Âgée de 27 ans, elle craint de rester vieille fille et de devenir « une charge bien lourde pour ses parents ». Horrible. L'ensemble est sorti en librairie en 1931[323]. Les chefs-d'oeuvre de Jane Austen - Orgueil et préjugés, Emma, Manfield Park, Raison et sentiments Mais le tourisme aussi était à la mode[N 86]. Elle y raconte avec humour ses relations conflictuelles avec sa mère et sa petite sœur Lydia, puis ses rapports compliqués et houleux avec le mystérieux William Darcy, propriétaire d'une entreprise du numérique Pemberley Digital. À sa mort, Mr Collins, l'héritier mâle le plus proche, deviendra le propriétaire légitime de Longbourn. Ses affirmations concernant les qualités du propriétaire du domaine et l'opinion qu'en ont ses tenanciers et ses serviteurs ébranlent les convictions d'Elizabeth lorsqu'elle visite Pemberley avec les Gardiner[N 33]. Pourtant, les bouleversements induits par la Révolution française puis les guerres napoléoniennes ne semblent visiblement toucher l'Angleterre rurale décrite dans Orgueil et Préjugés que par la présence du régiment de l'armée territoriale, cantonné pour l'hiver à Meryton[N 53], et pour l'été suivant à Brighton[N 54]. La découverte de Pemberley, un domaine « without any artificial appearance » (« sans rien d'artificiel »)[261], va lui révéler la vraie nature de son propriétaire[259]. Elle n'aimerait pas trop « vivre avec ses personnages dans leurs maisons élégantes mais confinées »[34]. Londres, souvent simplement appelée town (« la ville »), est le lieu où riches et pauvres, rentiers et commerçants habitent des quartiers différents et étanches : les Hurst habitent la très huppée Grosvenor Street[N 84], et Miss Bingley parle avec dédain du quartier « du côté de Cheapside » où Mr Gardiner a ses entrepôts (warehouse) et son domicile[N 85]. presse son mari pour qu'il aille rendre visite à leur nouveau voisin Mr Bingley. Les autres personnages ont un lien plus ou moins direct avec Darcy et/ou avec Pemberley. Vous qui savez combien la littérature a ce pouvoir de faire battre les coeurs, par delà les siècles, par delà les mers, par delà les modes, par delà les classes sociales, par delà les sexes, bref, par delà tout ce qui peut empêcher les êtres de vibrer à l'unisson. C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et, si peu que l'on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le considèrent sur-le-champ comme la propritété légitime de l'une ou l'autre de leurs filles." Bingley étant un nom du Yorkshire[N 26], il est à présumer que la fortune familiale s'est faite dans le textile ; soit dans le commerce de la laine, peut-être dans la Maison du tissu (Cloth Hall) à Leeds[75], soit dans la florissante industrie du coton[76]. Elizabeth ne peut que rire de ce portrait de « perfect lady », tellement idéal qu'il lui semble impossible qu'une femme réunisse l'ensemble de ces qualités. En 1928-1930, la femme de lettres japonaise Nogami Yaeko (1885-1985) s'inspire fortement d'Orgueil et Préjugés, qu'elle a découvert en 1907 et admire beaucoup (elle a même aidé son mari à le traduire), pour écrire Machiko, un roman feuilleton contemporain paru dans les journaux Kaizō (Reconstruction), pour les épisodes un à sept, puis Chuō Kōron (Central Review), pour le dernier. C'est là qu'est tout l'art de J. Austen. J'ai commenté précédemment le livre d'Emma du même auteur et de la même collection (La bibliothèques du collectionneur) Mon jugement ne va pas vraiment porter sur l'histoire même mais il va porter sur l'édition. Mère de cinq filles, jolies certes, mais sans aucun héritage à espérer, elle est obsédée par l'impérieuse nécessité de les marier, en leur trouvant de préférence un prétendant fortuné. Dans ce livre, j'aime les décors, la campagne, les personnages. Elizabeth dit à Darcy pendant qu'ils dansent à Netherfield, « Il faut bien échanger quelques mots, vous savez. Les bals, moments privilégiés pour espérer rencontrer un futur conjoint, jouent de ce fait un rôle essentiel[187]. Mais rien à voir avec des romans à l'eau de rose, Jane Austen a le don pour créer une galerie de personnages, toujours crédibles, souvent drôles. Écrit au XIX ème siècle, ce récit à malgré tout