Avec un humour impertinent et un talent certain pour la reprise de chansons, le groupe "Les Goguettes (en trio mais à quatre)" remplit des salles en France depuis sept ans. Auparavant, On n’a rien vu venir, sur l’air de Je l’aime à mourir de Francis Cabrel ou Utile ? Six mois plus tard, Les Goguettes nous offrent heureusement l’occasion de réparer cet affront. Pourquoi nos modes de vie sont à l’origine des pandémies, Réchauffement climatique : ce que le trajet d’un bateau dit de l’état de l’Arctique. Déjà abonné ? La suite est réservée aux abonnés. Merci et bravo, Pol de Groeve, pour cette prouesse admirable, qui donne envie d’écouter l’opus « Le temps béni de la pandémie » au plus vite…. J’avais depuis longtemps une idée de goguette sur cette chanson en me disant qu’il avait peut-être pris des substances. Les Goguettes, Le temps béni de la pandémie, Hé Ouais Mec Production, 2020. BD pour enfants : “Sacha et Tomcrouz” voyagent dans le temps et découvrent la Chine médiévale Il vous reste 60.4% de cet article à lire. Pas du LSD comme dans l’originale, mais ça s’y prêtait bien. Toutes les salles de spectacle sont fermées, mais les internautes, reclus chez eux, se partagent à l’envi leurs découvertes culturelles et ont plébiscité les chansons détournées par la bande. Tout le monde se posait des questions sur les métiers utiles ou non à la société, quand tout s’arrête mais qu’il faut bien continuer de manger, de se soigner, etc. En tout cas, en attendant la libération, pour les gens confinés l'important c'est la santé... ? les Goguettes (en trio, mais à quatre) ont fait une novelle parodie, qui cartonne sur les réseaux sociaux ! On était censé avoir peur du virus, mais le pangolin est tellement mignon et son nom est déjà si drôle qu’il y avait une sorte de hiatus entre la terreur de la pandémie et cet animal gentil. Les chaînes d’info en continu se sont ruées sur le « phénomène » et le quatuor a même eu droit au JT de TF1. Ils reprennent Jacques Brel France Gall, Françoise Hardy Brassens, Francis Cabrel Les Beatles, le Youki Ils nous chantent nos travers Les joies du confinement Et soulignent les impairs Du gouvernement. Lire la vidéo Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Mais Voyez aussi une autre parodie des Goguettes. Le compteur de vues sur YouTube, d’ordinaire fatigué à l’approche des 100 000, poursuivait sa course folle.

Publié le 15 mai 2020 à 23h39 - Mis à jour le 16 mai 2020 à 05h36. Et dire qu’avant le confinement, les Goguettes se désespéraient de décrocher un passage dans les médias en prévision de leur première « grande » date parisienne : La Cigale, le 7 avril. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Privés de tournée à cause de la crise sanitaire, ils ont cartonné sur internet en publiant des reprises parodiques de Jacques Brel ou encore Francis Cabrel. Les Goguettes, « T’as voulu voir le salon » : Les Goguettes, « Ô postillons maudits ! 06:02, Lire la vidéo Le pilotage serré d’Air France pour éviter le pire, Audiovisuel : le gouvernement prêt à faire passer à la caisse Netflix et les autres plates-formes, Engie : « Un contrat de gaz qui sent le soufre et pourrait bien prendre l’eau », Energies renouvelables : « Ce sont les Etats-Unis qui vont probablement encore gagner la course ».

Les Goguettes sont séparés, confinés, mais n’ont jamais eu autant de succès. » (Aurélien)Le déclic : « L’idée de départ était de faire un éloge de la paresse. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. / Où qu’il était donc le drôle de machin ? 05:20, Lire la vidéo Sur l’air de En cloque, de Renaud. En temps normal,…, 3 octobre 2020, les concerts de la MJC de Venelles, Léopoldine HH trio, Là !…, On en rêve, on en demande encore, On se lève, cap sur le sémaphore,…, Evidemment qu’on vole en fixant les nuagesLa lingerie des femmes aux fenêtres des cagesEt…, Les Goguettes (en trio mais à quatre) (photo non créditée), Sur l’air de La bicyclette, d’Yves Montand, Coincé dans ton appartementTu peux te payer du bon tempsSur InternetTu y retrouves de bons copainsComme Clémence et AurélienPis aussi Stan et ValentinAh quelle fête !C’est une bande de joyeux drillesCes trois garçons et cette filleEt c’est rien chouetteIls s’amusent comme des cadorsA r’mettre à jour des tubes en orHistoire de changer le décorC’est les Goguettes, Sur l’air de La Java des bombes atomiques, de Boris Vian, Faisons si vous le voulez bienPour avoir l’air malinUn petit cours d’histoireJadis on appelait « goguette »Une société secrèteQui, quand tombait le soirChantait sur des airs très connusDes chansons de leur cruA teneur politiqueC’était une forme de rébellionUne manifestationDe l’esprit anarchique, Ainsi aujourd’hui, les GoguettesComme leurs glorieux ancêtresOnt le cœur à l’ouvrageArmés d’une langue bien verteD’un piano alerteEt d’un sourire sauvageIls commentent l’actualitéD’un regard amusé,D’une voix impertinentePour offrir à leurs auditeursTrois minutes de bonheurDe joie intelligente, Et puis c’est tellement marrantQu’on les r’passe immédiatement, Sur l’air de La maladie d’amour, de Michel Sardou, Elle court, elle courtLa pandémie, elle courtElle court, elle se répandElle envahit tous les écransIls chantent, ils chantentLes Goguettes, ils enchantentMême les cœurs endurcis,Les pisse-vinaigre, les rabougris, Ils reprennent Jacques BrelFrance Gall, Françoise HardyBrassens, Francis CabrelLes Beatles, le YoukiIls nous chantent nos traversLes joies du confinementEt soulignent les impairsDu gouvernement, Maint’nant les GoguettesOn les d’mande partoutDes quasi-vedettesC’est fouAvec leurs vidéosMontées à l’arracheZ’ont gagné l’gros lotLa vacheComme c’était tentantDe laisser une traceAvant que le tempsEffaceVoilà le dessertUn CD bonnardAvant les concertsPlus tard, Sur l’air de L’orage, de Georges Brassens, Je vais stopper ici ma petite chroniqueEn rêvant qu’elle aussi fasse des millions de clicsEt qu’elle transmette à tous l’envieD’écouter les Goguettes, de goûter leurs chansonsAfin que nos lascars écoulent par camionsLeur Temps béni d’ la pandémie.

Retrouvez le meilleur de Télérama avec nos quatre newsletters : La Quotidienne, Télérama Sortir Grand Paris, Télérama Soirée (abonné) et Télérama Week-end (abonné), Festivals 2020 : rock, électro, jazz ou chanson… voici les rescapés de l’été. Le quatuor, qui tourne sur scène depuis dix ans, a vu sa notoriété exploser avec leur reprise sur les réseaux de « Vesoul », de Jacques Brel, rebaptisée « T’as voulu voir le salon ». Les Etats-Unis de Trump sont-ils encore le gendarme du monde ? ,