En 1954, l'hôpital est considéré comme le principal centre en France de lutte contre la scoliose et est également réputé contre la poliomyélite. En 1930, sur la demande de Sœur LEROY, une pouponnière est créée. La Directrice du Préventorium de Beaujeu, en Bourgogne, Sœur LETOURNEAU, est alors nommée Sœur servante à PEN BRON. cérébraux, des encéphalopathes, des enfants et adolescents atteints de maladies neurologiques et musculaires évolutives, et des accidentés de la route. C’est l’époque où l’on s’intéresse aux vertus thérapeutiques du traitement marin et de l’air iodé. En 1987, le Centre hélio-marin fête ses 100 ans : en souvenir de l’arrivée le 8 septembre 1887, « Monsieur PALLU et 3 Filles de la Charité » sont costumés, arrivant à PEN BRON en bateau ! Confié aux soins des religieuses dans les années 30 à 50, cet hôpital accueillait de nombreux enfants. Pen Bron est classé, constituant la partie ouest d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de catégorie 1 dénommée pointe de Pen-Bron, marais salants et coteaux de Guérande (38,39 km 2), depuis 1991 [9].. De 1950 à 1960, de nouveaux pavillons sont construits. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. L'établissement est géré par l’association des œuvres de Pen Bron. En 1944, la France libérée, la poche de Saint Nazaire retient encore prisonniers PEN BRON et le Croisic. Un jardin d’enfants est inauguré à la même époque. Le petit cimetière qui la longe abrite aussi bien les tombes des jeunes enfants emportés par la tuberculose et la poliomyélite dans les années 1930 à 1950 que des sépultures de religieuses. L'édifice achevé est bénie le 12 juin 1906[4]. En 1936, Soeur LEROY décède après une pénible maladie. La générosité de nombreux donateurs permit de réaliser des constructions. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait. Centre de rééducation marin de Pen Bron, La Turballe, Pays De La Loire, France. Avec l'aide d'une communauté de religieuses des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, Palu fonde le 31 octobre 1887 l'Œuvre nationale des hôpitaux marins[3], nom donné au sanatorium nouvellement installé dans les locaux de l'ancienne usine. Quelques élèves sont scolarisés à l’extérieur. Lutter contre un des fléaux du temps, la SCROFULE, forme particulière de la tuberculose, et donner ainsi à des enfants atteints de ce mal une chance de guérison. Le centre de rééducation de Pen Bron sera transféré à Heinlex au premier semestre 2016 dans l’indifférence générale des politiques et avec un personnel résigné qui s’interroge sur le futur. Par décret du 3 Juillet 1893, PEN BRON fut reconnu d’utilité publique. fait diminuer, puis disparaître la tuberculose osseuse et ganglionnaire. En juin 1887, Sœur SIMARD et deux autres Filles de la Charité s’installent au Croisic et viennent chaque jour, pour aménager les locaux, d’anciens hangars à sel. Dans les années 1950, le Centre connait une époque de modernisation et d’aménagements divers rendant les locaux plus fonctionnels. Lors de la 1ère Guerre mondiale, l’aumônier, l’interne, 2 jardiniers, le menuisier, le pilote du canot automobile, sont mobilisés. Son nom signifie en breton : « bout de la hauteur arrondie ». En 1886, Monsieur PALLU, Inspecteur de l’Assistance Publique de la Loire Inférieure, fit un rêve ! C’est alors que le jour de la Fête du Sacré Cœur en 1946, Sœur LETOURNEAU reçoit une lettre annonçant qu’un Editeur parisien décédé laisse toute sa fortune à PEN BRON. De 1950 à 1960, de nouveaux pavillons sont construits. Le nombre des enfants croît peu à peu, les débuts sont difficiles, l’argent manque. En 1973, aux sections de rééducation et réadaptation fonctionnelles et de cures marines, s’ajoute une section pour les enfants infirmes moteurs cérébraux. Les aumôniers de prison bourguignons se sont réunis à Fain-lès-Moutiers, Fête de Saint Vincent de Paul, à Montolieu. Dès 1948, compte-tenu de la réduction du nombre de tuberculeux osseux, l’activité de l’établissement s’oriente sur les déformations vertébrales et les séquelles de la poliomyélite. PEN BRON commence à recevoir quelques enfants déficients cérébraux, des encéphalopathes, des enfants et adolescents atteints de maladies neurologiques et musculaires évolutives, et des accidentés de la route. Nous gardons vos données privées et ne les partageons qu’avec les tierces parties qui rendent ce service possible. Et sans hésiter Monsieur PALLU fit l’acquisition de PEN BRON puis demanda à la Supérieure Générale des Sœurs de Saint Vincent de Paul de s’occuper de l’organisation de la maison et des malades à venir. Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement. Menaces d’évacuation en 1942… le repli sur Varades est organisé par petits convois, suivi d’un déménagement de matériel considérable. Le centre marin de Pen-Bron est un ancien établissement sanitaire situé dans la commune de La Turballe, dans le département français de la Loire-Atlantique.Appartenant au service public hospitalier, il était spécialisé en réadaptation fonctionnelle, dans le cadre du traitement d'affections du système nerveux et de l'appareil locomoteur. Pen Bron est aussi connu pour son centre marin, fondé en 1887 par Hippolyte Palu, inspecteur de l'assistance publique. Le site est occupé dans un premier temps par une conserverie. La chaussée menant à l'extrémité de la pointe est aménagée entre 1707 et 1723[2]. Mais la vaccination obligatoire du B.C.G. Cadre magnifique, exposition excellente. Hippolyte Pallu (1833-1921), ancien officier, natif de Troyes, vétéran de la guerre de Crimée, devenu inspecteur des Enfants-Assistés[note 1], poste qu'il occupa successivement à Niort, dans le Gers, puis à Nantes (dès 1878), découvre les bienfaits du climat marin de la région sur la santé des jeunes enfants atteints de tuberculose osseuse. Et sans hésiter Monsieur PALLU fit l’acquisition de PEN BRON puis demanda à la Supérieure Générale, En 1930, sur la demande de Sœur LEROY, une pouponnière est créée. Sœur LETOURNEAU passe le flambeau à Sœur VEBRET qui vient de l’Hôpital de Luçon. Pen Bron est rouvert à l'issue du conflit en 1947, puis rénové et agrandi dans les années 1950 avec la construction des pavillons « Panckoucke » et « Cholet » adaptés aux nouveaux soins[7]. En 1888, l’Hôpital compte 60 malades. PEN BRON est situé à l’extrémité de la presqu’île Guérandaise. En 1962, c’est l’ouverture de la première salle de Kinésithérapie. Déposer rapidement votre avis sans avoir de compte afin de partager votre expérience. Vous avez déjà rencontrés Centre de Réadaptation de Pen-Bron? Des mesures spéciales sont appliquées à la zone côtière. En 1944, la France libérée, la poche de Saint Nazaire retient encore prisonniers PEN BRON et le Croisic. Lors des bombardements de Nantes, le service de la Santé demande à PEN BRON de recevoir la pouponnière de l’Hôtel-Dieu. Le centre marin est établi à l'extrémité sud de la presqu'île de Pen-Bron. Témoignage des Sœurs de Châteauneuf : Pourquoi vous êtes-vous engagées ? En 1963, ouverture un Service de Thalassothérapie. Ouverture d’un Collège en 1980 pour les jeunes de la 6ème à la 3ème, ainsi qu’une section d’éducation spécialisée et différents ateliers. Appartenant au service public hospitalier, il était spécialisé en réadaptation fonctionnelle, dans le cadre du traitement d'affections du système nerveux et de l'appareil locomoteur. PEN BRON devient une véritable forteresse avec ses 23 ouvrages de défense. De 1950 à 1960, de nouveaux pavillons sont construits. En 1972 est signé un contrat simple pour l’école primaire. En 1886, Monsieur PALLU, Inspecteur de l’Assistance Publique de la Loire Inférieure, fit un rêve ! La vie à PEN BRON se réorganise progressivement. Lors des bombardements de Nantes, le service de la Santé demande à PEN BRON de recevoir la pouponnière de l’Hôtel-Dieu. En 1936, Soeur LEROY décède après une pénible maladie. Entre ciel et mer une presqu’île étend son bras de marais et de sable, faisant face au Croisic, port florissant et cité balnéaire. En 1981, l'hôpital est converti en centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle[8]. Le Centre accueille les enfants de 18 mois à 10 ans pour les garçons, et 18 mois à 18 ans pour les filles. Puis l’occupation allemande… dans les bois de PEN BRON se cachent des Polonais ! Des mesures spéciales sont appliquées à la zone côtière. L'hôpital est reconnu d'utilité publique en 1893 grâce à la publication d'un article de l'écrivain et officier de marine français Pierre Loti dans Le Figaro[5]. L’effectif des sœurs augmente : elles sont 8 en 1888 pour 60 malades et 24 en 1909 pour environ 200 enfants. Elle sera remplacée par Sœur LEROY qui vient de l’Hôpital d’Avignon. M. PALLU parcourt la France à la recherche de fonds. En 1982, ouverture d’un secteur d’adultes en rééducation fonctionnelle ; 264 adultes ont été accueillis pour 324 enfants. Ouverture le 8 Septembre 1887 – Fermeture le 8 septembre 1999. C’est l’époque où l’on s’intéresse aux vertus thérapeutiques du traitement marin et de l’air iodé. Yelp is a fun and easy way to find, recommend and talk about what’s great and not so great in La Turballe and beyond. L'association des œuvres de Pen Bron qui gère toujours l'établissement et dont le siège est situé à Nantes, est de nos jours le premier employeur de la communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique (dont fait partie la commune de La Turballe), avec 330 salariés[9], L'assistance publique porte désormais le nom d', Panneau de présentation de la chapelle de Pen-Bron, consulté sur site en, Dernière modification le 28 juillet 2019, à 15:56, communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Centre_marin_de_Pen-Bron&oldid=161352812, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Semaine Missionnaire mondiale du 11 au 18 octobre 2020, Fête de Saint Vincent de Paul au Lycée Frédéric Ozanam, à Châlons-en-Champagne, 7 octobre : Fête de Notre-Dame du Rosaire, 1920 – 2020 : un siècle ! En 1979, la limite d’âge pour les enfants infirmes cérébraux est reportée de 14 à 18 ans, et pour la rééducation fonctionnelle de 18 à 20 ans. En 1957 le Centre compte 400 lits. Le centre marin de Pen-Bron est un ancien établissement sanitaire situé dans la commune de La Turballe, dans le département français de la Loire-Atlantique. Mû par un idéal humaniste, Hippolyte Palu se saisit de la cause des enfants pauvres et malades, puis décide de porter son projet pour l'Assistance publique[note 2],[3]. Sœur SIMARD s’apprêtait à partir en Indochine en qualité de Visitatrice, mais elle sera nommée Sœur servante à PEN BRON ! D’autres catégories de malades prennent place, ce qui entraîne l’ouverture de services d’orthopédie. En 1923, c’est l’ouverture d’un service de Chirurgie avec 2 salles d’opération. Seules trois sœurs assurent un poste de secours, tandis que les bâtiments sont occupés par un corps de garde formé de huit soldats allemands. Les travaux de construction de la chapelle de Pen-Bron débutent en 1891 sur des plans conçus par l'architecte nantais Georges Lafont. La Directrice du Préventorium de Beaujeu, en Bourgogne, Sœur LETOURNEAU, est alors nommée Sœur servante à PEN BRON. En 1930, sur la demande de Sœur LEROY, une pouponnière est créée. Sur le conseil de Sœur INCHELIN, Mère générale, venue en octobre 1925, de nombreuses activités sont créées par Sœur LEROY pour les enfants, avec une salle des Fêtes et diverses améliorations. Le 8 Septembre 1887, eut lieu l’ouverture de l’Hôpital de Pen Bron. Seuls, quelques employés restent ainsi que 3 sœurs. Arrive la 2ème Guerre mondiale avec des soucis de ravitaillement et les restrictions. C'est l'époque de l'hygiénisme, la médecine lutte contre la tuberculose avec l'hydrothérapie marine et les bains de mer. En 1919, PEN BRON entre dans une nouvelle phase pour lutter contre la tuberculose pulmonaire. La dernière modification de cette page a été faite le 28 juillet 2019 à 15:56. Errant un jour sur la grève de PEN BRON, il sent que là se trouve le salut ! PEN BRON commence à recevoir quelques enfants déficients cérébraux, des