un style très contemporain! ») répond-elle à son père qui l'imagine capable de se laisser gruger par les domestiques[183]. L'épouse de Sir William,devenue « Lady Lucas » depuis que son époux est « Sir William », est une brave femme sans prétention, « aux facultés suffisamment limitées pour être une voisine appréciée par Mrs Bennet » (« Not too clever to be an agreable neighbour to Mrs Bennet »)[88]. classique   Mr Collins est un jeune clergyman peu séduisant, peu intelligent, mais sûr de lui, pompeux et prétentieux. Sa désignation comme, Les prénoms des parents d'Elizabeth ne sont jamais mentionnés. De ses 7 romans achevés c'est le plus connu avec Sense and sensibility qui est plus court. Comme on ne sait rien du recteur local, celui qui assure le service du matin, le dimanche où Elizabeth et Jane quittent Netherfield[243], le clergé est représenté seulement par Mr Collins, qui ne donne pas une image bien reluisante de la profession. Il débute en automne avec successivement l'arrivée de Bingley à la Saint Michel (le 29 septembre), celle du régiment qui prend ses quartiers d'hiver à Meryton début octobre, celle de Mr Collins, qui s'annonce d'abord par une lettre, puis arrive en personne le 18 novembre, comme Wickham[118]. Ainsi, trois phrases suffisent à décrire la scène qui se joue à Longbourn, quand les Bingley apportent en personne l'invitation au bal[145]. A la fois drôle et romanesque, ce roman de Jane Austen reprend la trame de la plupart de ses romans : des jeunes femmes peu fortunées, plutôt intelligentes et en âge de se marier. (1790-1850) Lire cette oeuvre; Table des matières. Lorsque Mr Bingley propose à son ami de danser avec Elizabeth, tout ce qu'il trouve à lui dire est qu'il ne veut pas perdre de temps avec des demoiselles qui font "tapisseries" . Ce roman de Jane Austen est sans surprise et, comme tous les autres de cet auteur (je refuse de l'écrire avec un e final) se termine bien. Personnages-clés dans les relations entre Darcy et Elizabeth, dans le schéma actantiel, ce sont des adjuvants. Nous sommes plongés dans les us et coutumes pratiqués au XIXe siècle en Angleterre. Aussi, lorsque Darcy (qui, à sa grande surprise, est tombé amoureux d'elle) la demande en mariage (avec hauteur et condescendance, car il a le sentiment de déchoir en contractant un mariage avec elle du fait de la condition inférieure de sa famille, et il ne s'en cache pas), elle le refuse tout net, lui reprochant son orgueil et sa vanité, affirmant qu'elle n'épousera jamais l'homme qui a empêché le bonheur de Jane et a honteusement traité Wickham. Elle est consciente que son mariage avec un homme qu'elle aime et qui l'aime est un immense bonheur « qu'[elle] ne mérite pas », et qu'elle répond aussi aux vœux de sa « chère famille » en assurant sa sécurité financière. Les membres Amazon Prime profitent de la livraison accélérée gratuite sur des millions d’articles, d’un accès à des milliers de films et séries sur Prime Video, et de nombreux autres avantages. La répartie du père pleine d'humour quand il demande à Lizzie de choisir entre ses deux parents : « Elle avait toutes sortes de procédés pour éviter les scènes passionnées », écrit Virginia Woolf dans The Common Reader[C 15]. Si le personnage ne prêtait pas tant à rire, sa solennelle bêtise pourrait inquiéter[134]. Malheureusement, l'orgueilleux M. Darcy voit cela d'un très mauvais oeil... Derrière une histoire d'amour "banale" se cache une critique acerbe de la société campagnarde de l'époque, parfois dure mais on sent toute la tendresse que peut avoir Jane Austen pour ses personnages, même les plus ridicules. Mr Bennet manie une ironie narquoise, voire cruelle, comme lorsqu'il fait cette réflexion sur Jane à Elizabeth : « Eh bien, Lizzy, j'ai appris que votre sœur a un chagrin d'amour, je l'en félicite. Elizabeth, consciente des manquements de la famille et assumant le rôle du père, essaie, mais sans grand succès, de contrôler Lydia, et protège son aînée en lui cachant que le comportement de leurs parents et de leurs sœurs est responsable du départ de Bingley[69]. Maria Lucas est la plus âgée des sœurs de Charlotte. adapté au cinéma   Ce gentleman, peu fortuné mais propriétaire