On compare ici les réponses de l'ensemble de la population française avec la fraction musulmane pratiquante. Selon Olivier Roy, en France, et plus généralement en Europe, la catégorie « musulmans » est une catégorie « néo-ethnique » non associée à la religiosité (on peut donc parler éventuellement de « musulmans athées ») mais à une identité « acquise par la naissance et l'origine ». Coming to Terms: Fundamentalists or Islamists? En 1536, l'alliance franco-ottomane qui durera jusqu'à la campagne d'Égypte en 1798, tente de mettre fin au corso des barbaresques. L'INED et l'Insee estimaient à 8 % les musulmans dans la population française en 2010. La communauté musulmane française est ainsi la première en Europe. Cette dernière se perçoit sous deux formes : la conversion appelée aussi réislamisation[66] ou musulman « reborn »[67] et la conversion par mariage[68]. Par ailleurs, on observe un recul de la consommation déclarée d'alcool au sein de cette population (entre 35 et 39 % entre 1989 et 2001, 32 % en 2011, 22 % en 2016), et le port du voile par les femmes a augmenté (35 % disaient porter le voile en 2016 contre 24 % en 2003)[94]. Sur une plus longue période, les réticences des Français non-musulmans vis-à-vis de l'islam sont de plus en plus grandes : en 1989, 33 % des sondés se disaient favorables à la construction des mosquées. nécessaire]. Pourtant, il n’y a pas “d’invasion migratoire”. A. Beckford, 1989. La conversion par mariage concerne les hommes avant le mariage qui veulent épouser une musulmane et les femmes avant ou après le mariage avec un musulman. Un chiffre qui englobe les personnes de culture musulmane, pas seulement les croyants. L'île de Mayotte accède en 2011, à la suite d’un référendum, au statut de département d'outre-mer[8], devenant ainsi le premier département français à majorité musulmane (95 % de la population[9]) depuis l'indépendance de l'Algérie. En 2012, Michèle Tribalat estime, à partir de l’enquête Trajectoires et origines (TeO) réalisée par l'INED et l’INSEE en 2008, à 4 millions le nombre de musulmans déclarés (soit 6,8 % de la population de France métropolitaine) et à 4,8 millions le nombre de personnes dont au moins un parent est musulman, soit respectivement 34 % et 41 % de l’ensemble de la population d’origine étrangère (sur deux générations uniquement). La France serait … Quelque 2 200 lieux de culte musulman sont dénombrés en France en 2015[87], 2 600 en 2019 (dont au moins les deux tiers sont de taille modeste, et qui sont très majoritairement des salles de prière, et non des mosquées)[37]. D’autre part, le converti se repositionne par rapport à son environnement social et il exprime son acte en termes de choix[64]. Selon le même sondage, « 55 % des hommes déclarent aller à la mosquée le vendredi, contre seulement 20 % des femmes », contre respectivement 16 % et 7 % en 1989 : si Jérôme Fourquet juge cette évolution « spectaculaire », Patrick Simon souligne l'augmentation du nombre de mosquées entre ces deux dates ainsi que la différence de signification, « en termes d'observance religieuse », entre « la fréquentation de la mosquée pour la prière du vendredi » et « la messe du dimanche » : « Des musulmans très pieux n’y vont pas, d'autres moins observants y vont parce que c’est un lieu de socialisation, essentiellement masculine. En 2019, 753 000 bébés sont nés en France, soit 6 000 naissances de moins qu’en 2018 (– 0,7 %) Le nombre de naissances baisse chaque année depuis cinq ans, mais à un rythme qui ralentit au fil des années. Jérôme Fourquet relève à travers ce sondage, le « point de clivage majeur » que constitue la question de la virginité des femmes avant le mariage, entre la population de culture ou de religion musulmane et le reste de la population française : « alors que cette « règle » est tombée en déshérence complète dans la population générale, elle demeure valide et à respecter pour les deux tiers de la population de confession ou de culture musulmane ». Selon le magazine Le Point (qui publie également le texte), l'acte est d'importance historique, en cela qu'il définit précisément un islam en France républicain, moderne et progressiste. La consommation de viande halal est très fortement pratiquée et recommandée : 80 % des musulmans pratiquants (et 67 % des