encéphalopathes, des enfants et adolescents atteints de maladies neurologiques et musculaires évolutives, et des accidentés de la route. En 1918, le domaine du Coteau à Varades est acquis pour construire un préventorium pour les enfants. Pen-Bron est fortifié, et devient une citadelle du Mur de l'Atlantique comptant 23 ouvrages de défenses divers, dont subsistent aujourd’hui plusieurs vestiges. (Anniversaires au Coteau). Mais l’état de bâtiments est lamentable et les finances au plus bas. Puis l’occupation allemande… dans les bois de PEN BRON se cachent des Polonais ! En 1936, Soeur LEROY décède après une pénible maladie. En 1975, les sœurs sont salariées et en 1976 un Directeur laïc est nommé. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’hôpital est évacué en février 1942, les jeunes malades sont envoyés à Varades, dans l'est du département de la Loire-Atlantique. En reconnaissance de la protection de Marie, les Sœurs érigent une nouvelle grotte qui se trouve dans le jardin. Le 8 Septembre 1999 est organisée une cérémonie d’adieux aux Sœurs. Errant un jour sur la grève de PEN BRON, il sent que là se trouve le salut ! Au moment de la Libération, un bombardement était prévu… mais PEN BRON a été épargné. Au départ, les bâtiments existants sont réaménagés et des bâtiments annexes en bois sont construits[2]. De 1887 à 1915, sont traités 12 960 malades et 12 532 sortent guéris ou améliorés. C’est un Etablissement privé, à but non lucratif géré par l’ASSOCIATION DE PEN BRON ET ANNEXES. Centre de Rééducation Marin de Pen Bron PEN BRON devient une véritable forteresse avec ses 23 ouvrages de défense. Dès lors, les dons affluent rapidement, ce qui permet l'acquisition de terrains aux abords de l'ancienne conserverie et la construction de nouveaux bâtiments entre 1894 et 1910, selon les plans toujours conçus par Georges Lafont, assisté d'André Chauvet[6],[7]. Lutter contre un des fléaux du temps, la SCROFULE, forme particulière de la tuberculose, et donner ainsi à des enfants atteints de ce mal une chance de guérison. Pen-bron vient du breton pen et bron, signifiant littéralement le « bout de la hauteur arrondie »[1]. Centre de Réadaptation de Pen-Bron in La Turballe, reviews by real people. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Les ressources sont plus régulières et permettent l’aménagement et l’extension du Centre sous la direction de Sœur SIMARD, organisatrice née, dotée d’un esprit de Foi et d’une rare énergie. Seuls, quelques employés restent ainsi que 3 sœurs. Cadre magnifique, exposition excellente. Menaces d’évacuation en 1942… le repli sur Varades est organisé par petits convois, suivi d’un déménagement de matériel considérable. Il fait face à la commune du Croisic, de l'autre côté du traict du Croisic. Centre de Réadaptation de Pen-Bron mettra tout en oeuvre pour vous satisfaire de ses services et répondra à toutes vos questions. PEN BRON commence à recevoir quelques enfants déficients. Après 112 ans de présence à PEN BRON, la Communauté des Sœurs de Saint Vincent de Paul quitte le centre de PEN BRON à cause du manque de vocations. En 1978, est signé un contrat simple pour le Cours Complémentaire. Une scolarité régulière s’organise avec l’ouverture de classes et une école ménagère pour les adolescentes. Un cimetière abrite les tombes de ces petits emportés par la … Soeur SIMARD décède le 23 mars 1923 et est inhumée à la Chapelle. Après la Guerre, bienfaiteurs et donateurs se raréfient mais le Conseil d’Administration garde au Centre son caractère privé. L'hôpital échappe aux bombardements[3]. Entre La Turballe et les marais salants de Guérande, s’étire un grand cordon sablonneux, la presqu’île de Pen-Bron. Profitant de terrains disponibles à bas prix, l'industriel François Deffès y fonde en effet en 1824 une usine dans laquelle sont conditionnées dans des boîtes de fer blanc des sardines à l'huile d’olive pêchées dans le port de La Turballe[2]. Arrive la 2ème Guerre mondiale avec des soucis de ravitaillement et les restrictions. 499 likes.