d'une résidence londonienne, a des centres d'intérêt particulièrement limités : les cartes, la chasse, la bonne chère… et les siestes sur le sofa[81], quand aucune des autres activités n'est possible. Mrs Gardiner les appelle des mariages « judicieux » (prudent)[N 69]. Le personnage de Collins, le clergyman, est traité de façon particulière. Il est considéré comme l'une de ses œuvres les plus significatives et est aussi la plus connue du grand public. Lire ou télécharger "Orgueil et préjugés" gratuitement en ligne et en ebook EPUB, PDF et Kindle. Elizabeth explique à Jane, qui a peine à la croire, que les sœurs de Bingley « peuvent souhaiter bien autre chose que le bonheur [de leur frère] ; elles peuvent souhaiter pour lui plus de richesses et de considération, elles peuvent souhaiter qu'il épouse une jeune fille qui lui apporte fortune, hautes relations et honneurs ». Il laisse Lydia suivre le régiment pour avoir la paix à la maison, et est soulagé d'avoir eu si peu à faire pour sauver sa réputation. L'intelligente, pragmatique et peu romanesque Charlotte, consciente de son manque de charme, de son âge et de la situation de sa famille, montre, en acceptant d'épouser Mr Collins, les limites du mariage de convention, du moins en ce qui concerne l'épanouissement personnel. Cela est confirmé par ses longues promenades dans le parc de Rosings qui l'enchante, et où elle se réfugie souvent pour échapper à l'étouffante Lady Catherine, parc où Darcy la rejoint plusieurs fois - ce qui anticipe leurs rencontres de Pemberley - parc aussi où le colonel Fitzwilliam lui dévoile le rôle de Darcy dans la défection de Bingley, et où elle passe deux heures à décrypter la lettre que ce dernier est venu lui remettre. Le mariage est traditionnellement la seule façon de se libérer de la tutelle parentale, et rester vieille fille est considéré comme un sort peu enviable, tant pour la fille, que pour la famille qui la garde à charge. Certains font l'objet d'une caricature plus détaillée, comme Lady Catherine « qui donnait son avis sur tout d'un ton qui montrait qu'elle n'avait pas l'habitude d'être contredite »[C 6], ou Sir William qui « pouvait, [à Lucas Lodge], méditer agréablement sur son importance et […] s'appliquer uniquement à être courtois envers tout le monde »[C 7]. se superposent et le dénouement n'en est que plus soulageant. Elle-même n'y a vu que « la photographie exacte d'une figure banale, un jardin parfaitement entretenu, soigneusement clôturé, aux bordures nettes, avec des fleurs fragiles ; mais pas l'once d'une physionomie lumineuse et enjouée, pas de campagne ni d'air frais, ni de collines bleues, ni de plaisant ruisseau ». Elle ne voit pas la distinction et l'élégance des manières de la classe sociale supérieure où elle rêve de voir entrer Jane, mais seulement ses avantages matériels et financiers[233]. Lydia évoque cependant la punition d'un soldat, condamné au fouet : Jane Austen connaissait bien le fonctionnement des milices par son frère, « seule Jane Austen sait où ils se trouvent, et elle ne l'a pas dit », Mrs Forster est une très jeune femme aussi évaporée que Lydia, À l'ouest, dans la partie la plus élégante du quartier résidentiel de, Gracechurch Street se trouve à l'Est du grand quartier d'affaires, la, Comme la guerre empêchait le traditionnel, A. Walton Litz fait d'ailleurs remarquer que la route suivie par Elizabeth et les Gardiner est exactement celle qu'a suivie Gilpin dans les quatre premiers chapitres de ses. Elizabeth est sensible à son charme, dès leur première rencontre[89], et compatit sans réserve à ses malheurs, lorsqu'il lui décrit complaisamment la dureté et l'injustice dont Darcy aurait fait preuve à son égard. Cependant Jane Austen ne s'attarde pas plus à décrire le Derbyshire qu'elle n'a décrit la région des Lacs, car ce ne sont pas « les célèbres beautés de Matlock, Chatsworth, Dovedale ou des Peaks » qui attirent Mrs Gardiner, mais la minuscule partie (« small part ») du Derbyshire où se trouvent « la petite ville (little town) de Lambton » où elle a vécu avant son mariage, et, par extension, Pemberley, le grand domaine tout proche. Sélectionnez la section dans laquelle vous souhaitez