Le choix thérapeutique s'effectue lors d'une réunion de concertation pluridisciplinaire (comme pour tout cancer). En 1902, Dorothy Reed[12] et Carl Sternberg[13] décrivent les cellules caractéristiques du lymphome de Hodgkin : les cellules de Hodgkin, mononucléées, et les cellules de Reed-Sternberg, polynucléées. principes de la D'autres facteurs pronostiques sont également considérés et peuvent être utilisés pour la statification des patients : Dans cette étude un patient n'ayant aucun de ces facteurs a une chance de survie à 5 ans de 84 %. Z. Heilkunde, 1898, 19: 21-90. Actuellement, il est considéré qu'une forme localisée ne doit pas être traitée par une radiothérapie exclusive (le traitement combiné permet de délivrer une irradiation moins intensive) ; que les formes étendues, stade IV en particulier, doivent être traitées le plus souvent, au moins chez l'adulte, par une chimiothérapie exclusive (afin d'éviter une irradiation étendue) ; et que les patients bon répondeurs précoces à la chimiothérapie peuvent sans doute ne pas être irradiés (évaluation en cours). La maladie de Hodgkin regroupe les cancers qui apparaissent dans les ganglions lymphatiques et se propagent ensuite aux régions voisines.Les ganglions lymphatiques sont de petits organes qui se trouvent dans diverses régions du corps, comme les aisselles, l'aine, l'arrière de l'abdomen et le cou. [Consulté le 7 septembre 2010]. offres commerciales personnalisées. Johns Hopkins Hosp Rep, 1902, 10: 133-193, Sternberg C. Übe r eine eigenartige unter dem Bilde der Pseudoleukämie verlaufende Tuberkulose des lymphatischen Apparates. La survenue d'un autre cancer (poumon, thyroïde, ORL, peau, sein....), d'une leucémie ou d'un second lymphome est possible. Un des moyens de réduire l'intensité de la radiothérapie est de l'associer à une chimiothérapie. La première tentative de chimiothérapie date de 1947 avec un dérivé du gaz moutarde[14] avec un succès très relatif. Dans cette affection, les ganglions augmentent de volume du fait du développement en leur sein de cellules spécifi… À noter que la présence de signes B, ou d'une extension par contiguïté, peut à elle seule imposer un changement de groupe thérapeutique. En France, il existe une thérapie ciblée ayant l’AMM (autorisation de mise sur le marché) pour traiter le lymphome de Hodgkin, avec des indications bien précises. Accessible sur google scholar. Le lymphome de Hodgkin (LH) ou lymphome hodgkinien (par opposition au lymphome non hodgkinien) est un type de lymphome (cancer du système lymphatique) caractérisé par la présence de grandes cellules atypiques, les cellules de Reed-Sternberg. Il est également indiqué dans le traitement du lymphome anaplasique à grandes cellules systémique (LAGCs) récidivant ou réfractaire chez l'adulte.
Ses synonymes incluent « maladie de Hodgkin-Paltauf-Sternberg », « Hodgkin », « lymphome hodgkinien », « granulomatose maligne », « lymphogranulomatose maligne » et « cancer des ganglions ». exercer vos droits Par ailleurs ces cellules n'expriment pas de marqueurs typiques d'une origine lymphoïde B ou T. La démonstration que toutes les cellules tumorales portent des réarrangements des gènes des immunoglobulines avec présence par ailleurs des mutations somatiques caractéristiques de la lymphogenèse B traduit le fait que ces cellules sont originaires des centres germinatifs du ganglion. www.cma.ca. Dans les cellules RS sont exprimées trois protéines virales (EBNA1, LMP1 et LMPA2) et aussi deux ARN non codants. Les principaux effets secondaires de la radiothérapie sont : le défaut de croissance de la zone irradiée chez l'enfant, les atteintes thyroïdiennes (hypothyroïdie, cancer), l'insuffisance ovarienne (ménopause précoce voire stérilité quand les ovaires sont dans le champ d'irradiation et n'ont pas été déplacés avant celle-ci), les atteintes coronaires : sténose des artères (angor, infarctus du myocarde), etc. Quels sont les principaux traitements de la maladie de Hodgkin ? Certains protocoles utilisent une approche de double autogreffe. Dans 4 cas sur 5, la maladie de Hodgkin se signale par l'apparition de ganglions augmentés de volume (petites boules sous la peau), ou adénopathies, au-dessus des clavicules (ganglions sus-claviculaires), au niveau du cou (ganglions cervicaux), de l'aine (ganglions inguinaux), des aisselles (ganglions axillaires).
L'anatomopathologiste classera également le lymphome de Hodgkin en un de ses sous-types histologiques (cf. Jaffe ES.The 2008 WHO classification of lymphomas: implications for clinical practice and translational research. nécessaire]. Cette maladie se manifeste par une augmentation de volume des ganglions due à un envahissement cellulaire particulier, des lymphocytes B anormaux. Le virus d'Epstein-Barr - responsable de la mononucléose infectieuse - semble jouer un rôle dans certaines formes de lymphome de Hodgkin. un bilan sanguin comportant un dosage des LDH, un hémogramme, un bilan hépatique, un bilan martial, une électrophorèse des protides et un bilan inflammatoire ; il permet de réunir les éléments de l'index pronostique (cf. mais aussi les tumeurs malignes (cancer du sein, ostéosarcome, etc.) Le lymphome de Hodgkin peut être classé en quatre sous-types histologiques en fonction des données de l'examen anatomopathologique. La maladie de Hodgkin est un des 2 types de cancer du système lymphatique. L'augmentation de taille des ganglions lymphatiques (adénopathies) est le signe le plus fréquent ; les adénopathies sont fermes, mais indolores (en dehors des classiques mais rares douleurs à l'ingestion d'alcool) et non inflammatoires. Depuis 1980, l'incidence annuelle diminue chez les hommes alors qu'elle est en augmentation chez les femmes : +3,3 % par an de 2000 à 2005[8]. La maladie de Hodgkin correspond à l'augmentation de volume des ganglions, liée à leur envahissement par des cellules spécifiques de la maladie(cellules de Reed-Sternberg). Cette identification tardive, plus de 150 ans après la description de la maladie, est due au fait que ces cellules tumorales ne représentent le plus souvent que 1 % de la masse tumorale, majoritairement constituée d'un infiltrat cellulaire réactionnel.