Depuis la fin de la Première Guerre mondiale et suite au génocide arménien, le Moyen-Orient est largement marqué par l’influence occidentale. Ce changement radical de régime, largement préparé par le gouvernement des Jeunes-Turcs des années 1908 et suivantes, sera le point d'orgue d'un processus révolutionnaire connu dans les années qui suivront sous le terme de kémalisme. Ainsi, les régions arabophones du Proche-Orient s'émancipent et sont placées pour certains d'entre elles, sous mandat de la Société des Nations qui les confie à la France (Liban et Syrie) et au Royaume-Uni (Irak et Palestine). Dans les années 1920 et 1930, les Français contrôlent la En représailles, les notables de la ville sont pendus publiquement par les forces kémalistes. Les Grecs ayant envahi l'Asie Mineure en 1920, Mustafa Kemal mène contre eux et leurs alliés anglais la guerre d'indépendance (1920-1922) ; les victoires remportées sur les Grecs permettent aux Turcs, par le traité de Lausanne (24 juill. L'inévitable guerre civile éclate dans toute sa brutalité. La guerre d'Indépendance aura pour conséquence de provoquer la chute du sultanat turc et du système ottoman antérieur, lequel sera remplacé par la République de Turquie. Ses effectifs sont très faibles et elle est aux prises, dès janvier 1920, avec les plus grosses difficultés sur les confins turcs. Par ailleurs, la police, le système fiscal, les douanes, la poste, les eaux et forêts, la flotte marchande, les écoles privées et publiques doivent être soumis au contrôle permanent des Alliés. Des commissions sont aussi créées afin de dissoudre intégralement l'armée ottomane pour la remplacer par une force de gendarmerie. De leur côté, les alliés proposent, le 11 mai 1920, le traité de paix dit de Sèvres que le gouvernement Après la Première Guerre mondiale, le sandjak autonome d’Alexandrette, tout en gardant l’autonomie administrative dont il jouissait, fut rattaché en 1920 au gouvernement d’Alep. Jacques Thobie, « De Constantinople à Ankara : d’un empire piétiné à une république respectée ». This decision can be reversed. 1920 : Europe du Nord. Mais pour les Turcs, qui refusent le dépecage de leur pays et les Français qui, présents en Syrie, occupent une partie du sud de la Turquie, la guerre continue. Le 18 novembre 1918, la flotte franco-anglaise entre dans le port d'Istanbul. "En novembre 1919, à la suite d'un accord franco-anglais, nos troupes relèvent les britanniques dans la partie du territoire réservée à la France. Entre autres, les finances du pays doivent être administrées par des commissions étrangères, et une grande part des ressources doit être affecté en priorité aux frais d'occupation et au remboursement des indemnités dues aux Alliés. 1919-1931 : les fascismes et la vague autoritaire en Europe dans les années 1920 - La détresse née de la Grande Guerre entraîne les Etats fragiles d'Europe centrale et méridionale à confier leur destin à des hommes providentiels. Une armée française du Levant est alors constituée sous les ordres du général Gouraud. Arrêtez de bander à l'idée qu'il y ait une guerre en Europe. 1920 : France. Dès lors, Mustafa Kemal considère le sultan comme une marionnette des Alliés et propose l'abolition du régime monarchique. Le 1er janvier 1920, le 22e Bataillon de Chasseurs, est désigné pour surveiller les élections devant avoir lieu au Schleswig concernant le rattachement de la région au Danemark ou à l'Allemagne. La Turquie ottomane dépecée à Sèvres. Au début de 1917, les Britanniques commencent la conquête difficile de la Palestine. Les détroits sont placés sous le contrôle d'une commission internationale. De vigoureuses offensives sont déclenchées dès octobre ; la plaine de Cilicie est dégagée : Aïn-Tab occupé par les Turcs est assiégé et tombe en février 1921 ; c'est la fin des opérations actives sur ce front. Alep et Homs sont occupés simultanément. Le Moyen-Orient a été découpé en cinq zones dont une "zone française, d'administration directe formée du Liban actuel et de la Cilicie (Turquie d'Asie) " (France archives, Haut-Commissariat en Syrie et Cilicie, et campagne d'Afrique (1919-1927)). Ils ne cessent qu'en 1921. La durée du service militaire actif est réduite à 12 mois. Novembre 1918, la guerre continue en Turquie, Turan