faire votre recherche. Parfaitement conscient que ce mariage est un replâtrage, « a patched-up business » comme dit Lady Catherine, il affirme cyniquement « être excessivement fier de » l'impudence de son gendre, alors que Jane est choquée et Elizabeth écœurée par le comportement du jeune couple[237]. Or elle apprend qu'il est intervenu pour sauver Lydia et obliger Wickham à l'épouser, puis découvre qu'il « a permis » à Bingley de renouer avec Jane ; elle accepte alors ses sentiments pour lui et finit par accueillir avec joie le renouvellement de sa demande en mariage. La répartie du père pleine d'humour quand il demande à Lizzie de choisir entre ses deux parents : Elizabeth Bennet, jeune fille d'une famille honorable, ni noble ni riche, fréquente la bonne société anglaise provinciale. Les traductions françaises, depuis celle - très incomplète et infidèle[N 2] - établie par La Bibliothèque britannique de Genève entre juillet et octobre 1813[7] sous le titre Orgueil et Préjugé, nombreuses (plus d'une douzaine à ce jour), prouvent l'intérêt précoce pour Jane Austen en France, et le défi qu'elle représente pour le traducteur[8],[9]. Jane Austen se méfie du « coup de foudre » et présente les deux mariages fondés sur une « première impression » ou un coup de tête comme voués à l'échec[N 61] : Monsieur Bennet a épousé Miss Gardiner, « séduit par sa jeunesse, sa beauté et l'apparence d'une heureuse nature »[67], mais elle s'est avérée disposer d'un esprit étroit et d'un total manque de jugement. To Pemberley, therefore, they were to go. Elle est prête à aimer Elizabeth de tout son cœur, et il est certain que son frère a beaucoup d'affection pour elle, même s'il en fait peu étalage : « Il n'y a rien qu'il ne ferait pour elle » dit Mrs Reynolds[94],[95]. littérature   They had all been very ill-used since she last saw her sister. Lady Catherine est choquée qu'Elizabeth et ses sœurs n'aient pas eu de gouvernante ou que les plus jeunes ait déjà la liberté de « sortir »[234]. Il aura le droit d'en chasser la veuve et les filles, qui, dans le pire des cas, n'auraient plus pour se nourrir et se loger qu'une somme dérisoire : le revenu (à 4 %) des 5 000 livres que leur octroie globalement le contrat de mariage, soit 200 livres pour les cinq. Charlotte est une fille sensée et intelligente, mais sans charme (« plain »). I hope I never ridicule what is wise or good. Mr Gardiner, dont les lettres ne sont qu'en partie citées, s'y montre homme de bon sens et de cœur, avec les manières directes d'un homme d'action. Son mariage est « une nécessité qui s'impose », pour sauvegarder l'honneur de toute la famille, garantir l'ordre et la moralité, et respecter les contraintes sociales[199] : elle n'a pas eu, comme Georgiana, un grand frère, ni comme Miss King, un oncle, pour la protéger du séduisant mais dangereux Wickham. Dans le monde anglo-saxon le chef-d'œuvre de Jane Austen, continue à jouir d'une popularité considérable par son intrigue romanesque[40] aux rebondissements nombreux, soigneusement construite et prenante[41], mais aussi par la vivacité du style, l'ironie mordante ou malicieuse de l'auteur[42] et son humour plein d'imprévu[43], que les traductions peinent à rendre. Je parie que Mrs Darcy sera en jaune. Ce plat courtisan vénère jusqu'à l'abjection sa patronne, « tout en ayant une très haute opinion de lui-même, de son autorité pastorale et de ses droits paroissiaux, ce qui le rendait à la fois vaniteux et servile, orgueilleux et obséquieux »[C 9]. Sottises et absurdités, caprices et inepties, voilà ce qui m'amuse »[C 14]. Si Mr Bingley est un jeune homme séduisant et doté de bonne manière : " Mr Bingley plaisait dès l'abord par un extérieur agréable, une allure distinguée, un air avenant et des manières pleines d'aisance et de naturel" , attirant l'aînée des Bennet , Jane avec qui, il dansera plusieurs danses, signe distinct que celle-ci lui plaît ; Mr Darcy, lui , bien qu'avantager par son physique " les dames affirmèrent qu'il était beaucoup mieux que Mr Bingley", ne fait plus autant rêver devant son attitude dédaigneuse et antipathique face à la société locale : " On s'aperçut bientôt qu'il était fier, qu'il regardait