Amours 2.0. Ces deux jeunes se croisant sans cesse jusqu'au moment où ! Deux moi, c'est l'incarnation cinématographique de la phrase "tu dois t'aimer toi-même avant d'aimer les autres" et si cette idée s'est usée à force d'être dite et redite, le film lui implante une âme et lui redonne du sang neuf. Deux moi devient un miroir à notre quotidien. Ex.

On pourrait supposer également que la famille est encore une boussole suffisante de réconfort afin de nouer des liens ou, au moins, nous rassurer sur nos capacités dans ce but mais, face à des frères et sœurs qui connaissent une plus grande stabilité ou l'impossibilité de communiquer réellement avec un parent, l'isolement et le manque de confiance en soi ne peuvent que s'accroître... L'un ne dort plus, l'autre dort constamment. - Ana Girardot Il retrouve Ana Girardot et François Civil après le beau Ce qui nous lie pour narrer non pas la rencontre entre une fille et un garçon, autour d'une recette facile de comédie romantique, mais pour autopsier la solitude, le mal-être ordinaire, et la lumière au bout du tunnel. Le premier, Rémy, est comme en dépression, fatigué par le rythme, détruit par un Paris oppressant. Au départ, on sait pas trop où le scénario nous emmène car sa simplicité s'apparente d'avantage à une idée astucieuse de court-métrage plutôt qu'à un long. Dans une comédie romantique classique, on a plutôt l'habitude de suivre deux personnages, de leur première rencontre jusqu'au début de leur idylle. Plagiat ? Andrey Konchalovsky, Avec

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La simplicité apparente de certaines oeuvres n'entache en rien la profondeur de leur propos et la qualité de leur traitement. Ici, il raconte donc ce qui arrive avant, et qui se passe chez deux personnes avant l'histoire d'amour. Données Personnelles | Tout d'un coup, et même si on le savait déjà, on prend conscience de la solitude ressentie le quadruple par les habitants de grandes villes (jamais on ne se sent aussi seul qu'au sein d'une foule d'inconnus). En effet, "Deux moi", c'est le miroir d'une génération de trentenaire pommés, connectés, malheureux sans le savoir et mauvais dans les rapports humains. Mais si cette romance moderne nous touche, c’est en rappelant que la vie, naturellement, sans application ni géolocalisation, peut encore rassembler les êtres. Deux individus aux parcours différents, mais aux chemins identiques. Toutes les critiques du film Deux moi (134) Critiques suivantes . Deux moi - Cédric Klapisch - critique. La trentaine bien frappée, Rémy (François Civil) et Mélanie (Ana Girardot) sont voisins, dans le même quartier parisien, sans se croiser, sans se parler. Le nouveau poulain bankable du cinéma français délivre une prestation si éclatante qu'elle en affadit légèrement celle d'Ana Girardot. (G-16.09.19)… Voir plus. Il faut deux moi pour faire un nous ! Les façades jouent un rôle important dans ce marivaudage en parallèle, qui est drôle, modeste, léger. Cédric Klapisch fait preuve de lourdeur dans sa mise en scène, tout sonne maladroitement dans un métrage qui recherche à cerner l’isolement, l’insécurité. Du très bon cinéma, original, touchant et subtil : foncez !

Hâte de découvrir ça. [...] le film est plus subtil que son propos, moins bête que son contenu, mieux fait que son discours. Son cinéma n’a jamais cessé d’évoluer sur le fil entre vérités et lieux communs, entre observations poétiques et raccourcis publicitaires, entre l’infra-ordinaire et le pas-grand-chose. Cédric Klapisch signe un très beau film, juste et sensible, léger et direct.

