Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les États-Unis, après quinze ans de lutte pour l'indépendance et 37 000 morts, avait décrété un cessez-le-feu en 1999 avec l'ancien gouvernement. Ses parents l'envoient étudier dans une école religieuse qui forme des imams et des prédicateurs, un lycée İmam hatip. Edmond Farhat, nonce apostolique à Ankara, a affirmé que la liberté religieuse n'existe que sur le papier dans ce pays. Ces propos suscitent des sympathies dans la communauté turque, mais provoquent un tollé dans la droite allemande et relancent le débat sur la politique d'intégration des immigrés, alors que l'Allemagne a décidé de réduire les cours de langue turque et de durcir les conditions du regroupement familial[103]. En 2018, malgré son côté clivant et les contestations dont il fait l'objet, Recep Tayyip Erdoğan reste souvent considéré comme l'homme politique le plus populaire en Turquie[35]. Erdoğan a proposé le 2 mai 2005 lors d'un voyage officiel en Israël et dans les territoires palestiniens de servir de médiateur dans le conflit israélo-palestinien. Au milieu des années 1970, il adhère et devient président de la section stambouliote de l'Organisation de jeunesse du Parti du salut national, le MSP, parti islamiste alors dirigé par Necmettin Erbakan. Candidat unique, il est alors élu[33]. En décembre 2017, Erdogan est en visite officielle en Grèce, ce qui constitue la première visite d'un chef d’État turc depuis 65 ans[115]. Les élections municipales turques de 2019 (2019 Türkiye Cumhuriyeti Yerel Yönetimler Seçimi) se sont tenues le En 2015, 15 chaînes de télévision sont ainsi saisies ou interdites d’émettre par le pouvoir, des centaines de journalistes sont sous le coup de poursuites pour avoir « insulté le président ». Considérez son contenu avec précaution. Cela n'a pas empêché Erdoğan de dénoncer la politique jugée musclée des gouvernements d'Ariel Sharon et de Benyamin Netanyahou. La Turquie a affronté la plus grave crise financière de son histoire récente en 2000 et en 2001. En 2013, la construction d'une soixantaine de centrales à charbon est en cours ou en projet. Conformément à la Constitution, le président de la Grande Assemblée nationale de Turquie Hüsamettin Cindoruk assure l'intérim. Il est réélu à l’issue de l’élection présidentielle anticipée de 2018 et inaugure un régime présidentiel. N'occupant aucun poste politique hormis celui de président général de l'AKP, il est considéré comme le dirigeant de fait du gouvernement, faisant la tournée des capitales européennes tandis que son bras droit Abdullah Gül occupe le poste de Premier ministre[20]. Turquie : vers un retour des pogroms anti-alévis ? Une affiche électorale du président turc Recep Tayyip Erdogan («Istanbul est une histoire d'amour pour nous»), le 26 mars 2019 à Istanbul / AFP Cette élection lui permet de continuer de diriger le pays, cette fois-ci comme président de la République, malgré les critiques concernant le fait que la Turquie devienne une autocratie. Souvent décrit par les observateurs comme un potentiel rival de M. Erdogan à la présidentielle de 2023, M. Imamoglu a infligé une humiliante défaite au chef de l'Etat lors des élections municipales de 2019, en mettant fin à 25 ans de règne des islamo-conservateurs à la tête de la plus grande ville de Turquie. L'opposition de gauche fait surtout les frais de ces procès, comme en 2011 le journal « Aydınlık »[66],[67][réf. chef d'État, du pouvoir exécutif et du gouvernement de la Turquie, Fonctions militaires et situations de crise. Ainsi, à partir de 1996, alors qu'Erdoğan est maire de la ville, quelques établissements publics dépendant de la municipalité ne servent plus d'alcool. Pendant la guerre en Irak, le gouvernement américain avait demandé la permission de survoler le territoire turc, ainsi que le déploiement de 62 000 soldats américains dans le pays. À une journaliste étonnée de