tout le monde de haut et ne daignait pas exprimer la moindre satisfaction". Elle travaille beaucoup son piano, mais, n'ayant « ni génie ni goût », joue comme elle parle, de façon pédante et ampoulée[71]. Jane Austen marie cette richesse avec la finesse d'une analyse entièrement intégrée à la description du comportement, et avec un humour discret, mais toujours présent. « Seule son aversion pour la dépendance les a empêchés de dépenser plus que leurs revenus ». Wickham s'intéresse brusquement à Miss King dont « la soudaine acquisition de dix mille livres était le charme le plus remarquable »[175]. Elizabeth est stupéfaite de sa décision car elle n'a jamais voulu voir ce côté calculateur et matérialiste de son amie[83]. On peut considérer que ce sont toutes des costume dramas. société   Elle a donc cherché d'autres façons de se faire remarquer. Elizabeth s'amuse au début de sa « majestueuse impertinence »[97], mais sait aussi défendre avec beaucoup de courage sa conception du bonheur, quand la grande dame vient, de façon assez insultante, essayer de lui arracher la promesse de ne jamais accepter une demande en mariage de la part de Darcy[98]. Lire l'avis à propos de Orgueil et Préjugés, Ce livre est un petit bonheur. De Longbourn, le foyer familial, qu'Elizabeth n'a quitté, jusqu'à présent, que pour des séjours chez sa tante à Londres, de Netherfield, le domaine loué par Bingley, où elle passe trois jours, d'Hunsford, que Charlotte rend confortable, le lecteur ne sait que ce qui est nécessaire à l'intrigue. Ayant épousé une femme apparemment dotée d'une heureuse nature, mais dont il a rapidement découvert l'esprit étroit et le manque de jugement, il a pris l'habitude de se réfugier dans sa bibliothèque, au milieu de ses livres[67],[61]. condition de la femme   La plus grande femme écrivain que nous ayons." Mais ce sont les deux voyages, dans le Kent puis dans le Derbyshire qui sont essentiels[275]. Le Tome II débute pratiquement par ces mots : Those marvellous little speeches which sum up, in a few minutes’ chatter, all that we need in order to know a [caracter] for ever, A woman of mean understanding, little information and uncertain temper, Mary had neither genius nor taste; and though vanity had given her application, it had given her likewise a pedantic air and conceited manner, which would have injured a highter degree of excellence than she had reached, He was an indolent man, who lived only to eat, drink and play at cards, [D]elivering her opinion on every subject in so decisive a manner, as proved that she was not used to have her judgement controverted, Lucas Lodge, where he could think with pleasure of his own importance, and, unshackled by business, occupy himself solely in being civil to all the world, Mr Collins was not a sensible man, and the deficiency of nature had been but little assisted by education or society, his veneration for [Lady Catherine] as his patroness, mingling with a very good opinion of himself, of his authority as a clergyman and his right as a rector, made him altogether a mixture of pride and obsequiousness, self importance and humility, I am not one of those young ladies (if such young ladies there are) who are so daring as to risk their happiness on the chance of being asked a second time, What will you think of my vanity ? C'est pourtant une demeure à l'atmosphère joyeuse et aimable[253], où Jane passe l'hiver et Elizabeth fait étape en allant dans le Kent et en en revenant. Elle est un modèle, une sage amie dont les avis sont écoutés : elle prévient Elizabeth de l'« imprudence » de s'attacher à Wickham et permet la réconciliation de Darcy et d'Elizabeth en amenant celle-ci à Pemberley[239], tandis que Mr Gardiner se substitue à son beau-frère pour sauver la réputation de Lydia. Next to being married, a girl likes to be crossed in love a little now and then. Kelly M. McDonald compare le voyage d'Elizabeth dans le Derbyshire avec celui bien réel des Austen-Leigh en 1833, et rappelle que les visiteurs de Chatsworth laissaient leur voiture à l'auberge d'Edinsor et continuaient à pied ; tandis qu'Elizabeth, arrivant en voiture à Pemberley, est accueillie plus comme une invitée que