Critique des réseaux sociaux, éloge de la vie de quartier, psychothérapie de comptoir, ... le film empile les lieux communs en les enrobant joliment certes mais on attend plus. Je mets trois. Paula Beer, Franz Rogowski, Maryam Zaree, Avec Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Lars Ranthe, De En reprenant le schéma le plus conventionnel qui soit de la comédie sentimentale, Cédric Klapisch trouve un moyen totalement original de le renouveler. Données Personnelles |

Un très beau film. Derrière ses airs de comédie romantique, "Deux moi" est presque une anti-comédie romantique : un film d'une infinie tendresse et humanité, qui raconte comment il faut d'abord s'aimer avant de peut-être pouvoir aimer autrui.

Et le film d’assumer sans complexe une forme de candeur et d’abstraction formelle (gros travail sur la profondeur de champ et l’ambiance sonore) qui rapproche ce récit à deux voix du conte urbain auquel Ana Girardot apporte sa délicatesse et François Civil, son humour décalé. Klapisch les fait se croiser, se toucher, se regarder, mais sans se rencontrer. Hélas, en filmant le quotidien croisé, et en forme de miroir, de ces deux potentiels amoureux qui s'ignorent, Klapisch emprisonne son film dans un dispositif qui tire vers le système. Rémy et Mélanie ont trente ans et vivent dans le même quartier à Paris.

Résolument optimiste, "Deux moi" nous rend tout simplement heureux. Malgré la sympathie dégagée par le couple d’acteurs et quelques mots d’humour bien placés, ces longues arabesques mélancoliques ne séduisent pas toujours et résonnent parfois comme du remplissage – les scènes rêvées sont complètement ratées. Grâce à eux, on s'attache facilement aux personnages. Nouveau film de Cédric Klapisch. Un peu comme le ferait une thérapie, sauf que là, ça coûte 12 euros et que ça dure moins de deux heures. Ce Deux moi est une véritable réussite, aussi drôle que sensible.

Verdict

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Visites chez le psy, habitudes, travail, galères du quotidien, traumatismes, solitude... Cette histoire, c'est le portrait d'une génération parfois paumée et incomprise mais qui garde tout de même espoir en l'avenir. Lire ses 132 critiques, Suivre son activité N'oublions pas de souligner la superbe des mimiques badines jouées par François Civil.

Les difficultés de deux jeunes un peu paumés et solitaires. Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Lars Ranthe, Avec Chacun cherche l’amour, sur les réseaux sociaux, sur les sites de rencontre. Klapisch dresse un portrait drôle, émouvant et percutant de l'ultra-moderne solitude urbaine et du célibat connecté à l'ère des réseaux sociaux en racontant non pas une histoire d'amour, mais une préhistoire d'amour - toutes les galères par lesquelles on passe avant de tomber amoureux. Il serait réducteur de caser Deux moi dans la case "comédie romantique", un genre plus approprié ressemblerait plus à "comédie humaine", non au sens réaliste et balzacien du terme mais au sens d'amour pour l'humanité. Deux moi, la critique Il nous avait laissé dans les vignes en province, Klapisch change radicalement de lieu pour son nouveau film en s’implantant en pleine vie parisienne. Une fable d’aujourd’hui, façon Chacun cherche son chat, renouvelée par la sensibilité de Cédric Klapisch et la présence de François Civil et Ana Girardot. 765 abonnés L' immarcescible François Berléand mais aussi le chaleureux Simon Abkarian, la suave Camille Cottin et d'autres comédiens encore se glissent sans ostentation et avec subtilité dans ce conte des villes au charme indubitable et qui raconte notre époque "formidable" avec finesse bien mieux qu'un traité de sociologie.

Critique «Deux Moi», divans à part Par Luc Chessel — 10 septembre 2019 à 18:36. Nous suivons avec une gigantesque empathie les vies grises des deux héros parisiens mis en scène en parallèle.