cette dernière mesure, il répond : « Je suis l'imam d'Istanbul »[17]. Même si Israël s'est aussitôt opposé à la proposition du Premier ministre turc par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Silvan Shalom, les tensions ont nettement baissé. De son côté, le site officiel du parti AKP, que préside Erdogan, affirme que le chef de l’État aurait suivi des études à la « faculté de sciences économiques et commerciales », alors même que celle-ci n'existait pas à l'époque et que son intitulé diffère de celui qui figure sur la photo du diplôme publié par l’université de Marmara[10]. En pleine campagne en début d'année pour le « oui » au référendum constitutionnel turc de 2017, Erdoğan envoie plusieurs de ses ministres faire des meetings dans l'Union européenne afin d'enjoindre aux Turcs de l'étranger de voter. L'élection se déroule uniquement dans cette ville et finalement il entre à la Grande Assemblée nationale de Turquie comme député de Siirt et devient chef du gouvernement à partir de mars 2003[21]. Mais le procureur qui menait l'enquête à son sujet a été dessaisi du dossier, ce qui a provoqué l'indignation du Conseil supérieur des juges et des procureurs, Erdoğan étant accusé de vouloir « étouffer » l'affaire. Le président peut « nommer les membres de la Cour constitutionnelle, un quart des membres du Conseil d'État, le procureur général de la République près la Cour de cassation et le procureur général adjoint de la République près la Cour de cassation, les membres de la Cour de cassation militaire, les membres du Tribunal administratif militaire supérieur ainsi que les membres du Conseil supérieur des juges et des procureurs »[8]. Ce type de lycée est très prisé en Turquie par les familles traditionalistes, même s'il ne se destine pas nécessairement à la carrière d’imam. Le 27 mars 2010, le Premier ministre turc déclare que « considérer Jérusalem comme la capitale indivisible de l'État hébreu, comme le font les Israéliens, est une folie. Il encourage les universitaires et scientifiques turcs à inciter plus de personnes à s'intéresser au sujet pour ne pas laisser la place à des propagandes qu'il qualifie de « racistes et populistes ». Il est le Chef d'état-major général[7]. Au milieu des années 1970, Erdoğan, écrit, dirige et interprète le rôle principal d'une pièce de théâtre avant-gardiste et conspirationniste intitulée Maskomya (comprendre Mas-Kom-Ya - en turc, Mason-Komunist-Yahudi ou Maçon-Communiste-Juif en français), qui présente la franc-maçonnerie, le communisme et le judaïsme comme des périls menaçant la Turquie[14],[15]. Ainsi, Erdoğan affirme avoir obtenu un diplôme après quatre années d’études à la « faculté des sciences économiques et administratives » de l’université de Marmara, à Istanbul, ce que l’établissement en question a confirmé, alors que son recteur était un ancien camarade de classe du président[11],[12]. « Turquie : conseil de sécurité à Ankara avant une "décision importante" », « À l'école, de nouveaux programmes islamo-nationalistes », « Chapitre 5. Dans ces deux cas, la fonction d'intérim est exercée jusqu'à ce que le titulaire légitime de la fonction reprenne son poste[12]. Il assure que les Pays-Bas « paieront le prix fort » s'ils empêchent sa venue ; le Premier ministre néerlandais Mark Rutte affirme faire face à du « chantage » et fait retirer à l'avion du gouvernement turc le droit d'atterrir[120]. En 2015, l'orientation économique voulue par Erdoğan demeure sujette à interrogations dans un pays qui connaît des déséquilibres macroéconomiques importants, en particulier déficits extérieurs et inflation[76]. […] Vous avez tué des gens. Erdoğan n’a pas changé radicalement la politique de la Turquie vis-à-vis de l'État d'Israël qui reste un allié majeur. »[126]. Si une telle majorité n'est pas obtenue au premier tour, un second tour de scrutin a lieu le deuxième dimanche suivant. Dans le même