comme une touriste, Pour John Halperin il ne fait aucun doute que Rosings Park est Chevening, Pour lui noblesse rime avec richesse, et la valeur des objets se mesure à leur prix : 800 livres est une somme énorme : cette cheminée doit au moins être l'œuvre du grand concepteur de cheminées Carter, En général les personnages sur les portraits sont peu souriants au, Le nom même évoque des terres basses, voire les régions inférieures (, L'importance donnée à cette visite se manifeste par une tournure stylistique particulière ; un paragraphe composé d'une seule phrase isolée, aux. Darcy y ajoute la nécessité de « cultiver son intelligence par de nombreuses lectures ». La visite de Pemberley House, dont l'auteur souligne le confort, l'élégance, la beauté sans ostentation, permet à Elizabeth de découvrir « en creux » le véritable caractère de Darcy[220] : un homme de goût, plein de sollicitude pour sa sœur et de respect filial, au point d'avoir laissé en place une miniature de Wickham que son père aimait beaucoup[272]. Collins révèle sa vanité, la faiblesse de son caractère, son égoïsme et son étroitesse d'esprit, tandis que Mr Bennet reste laconique et sarcastique[166]. Le mariage d'Elizabeth et Darcy est le plus brillant. se superposent et le dénouement n'en est que plus soulageant. Mais ce dernier n'est pas le seul jeune homme charmant et riche que convoitent ces dames et son ami, Mr Darcy, provoque au sein de la petite société un certain émoi. John Halperin va même jusqu'à penser que Jane Austen possède un « génie comique » digne d'Oscar Wilde[96]. Et puis ce cher Mr Darcy a dû en faire rêver plus d'une ... et en fera encore rêver ! Les dialogues sont enlevés et donnent un rythme soutenu à cette histoire dans laquelle on ne s'ennuie pas. Premièrement pour ce très intéressant témoignage des règles d'héritage de la société anglaise de l'époque et deuxièmement pour la fabuleuse musicalité des mots... Chacun avançant pendant que l'autre semble Caroline Bingley, dans une lettre à sa « chère Jane » anéantit tout espoir : elle lui confirme qu'ils ne retourneront pas à Netherfield et avoue perfidement son souhait de voir son frère épouser la jeune sœur de Darcy. « Les deux dames étaient ravies de revoir leur chère amie, déclarant qu'il y avait une éternité qu'elles ne s'étaient vues, et ne cessant de lui demander ce qu'elle avait fait depuis qu'elles s'étaient quittées. Superficielle, vulgaire et égoïste, effrayée par la menace que l'entail fait peser sur elle, elle cherche à assurer sa sécurité matérielle et sa propre position sociale en mariant ses filles[236]. Un excellent roman dans une magnifique reliure. Il fait une brève analyse de Orgueil et Parti Pris dont « les personnages n'ont rien d'exceptionnel, sinon la puissance avec laquelle ils sont créés par l'artiste qui s'en amuse ». Après avoir consulté un produit, regardez ici pour revenir simplement sur les pages qui vous intéressent. Il pourrait éprouver, j'imagine, un sentiment de ce genre, un mélange d'amour, de fierté et de pudeur »[C 19]. Une conversation à Netherfield donne la mesure de ces « arts d'agrément » que doit pratiquer une jeune fille « accomplie »[230]. Pour ce qui est de l'histoire elle même je n'ai qu'une chose à dir: J'ai adoré et je l'ai dévoré! Elizabeth a « toujours été persuadée que des ressources aussi modestes que [celles des Wickham] seraient insuffisantes entre les mains de deux personnes aussi prodigues et aussi insouciantes de l'avenir »[80]. 19ème siècle. Pressoir éditée dans la collection 10 18 . ». J'adore quand les mots font battre mon coeur !!! Un roman époustouflant écrit de main de maître par Jane Austen, auteure de l'époque victorienne. Je dois dire que j'ai eau quelques difficultés quand à certains mots dont je ne doutais même pas l'existence, mais bon .. avec un petit dico on s'en sort bien ! Decitre utilise des cookies pour vous offrir le meilleur service possible. La pression familiale pour « caser » les filles est donc forte : même si elle est comique, l'insistance de Mrs Bennet pour essayer d'obliger Elizabeth à accepter Mr Collins[185] et sa mauvaise humeur de la voir refuser cette occasion de faire un « bon » mariage, le