non-pratiquants) estiment que cette consommation doit être envisageable dans les cantines scolaires. Opinion des Français sur le port du voile dans la rue avril 2016; … Selon un sondage réalisé en 2009, 8 % des femmes musulmanes de moins de 35 ans déclarent porter souvent le voile[140]. Lire notre dossier : les étrangers au Portugal Au niveau des naturalisations, elles seraient “li… L'intégration des populations musulmanes a connu plusieurs entraves du fait de traditions et modes de pensées liés au culte. L'histoire de l'islam en France commence véritablement en 704 quand la Corse subit une razzia par ceux qui sont appelés alors Sarrasins. Pourcentage par rapport au nombre d'habitants. Ces termes ne doivent pas être confondus avec « islamique », qui est synonyme de « musulman » (qualificatif, par exemple dans « foulard islamique »). Financer le culte musulman par une taxe ou contribution sur la viande ou les produits halal a été évoqué en 2016 par Anouar Kbibech[131] le président du Conseil français du culte musulman, par l'élue LR Nathalie Kosciusko-Morizet[132] et par l'élu MoDem François Bayrou[133], reprenant d'anciennes propositions de Charles Pasqua[134], puis de Dominique de Villepin[135]. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. La ridicule propagande du Monde. Surtout, Beauvau explique que cette statistique s'explique par le nombre d'églises en France, bien plus important que n'importe quel autre lieu de culte. Les médias et les hommes politiques de droite comme de gauche (Le Figaro, Valls, Sarkozy, Le Monde, par exemple) utilisent couramment un chiffre de six à sept millions de musulmans en France. ». L'Insee étudie toutefois l'« état de la pratique religieuse » dans un cadre sociologique[11]. », dont la dernière date d… Bien que leur vision de la société française soit proche de celle du reste de la population française, tant concernant le marché de l'emploi que la pression fiscale, l'engagement civique, voire politique, y est plus faible (un quart non inscrit sur les listes électorales ; un tiers n'a pas voté au second tour de l'élection présidentielle de 2012). À titre d’exemple, le département de la Seine-Saint-Denis cumule une forte proportion de musulmans (environ 600 000 personnes en 2015[104]). »[128]. Ils vivent davantage en ville que la moyenne[36]. Concernant les pratiques religieuses, un tiers des musulmans ne se rend jamais à la mosquée, et un tiers ne le fait qu'aux fêtes religieuses. Les sociologues s'appuient donc sur plusieurs types d'informations : les sondages commandés par divers organismes sont pris avec précaution car se déclarer catholique, protestant ou musulman peut recouvrir des réalités très différentes. Dès lors qu'on atteint de telles proportions, il devient absurde de soutenir qu'un quart ou même un huitième de la population vivant en France, française dans sa grande majorité, ne serait pas intégré. Mais le nombre de musulmans en France est un enjeu de plus en plus politique, aussi la classe politique dans son ensemble ne se contente pas de ces chiffres, et préfère donner ses propres estimations. Elle condamne également les réactions de violence envers les caricatures du prophète, bien qu'elle considère que les musulmans puissent légitimement se sentir blessés ou offensés par celles-ci[147]. Tout en précisant que « tout musulman doit évidemment respecter les valeurs et les lois de la République française », la Grande Mosquée ajoute qu'il est « interdit à tout musulman de déclencher une guerre » et condamne le djihadisme. L'auteur y voit une des clés de la pression sur les filles dans les quartiers sensibles[137]. Selon eux, un nombre important d’immigrants d’une culture non européenne risque de déstabiliser la culture française ou d'être déstabilisés par elle. À la suite de la création de l'islam, en 610 par Mahomet, les habitants des territoires composant la France d'aujourd'hui, ont probablement été informés de cette nouvelle religion qui se rapproche d'elle en conquérant l'Empire byzantin : l'Arabie (623-632), le Machrek avec Jérusalem (634-638), l'Égypte (639-643), le Maghreb dès 647, la Sicile et la Calabre en 652 et enfin Carthage en 698. Selon cette étude, un musulman sur quatre (24 %) a été exposé à une agression verbale au cours de sa vie, contre 9 % chez