temps, l'AKP d’Erdoğan remporte une majorité relative aux élections législatives et la majorité absolue avec le MHP dans le cadre de l'Alliance populaire[41]. Si le poste devient vacant plus d'un an avant les élections générales, le président nouvellement élu demeure en fonction uniquement jusqu'à celles-ci. À l'automne de 1999, Erdoğan quitte le Parti de la vertu (FP), qui a succédé au Parti du bien-être (RP), et se prononce en faveur d'une séparation de la religion et de l'État (en Turquie, les imams sont des fonctionnaires affiliés au directorat des Affaires religieuses, lui-même dépendant directement du Premier ministre). Il est le commandement en chef des Forces armées turques au nom de la Grande Assemblée nationale de Turquie et décide de se servir des Forces armées turques[7]. Le noyau dur de l'AKP est constitué par l'aile modérée du Parti de la vertu, interdit la même année. 20/03/2019 - 06:08 L'attentat en Nouvelle-Zélande visait en fait la Turquie, déclare Erdogan. Guillaume Perrier, « Erdogan, la folie des grandeurs », Arielle Thedrel, « Guerre fratricide chez les islamistes turcs », in, Nare Hakikat, « Rattrapé par les affaires, Erdogan dénonce une conspiration contre la Turquie », in, Laure Marchand, « Turquie : le parti d'Erdogan plonge dans la tourmente », in. La mise en œuvre de ces réformes s'est toutefois heurtée aux résistances de l'appareil d'État et sont fortement remises en question à l'approche des années 2010 par les intellectuels turcs et l'Union européenne, dont l'écrivain et prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, le musicien Fazıl Say ou le peintre Bedri Baykam qui voient en Erdoğan un despote qui fait sauter un à un les verrous de la laïcité afin d'instaurer un régime islamiste et personnel. Nous n’allons pas nous abaisser à ce niveau. C’est d’un niveau et d’un manque de style incroyable. Des manifestations prennent alors place à Istanbul et Ankara devant le consulat et l'ambassade des Pays-Bas : divers projectiles sont lancés et la police anti-émeute turque doit protéger les bâtiments bien qu'un homme soit parvenu à monter sur le toit de l'ambassade et décrocher le drapeau qui y était installé[122]. Les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix au premier tour peuvent se présenter au deuxième tour de scrutin, et le candidat qui obtient la majorité des suffrages exprimés est élu.[...] Depuis 2007, le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois, au suffrage direct. Le commissaire européen chargé de l'élargissement, Olli Rehn, a d'ailleurs averti par écrit le gouvernement turc que la liberté religieuse appliquée en Turquie ne répondait pas encore aux critères fixés par l'Union. En cas de vacance, à la suite d'un décès, une démission ou autre, le vice-président de la République assure l'intérim jusqu'à ce qu'un nouveau président de la République soit élu à l'issue d'un scrutin anticipé convoqué dans les quarante-cinq jours[12]. « Il y a là des atrocités, des centaines de personnes sont tuées, et un millier sont blessées. Il est réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle anticipée de 2018, avec 52,6 % des voix[36]. En 2014, pour la première fois depuis 1915, la Turquie, par le biais d'un communiqué officiel publié sur le site du Premier ministre, présente ses condoléances aux Arméniens pour les massacres de 1915[119]. La désignation d'un candidat, qu'il soit choisi parmi les députés ou pas, exige une proposition écrite de 20 membres de l'Assemblée. Selon elles, « plus de 200 femmes ont été tuées en Turquie par leur mari ou leur compagnon depuis le début de l'année »[44]. Elle effectue un rapprochement avec la Grèce et reste un partenaire économique et politique important de l'Union européenne. Lors d'une visite en Géorgie en 2004, Recep Tayyip Erdoğan déclare être issu d'une famille géorgienne, originaire de Batoumi, et ayant émigré à Rize . Le gouverneur de