Fotoğrafhanesi, un studio des années 1920, Sebah (Pascal), Femme assise, photo, entre 1873 et 1877, Naamé, J., négociant en timbres et en cartes postales, vers 1900, Derarsen, Krikor, et le studio Parnasse, photographe portraitiste, autour de 1900, La Turquie à l'Exposition universelle de Londres, 1851, Eudel, Paul, Constantinople, Smyrne et Athènes, journal de voyage, 1885, Haut-Commissariat en Syrie et Cilicie, et campagne d'Afrique (1919-1927), https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-sirice-2016-3-page-29.htm, https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-l-institut-pierre-renouvin1-2008-1-page-27.htm, http://www.turquie-culture.fr/pages/histoire/relations-franco-turques/cilicie-tarse-octobre-1920.html, France et Cilicie, les provinces de Mersin et d'Adana vues par les Français, 1880-1920, Timbres français et turcs en Cilicie en 1919-1920, Carte de la Cilicie au début du XIXe siècle, Notes sur l'histoire de la géographie cilicienne, La Cilicie dans la première moitié du XIXe siècle vue par un Anglais, Barker, William Burckhardt (vers 1810-1855), Exploration archéologique de la Cilicie (suite), Hasanaliler kilisesi, une église du VIe siècle en Cilicie, Aveugle mendiant, carte postale, début XXe siècle, Cosima Flateau, La sortie de guerre de l’Empire ottoman. Treize jours après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, une nouvelle attaque djihadiste a endeuillé la France, cette fois aux alentours de la basilique de Nice. Paul Dumont et Jean-Louis Bacqué-Grammont (dir.). Les relations entre la France et la Turquie sont au plus bas depuis la première guerre mondiale. Quelques jours plus tard, une division kémaliste entière est exterminée par l'Armée du Calife qui vient de conquérir une douzaine de grandes villes turques. Un « territoire autonome des Kurdes » englobant le Sud-Est de l'Anatolie est également constitué (articles 62 à 64 du traité), placé sous zone d'influence française pour la partie occidentale et britannique pour la partie orientale. Or la mobilisation a un coût journalier. Celui-ci refuse alors catégoriquement les clauses du traité de Sèvres. Le sultan, relayé par les hodja et les religieux, exhorte alors les Turcs à prendre les armes contre les nationalistes de Mustafa Kemal, présentés comme les « ennemis de Dieu ». Remove Cookies À Konya, les loyalistes arrachent les ongles et écartèlent les partisans de Mustafa Kemal. Le conflit peut être grossièrement divisé en trois phases : De l'Empire ottoman à la République de Turquie Dans : A l'Est la guerre sans fin 1918-1923 - pp. Ce n’est que le début. Vous pouvez les désactiver en cliquant sur "Refuser". Le sultan Mehmed VI voyant son autorité s'effriter, met à prix la tête de Mustafa Kemal Pacha, dont la popularité ne cesse de grandir en raison de son refus intransigeant de ce traité. Il ne reste à l'Empire ottoman que 783 562 km2 kilomètres carrés (soit environ 23 % des 3 400 000 km2 d'avant la guerre)[18], et un système de « garanties » vient limiter sa souveraineté sur ce territoire restant et notamment sur les détroits stratégiques du Bosphore et des Dardanelles. Le traité sanctionne la défaite militaire grecque en Asie … Australia Moustafa Kémal et la politique anglaise en Orient, The Western Question in Greece and Turkey, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_d%27indépendance_turque&oldid=181674724, Article contenant un appel à traduction en turc, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en allemand, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Non reconnaissance par les indépendantistes turcs du. Le 29 avril 1920, un Comité exécutif est élu. Le mouvement s'inverse, et les soldats de l'Armée du Calife décident l'arrêt des combats. À l'issue de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman étant l'un des Empires centraux, se retrouve dans le camp des pays vaincus, comme ses alliés l'Empire allemand, l'empire d'Autriche-Hongrie et le royaume de Bulgarie. La Seconde Guerre mondiale met fin à la IIIe République qui est remplacée en France par le régime de Vichy, contesté par la Résistance et par la France libre, constituée des Français ayant refusé l'armistice et continuant le combat à l'extérieur.
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