les non-musulmans. United Nations High Commissioner for Refugees, statsghana.gov.gh/gsspublications.php?category=OTc2NDgyNTUzLjkzMDU=/webstats/p9r0796n5o, Including citizens of the Russian Federation, as well as immigrants and migrants who live in Russia, Pew-Templeton Global Religious Futures Project, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, Pew Research Center – Global Religious Landscape 2010 – religious composition by country, State Committee of the Republic of Uzbekitan: Demographic situation in Uzbekistan (March 2020), https://stat.gov.pl/files/gfx/portalinformacyjny/pl/defaultaktualnosci/5515/1/19/1/maly_rocznik_statystyczny_polski_2018.pdf, "200000"0+muslims#v=onepage&q=romania%20"200000"0%20muslims&f=false lire en ligne, Inter Censal Demography Survey 2017 Report, Indice de la facilité de faire des affaires, Liste des pays par diversification économique, Dépendances et territoires à souveraineté spéciale, Liste des destinations touristiques les plus attractives, Liste des villes par nombre annuel de visiteurs étrangers, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nombre_de_musulmans_par_pays&oldid=181433824, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Dans les pays où l'islam est majoritaire, les mouvements islamistes sont surtout à l'œuvre sur le terrain politique. Son wali (gouverneur) dépend du wali d'al-Andalus et siège dans la cité de Narbonne qui est utilisée comme base pour les razzias : Carcassonne, Béziers, Agde et Nîmes sont prises en 725, puis Avignon et Autun sont razziés et Lyon est occupée la même année. • A noter cependant la nette augmentation des “prénoms rares”, c’est à dire ayant enregistré moins de 3 … Le financement des mosquées en France provient de l'étranger (pays du Golfe) pour moitié, et de dons (pour 20 %) et de financements publics indirects (baux emphytéotiques, loyers symboliques)[92]. Selon une étude de l'institut Ipsos, les Français estiment que les musulmans représentent 31% de la population française. Retenez bien le chiffre donné par Azouz Begag et diffusez-le autour … Cependant, on observe que le taux de fécondité des femmes d'origine maghrébine se rapproche de celui des femmes françaises avec le temps[59]. Selon un sondage Ifop de 2019, 37 % des musulmans « pensent que la laïcité doit s'adapter à la pratique de l'islam » ; le socio-démographe Patrick Simon estime que « si cette demande "d'adaptation de la laïcité" augmente (de 29 à 37 % en 8 ans), c’est aussi que le mot laïcité a pris une toute autre connotation », étant « désormais perçue comme anti-musulmans » et faisant l'objet d'une « politisation » qui « a cristallisé les positions »[95]. Cette déclaration fracassante, sur Radio France Maghreb 2, n’émane ni des LR, ni du RN, ni de la « fachosphère », mais de Ahmet Ogras, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), un proche de l’islamiste Erdoğan : “Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. Cette identité de groupe différencie les musulmans non pas des « chrétiens croyants » mais, en France, des « Français de souche »[14]. En 2017, il estime que la communauté musulmane au sens large du terme compte environ 8,5 millions de personnes (dont 3,5 millions de pratiquants)[33]. S’il offre une voie spirituelle à certains européens, le soufisme sert plus largement de médiateur entre l’islam et l’Occident[150]. Le recense­ment de la popu­la­tion en France ne pose pas de ques­tions sur la reli­gion et les enquêtes de la statis­tique publique abor­dant le sujet sont rares. Il divise cette communauté en trois profils : La proportion d'inactifs (36 %) est liée à la précarité qui les touchent plus particulièrement : 15 % d'entre eux sont sans diplôme, seuls 4 % sont cadres. Selon leur enquête publiée en 2019, quelque 14 % des personnes déclarant une religion sont musulmanes, et la proportion de catholiques et musulmans est identique chez les 18−29 ans[36]. Rappelons qu'un premier Conseil consultatif des musulmans de France (CCMF) a été créé en septembre 1993 et qu'une charte du culte musulman en France a été rendue publique le 10/12/1994, sous Charles Pasqua, au moment où était annoncée officiellement la constitution, par la Mosquée de Paris, du Conseil représentatif des musulmans de France, nouvelle appellation donnée au