la Banque centrale de Turquie limogé ... Quatrième gouverneur depuis juillet 2019. Les épurations reprennent aussitôt après le scrutin, notamment dans les rangs de la police[34], où des poursuites sont engagées contre 11 000 policiers. Il « signe les décrets, gracie les individus ou réduit leur peine pour cause de maladie chronique, d'infirmité ou de sénilité, nomme les membres et le président du Conseil de contrôle d'État, charge le Conseil de contrôle d'État de missions d'étude, d'enquête et de vérification, [et] les membres du Conseil de l'enseignement supérieur, désigner les recteurs d'université »[7]. Il est cofondateur du Parti de la justice et du développement, Premier ministre de 2003 à 2014 et président de la République de Turquie depuis 2014. Le port du voile dans les universités, après plusieurs tentatives infructueuses (véto de la cour constitutionnelle, menace de dissolution) a été autorisé en février 2008 par la Grande Assemblée nationale de Turquie. Dans un contexte diplomatique également crispé entre la Turquie et l'Allemagne, portant notamment sur les critiques de Berlin sur l'autoritarisme grandissant du régime turc, Recep Tayyip Erdoğan demande aux Turcs d'Allemagne (3 millions de personnes, dont 1,2 million de binationaux) de ne pas voter pour la CDU, le SPD ou les Verts lors des élections fédérales de 2017, partis qu'il considère comme « ennemis de la Turquie »[128]. Cependant, la controverse ressurgit peu d'années plus tard, lorsqu'il donne l'ordre aux gouverneurs, en 2016, de fermer les uniques écoles kurdes de certaines régions[83]. Après la fusillade d'Orlando du 12 juin 2016, « Yeni Akit » a titré son article à propos de cette tuerie de masse perpétrée dans une boîte de nuit gay : « 50 pervers tués dans un bar »[75]. »[107], faisant ainsi allusion à un dommage collatéral controversé sur lequel Israël et l'organisation Human Watch avaient enquêté[108],[109]. Il a envoyé une lettre publique dans laquelle il appelle explicitement à respecter les droits des minorités chrétiennes et juives, à respecter leur clergé et à éviter les commentaires discriminatoires. Murat Cetinkaya, à Ankara, le 19 avril 2016. Il avait rencontré cette dernière au cours d'un meeting du parti islamiste Selamet, alors qu'elle militait au sein d'une organisation féminine proche, l'Association des femmes idéalistes (mouvement proche des ultranationalistes des Loups gris, eux-mêmes proches du MHP), quelques mois plus tôt. En décembre 2014, un lycéen turc de 16 ans avait été arrêté et inculpé pour « insulte au président »[93]. Kadri Gürsel, interviewé par Adrien Jeaulmes, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, élection présidentielle anticipée de 2018, lignes de transport de passagers du Bosphore, première élection du chef de l'État turc au suffrage universel direct, Purges suivant la tentative de coup d'État de 2016 en Turquie, Comité pour la Protection des Journalistes, triple assassinat à Paris de femmes activistes kurdes liées au PKK, troisième opération militaire turque en Syrie, construction de trois centrales nucléaires, intervention militaire saoudienne au Yémen, République autoproclamée turque de Chypre Nord, Université nationale Taras-Chevtchenko de Kiev, Université internationale islamique de Malaisie, Institut des relations internationales turkmène, https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=tr&u=https://www.biyografi.info/kisi/recep-tayyip-erdogan&prev=search, https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=tr&u=https://www.tr724.com/erdogan-diplomasi-cumhurbaskanligi-ve-gasp-ettiklerinin-iadesi/&prev=search, Turquie : Erdogan et le mystère du diplôme, "Maçons, communistes, juifs" : quand Erdogan était comédien, "Antisemitism in the Turkish Media (Part III): Targeting Turkey's Jewish Citizens". Sa politique poursuit la politique entreprise par les anciens gouvernements, c’est-à-dire mettre fin