montrent bien, ce qui dénote chez elle une certaine forme de réalisme. Le mariage de Jane n'est rien à côté, rien du tout ! Two of her girls had been upon the point of marriage, and after all there was nothing in it. Leurs distractions ne sont cependant pas très différentes : les messieurs chassent, on se promène dans les allées, le soir on joue aux cartes, et quand on n'y joue pas, certains lisent, font leur correspondance, les dames brodent en participant à la conversation ou jouent du piano[242]. Par exemple, la déclaration de Mr Collins. Livraison accélérée gratuite sur des millions d’articles, et bien plus. Aussi voit-on les prétendants à la main d'Elizabeth Bennet, qui ne les a pas encore, comme elle l'avoue à Lady Catherine, aller la demander à ses parents, c'est-à-dire à sa mère pour Mr Collins[190], à son père[191] pour Darcy. Qui aurait pu croire qu'un jour je puisse tant aimer un classique ... et bien pas moi ! But if it be only a slight, thin sort of inclination, I am convinced that one good sonnet will starve it entirely away, « Tout nourrit ce qui est déjà fort. [...] Tandis que l’eurozone s’effondre, demandons-nous si nous aimons aussi gratuitement qu’on le dit. Mais, soumis à l'entail, le domaine de son enfance n'appartient à la famille Bennet que jusqu'à la mort de Mr Bennet, et passera ensuite aux mains de Mr Collins. Orgueil et Préjugés(Pride and Prejudice) est un romande la femme de lettresanglaiseJane Austenparu en 1813. Aussi Jane Austen décrit-elle une Mrs Bennet angoissée par l'avenir de ses cinq filles et obsédée par le désir de les voir faire un « bon mariage », fût-ce avec un mauvais mari, puisqu'à la mort de Mr Bennet, le domaine de Longbourn leur échappera. Les adaptations pour la scène sont nombreuses et régulièrement montées : Des comédies musicales ont aussi été tirées du roman : Une première suite, par Sybil Brinton (Old friends and New fancies) est publiée en 1913, une deuxième, par Dorothy Bonavia-Hunt (Pemberley Shades) est publiée en 1949 et rééditée en 1977, une autre par Emma Tennant (Pemberley, or, Pride and Prejudice Continued) en 1993. Ces capitaines sont en général des cadets de bonne famille qui ont acheté leur brevet. Jane Austen a su qu'à ce moment, si elle ne coupait pas cours au suspens, jamais je n'aurais terminé le livre à cause de mon pauvre petit coeur ! © 1996-2020, Amazon.com, Inc. ou ses filiales. Hurst, gentleman sans fortune, a épousé la riche mais très roturière Louise Bingley (20 000 £ de dot)[N 64]. Ainsi ces jeunes hommes qui font la cour comme nous pouvons seulement nous l'imaginer aujourd'hui, avec finesse et circonvolutions, avec moult détours et paroles enrobées. La plupart des personnages sont liés à la famille Bennet de Longbourn par des liens familiaux ou de voisinage. Et puis VLAN ! Virginia Woolf Traduit de l'anglais par Valentine Leconte et Charlotte Pressoir Préface de Virginia Woolf. Vos articles vus récemment et vos recommandations en vedette. Commenté au Royaume-Uni le 5 octobre 2013. Les membres Amazon Prime profitent de la livraison accélérée gratuite sur des millions d’articles, d’un accès à des milliers de films et séries sur Prime Video, et de nombreux autres avantages. Vous allez avoir tant d'argent, tant de bijoux, tant d'équipages ! Elizabeth Bennet , dont le franc parler désespère sa mère et fait la joie de son père, n'a de cesse de le taxer d'orgueilleux et ne voit en lui que le côté négatif d'un parvenu. […] Dix mille livres de rente, et plus encore, probablement. Mais, comme elle ne voulait pas se fermer la porte de Pemberley, elle « liquida tout son arriéré de politesse vis-à-vis d'Elizabeth » (paid of every arear of civility to Elizabeth) après son mariage avec Darcy, ironise Jane Austen[80]. Il entre tant de reconnaissance ou de vanité dans la plupart des histoires d'amour qu'il est imprudent de se fier au seul sentiment. Mrs Bennet, ne pouvant pas laisser passer occasion, Un problème s'est produit lors du chargement de ce menu pour le moment. Elizabeth, dont le point de vue est privilégié, est la seule dont la voix intérieure, lorsqu'elle s'exprime en discours indirect libre, peut être confondue avec celle de la voix narratrice.