CCMF. Cette interdiction est réaffirmée dans l'article 8 de la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés[10]. En effet, moins de 5% de la population portugaise est étrangère, principalement des européens. Par principe, la République française s'interdit de poser la question de l’appartenance religieuse dans les recensements légaux, qui sont obligatoires. », dont la dernière date de 2008[12]. En 2002, avec l’objectif de réguler les activités religieuses musulmanes en France, le ministère de l'Intérieur fonde le Conseil français du culte musulman (CFCM). En 2012, ils ne sont plus que 18 %. Philippe Galli, nommé préfet de la Seine-Saint-Denis en 2013, précise qu'« il y a environ 700 000 musulmans en Seine-Saint-Denis ». Les chercheurs en sciences sociales considéraient alors l’islam comme un simple fait migratoire, de « transplantation »[77]. Il relève en particulier que « c'est parmi les jeunes générations que l'attachement à cette règle est le plus fort »[146]. Les femmes, qui selon Claude Lévi-Strauss, constituent le fondement des alliances entre groupes humains sur des bases égalitaires, deviennent alors le moyen d’assurer la prédominance des uns sur les autres. Selon le quotidien local L’Alsace, 2900 musulmans étaient présent s pour leur première prière dans ce lieu qui a nécessité dix ans de travaux et des financements conséquents du Qatar, plus de 2,5 millions d’euros, et 230 000 euros … Cette identité musulmane, bien que touchant l'Europe, n'en sera pas pour autant pro-européenne[73]. Cette opinion n'est pas propre aux Français, mais se retrouve dans tous les pays européens où ces sondages ont eu lieu montrant de grandes majorités de la population sceptiques vis-à-vis de l'islam[83]. Olivier Roy indique que le fait d'être musulman n'est qu'un élément parmi d'autres de l'identité des immigrants de la première génération. Il précise également que « 72 % des protestants et 60 % des catholiques considérent que la laïcité protège en théorie (selon le droit) les pratiquants des différentes religions [alors que] 45 % des musulmans seulement partageant ce point de vue »[122]. D'après une étude Ifop publiée par Le Journal du dimanche en février 2018, 56 % des Français estiment l'islam compatible avec les valeurs de la société française, quand une majorité pensait l'inverse en 2016, même si on note encore une forte polarisation en fonction des sympathies partisanes (63 % des sympathisants LR et 62 % de ceux du FN le jugent « incompatible avec les valeurs de la société française » alors que 73 % de ceux du PS, 60 % de ceux de La France insoumise et 58 % de La République en marche le pensent compatible)[84]. Parmi les dernières études réalisées sur le sujet, celle du Pew Research Center, institut américain indépendant et reconnu pour ses recherches en matière de démographie religieuse, indique qu’en 2016, il y avait 8,8% de musulmans en France, soit près de 6 millions de personnes, ce qui fait de la France le premier pays d’Europe en terme de population musulmane présente sur son territoire. les comportements familiaux ? Michèle Tribalat, « Une estimation des populations d’origine étrangère en France en 2011 », Espace populations sociétés, 2015/1-2, Tableau 2 pour les immigrés et la première génération née en France et tableau 5 pour la deuxième génération née en France, "Estimé à six millions d'individus, l'histoire de leur enracinement, processus toujours en devenir, suscite la mise en avant de nombreuses problématiques…", « Être Maghrébins en France » in, expression empruntée à J. L'islam est la première religion de la Seine-Saint-Denis[21]. En 2008, The Washington Post indique que « 60 % à 70 % des détenus français sont musulmans »[112]. Un lycée musulman a également ouvert en 2003 à Lille, le lycée Averroès[96], qui a d'ailleurs été classé meilleur lycée d'enseignement général et technologique de France en 2013 selon le palmarès du journal Le Parisien[97]. Une étude conduite en 2011 par le Pew Research Center s'attache à établir l'évolution de la population musulmane dans la démographie mondiale. Après les attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, il est proposé de la relancer. Le pays a un gros besoin de main d’oeuvre à bas prix, principalement dans la restauration, l’agriculture ou le