au protectionnisme d'État et libéraliser les échanges commerciaux, en abaissant les droits de douane, et en supprimant les quotas sur les importations. Lors de l'opération Arc-en-ciel, en mai 2004, qui fut déclenchée dans la ville de Rafah, Erdoğan a dénoncé la « terreur d’État » israélienne. Erdogan se défend, sur l'utilisation des réserves de la banque centrale de Turquie. L'article 103 de la Constitution dispose que le président doit prêter serment devant la Grande Assemblée nationale de Turquie[5]. À la rentrée 2017, les programmes scolaires sont modifiés dans certaines classes (avant d'être étendus à toutes l'année suivante). Erdoğan considère que ce sujet est utilisé par l'Occident comme prétexte pour contrer l'inévitable ascension économique et politique de la Turquie[118]. D'autres lois et articles de code répressifs envers la presse sont restés inchangés[50]. Erdoğan estime toutefois qu'il faut introduire en Turquie une plus grande liberté religieuse. Le parti retrouve ainsi la majorité absolue à la Grande Assemblée nationale qu'il avait perdue après le scrutin législatif de juin 2015. « L'élection du président de la République a lieu dans les soixante jours précédant le terme du mandat du président en exercice, ou dans les soixante jours suivant la vacance de la présidence pour quelque raison que ce soit.Lors des élections présidentielles au suffrage universel, le candidat qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés est élu président de la République. La décision du président Erdogan laisse peu de place au doute sur le fait qu'il détient tous les pouvoirs en Turquie et que cela se traduira par une baisse des taux (de la banque centrale). La tentative de coup d'État de 2016 renforce la position d'Erdoğan et conduit à des purges avec plus de 50 000 arrestations dont des députés de l'opposition et au licenciement de plus de 100 000 employés du secteur public, ainsi qu'à la mise en place de réformes sécuritaires et à une présidentialisation du régime. Le gouvernement effectue un rapprochement historique avec l'Arménie à l'occasion d'une rencontre de football en 2010. nécessaire]. Le passage d'Erdoğan au pouvoir est marqué par la libéralisation de l'économie et la diminution du nombre de fonctionnaires. Sa victoire est nette (52 % des voix dès le premier tour), des accusations de trucage et de nombreux médias l'annonçant vainqueur dès le début de la campagne. Des intellectuels dénoncent également l'affaire Ergenekon, qui serait un prétexte pour faire taire l'armée, rempart traditionnel contre l'islamisme dans le jeu d'influence politique dans le pays, et pour faire disparaître une opposition laïque journalistique de plus en plus virulente contre le régime. Il continue à gonfler. À sa sortie, le 24 juillet 1999, Erdoğan change radicalement de tactique et renonce à affronter les militaires[17]. C’est totalement inacceptable. Par la suite, six députés démissionnent, une première dans l’histoire du parti, ne manquant pas au passage de critiquer le Premier ministre. Vous en verrez l'exemple dans l'Allemagne d'Hitler. Erdoğan a notamment déclaré : « Je pense que vous devez vous sentir un peu coupable. Vous en verrez l'exemple dans l'Allemagne d'Hitler. Malgré les accusations de nettoyage ethnique qui s'accumuleront contre lui[84], il commandite l'intervention des forces armées turques en Syrie à travers l'opération Bouclier de l'Euphrate (2016-2017), puis l'opération Rameau d'olivier (2018) autour d'Afrine, chef-lieu administratif à population majoritairement kurde jusqu'alors tenu par les YPG, ainsi que de multiples interventions de l'armée turque en zones à peuplement kurde du nord de l'Irak[85]. Au cours des années de pouvoir d'Erdoğan la Turquie n'a cessé d'accentuer le caractère restrictif de sa politique en matière de liberté d'information et a en conséquence soulevé de nombreuses critiques d'ONG internationales[51].