Lire l'avis à propos de Deux moi, D’un côté il y a Mélanie, la trentaine monotone, chercheuse en immunologie cancéreuse. 14 abonnés Le scénario montre la solitude et la fragilité des rencontres faites sur les réseaux sociaux. DEUX MOI (Critique) L'auteur de l'article : cliffhanger Voir l'article original SYNOPSIS: Rémy et Mélanie ont trente ans et vivent dans le même quartier à Paris. Ce Deux moi possède donc un certain charme, dû surtout à ses interprètes, qui nous fait passer un joli moment, même s'il peut rappeler un certain quotidien, mais qui ne restera pas dans les mémoires bien longtemps... Bien qu’il conserve souvent sa fibre parisienne, Cédric Klapisch a su s’adapter tout au long de sa carrière en embauchant les comédiens français qui font la tendance du moment. Klapisch signe là (si j'ai bien compté...) un 13e "long" de cinéma - assez réussi. Cette petite phrase toute faite rappelle la simplicité navrante de Deux Moi, un film aussi superficiel que scolaire, sans la moindre once d’efficacité.En bref!François Civil et Ana Girardot ont beau se débattre, en vain.

J'ai encore plus envie de découvrir son nouveau film, merci EL. Rémy et Mélanie, c’est deux portraits différents, deux vies diamétralement opposées. Les 2 psys qui les suivent - Berléand et Cottin- sont au top. Bouleversant, tendre et grave en même temps, Deux Moi nous rappelle que la vie ne se résume pas à du swipe. Critique du Film par Justine VIGNAL. On zieute et zappe les profils offerts en pâture sur les applications, les réseaux sociaux. Réalisme social il y a bien, vie quotidienne de quartier aussi, mais transfigurés par un grand sens du romanesque et quelques touches d'onirisme, osera t-on le terme de réalisme poétique ? La force de Deux moi réside en sa capacité à cerner nos traits communs, nos émotions et réactions face aux souffrances et à l'inconnu, puis à trouver le juste équilibre entre lumière et obscurité : rires, tristesses, joies, traumas, rages et rencontres. Vu en avant première le 26 aout. Jeux concours | Le 06/09/2019 à 08:00. Le réalisateur n'en perd pas pour autant son humour, et refuse de tirer Deux moi vers une chronique entièrement dramatique.

bien sûr on retrouve le style de Klapish , mais tellement inférieur à" chacun cherche son chat " , c’est gentil , sentimental et on s’ennuie un peu. Bref, espérer une rencontre par les moyens les plus basiques en 2019 n'est désormais plus une chose aisée. Lire l'avis à propos de Deux moi, Je suis un fidèle du cinéma de Cédric Klapisch, mais avec la pâlotte Ana Girardot et l'insipide François Civil dans les deux rôles principaux, ce n'était pas gagné d'avance pour "Deux moi" - d'autant que le dernier film de son auteur m'avait clairement laissé sur ma faim (le très moyen "Ce qui nous lie").

407 abonnés Qui sommes-nous | Les Deux moi que sont Ana Girardot et François Civil sont les derniers arguments. 1 abonné Bien fait mais plan-plan, cousu de fil blanc. Publié le 11/09/19 mis à jour le 15/07/20. Partager. Lire l'avis à propos de Deux moi, Klapisch, le spécialiste attitré des trentenaires et de leurs crises en tous genres, livre une fausse comédie romantique qui démarre comme une chronique bien morose de deux quotidiens parisiens, entrecoupée d’apparitions de guests venus faire leur numéro avec plus ou moins de talent (Abkarian manque de crédibilité, Niney est dans un surjeu insupportable, Cottin fait du Cottin... Seul Berléand s’en sort vraiment avec les honneurs). 6/10… Voir plus, 0 6 abonnés Voir un soixantenaire évoquer la génération des trentenaires pourrait paraître saugrenu, car la... Touchant double portrait sous la forme une chronique des angoisses et solitudes modernes urbaines à l'ère des réseaux sociaux, par le biais d'une caméra bienveillante et une mise en scène habile, avec Paris en ville complice. On a plus d’une fois envie de secouer ce film, et par conséquent ces deux célibataires presque trop lisses et polis pour être vraiment crédibles dans leurs histoires personnelles et respectives.