bâtiment. Alors que la baisse était de 2,4 % en 2015, elle est passée à 1,9 % en 2016 puis 1,8 % en 2017, 1,4 % en 2018 et enfin 0,7 % en 2019. En 2007, selon deux sondages de l’Ifop et de la Sofres, 3 % des répondants se déclaraient de religion musulmane[22],[23],[24], soit 1,842 million de musulmans. Il y en avait environ 900 en 1985 et seulement cinq en 1965[88],[89]. Les Sarrasins occuperont plusieurs cités de Provence de 734 à 739 : Avignon, Arles, et Marseille. Les pays qui comptent le plus de musulmans sont l'Indonésie, qui abrite 12,7 % des musulmans du monde, suivi du Pakistan (11 %), de l'Inde (10,9 %) et du Bangladesh (9,2 %)[2]. Le cas du nombre de musulmans en France en fournit un bon exemple. On connaît plutôt le nombre de fidèles des différentes reli­gions grâce à des sondages d’opinion qui représen­tent mal les reli­gions … Cependant, en 1974, le gouvernement s'est prononcé en faveur du regroupement familial, et les enfants et les femmes ont pu venir vivre en France. En France, les personnes de confession musulmane sont surtout concentrées dans des quartiers de grandes agglomérations comme Lille, Lyon, Marseille, Paris ou Strasbourg. L’Islam accepte de « prendre » (épouser une non-musulmane) mais pas de « donner » (interdiction pour une musulmane d’épouser un non-musulman). Toujours selon Olivier Roy, on assiste progressivement, sous les effets de la mondialisation et de la déculturation, au découplage entre religion et culture traditionnelle, comme cela s'est fait dans le christianisme. Son objectif était de favoriser la transparence du financement de l’islam en France et notamment d’encadrer les liens de dépendance financière entre les mosquées et les pays d’origine[99]. « Musulmans : Claude Guéant provoque un nouveau tollé ». Jérôme Fourquet indique en 2019 que « les études et sondages dont on dispose convergent tous dans le sens d'une plus grande fréquence et observance des signes de religiosité dans la population de confession ou d'origine musulmane. Les organisations musulmanes affirment que ce chiffre est de 200 000[60]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La propagation de l’Islam en France, autrement l’islamisation de la France, est une réalité factuelle, statistique, mais très souvent niée voire moquée. Les chiffres fournis par les institutions religieuses elles-mêmes sont également utilisés, non seulement pour le nombre de croyants qu'ils revendiquent, mais surtout pour les éléments indiquant les pratiques : régulières comme l'assistance à la prière ou le jeûne du ramadan ou ponctuelle pour les grands évènements tels que mariages et enterrements religieux[13]. Avant la départementalisation de Mayotte, la plus ancienne mosquée en activité était la Mosquée Noor-e-Islam de Saint-Denis (La Réunion), érigée en 1905, et ayant elle-même succédé à des mosquées algériennes comme la Mosquée Sidi Ghanem de Mila, bâtie en 678 (mais désaffectée depuis plusieurs siècles), plus ancienne mosquée d'Algérie et donc de France jusqu'à l'indépendance en 1962[91]. De son côté, l'administration pénitentiaire fait état en 2013 d'une inscription pour le Ramadan pour 27 % des détenus[114]. On peut parler d’une évolution des pratiques religieuses en France avec une fréquentation plus assidue de la mosquée, sans doute avec une recherche d'un rapport collectif à la religion, mais pris isolément cela ne signifie pas que les musulmans sont spécialement plus religieux. Plus récemment, la tariqa Boutchîchiyya, qui se rattache à la voie-mère Qâdiriyya, est parvenue à faire connaitre l'enseignement du Cheikh Hamza al Qâdiri al Boutchichi, par le biais de représentants comme le conférencier Faouzi Skali[151] ou le chanteur Abd al Malik[152]. Cette partie de la population est la plus revendicatrice des « marqueurs » musulmans que sont la nourriture halal, le port du voile, la polygamie[120]. D’après différents récits, les convertis viennent à l’islam par la lecture du Coran, ils en font l’examen critique, formulent le désir de prendre le nom arabe choisi au moment de leur conversion comme nom d’état civil et ressentent fortement « l’islamophobie »[71]. Une des clés de la réticence à l’égard de l’Islam, selon Philippe d'Iribarne, serait son refus de pratiquer « l’échange des femmes ». Michèle Tribalat, « Le nombre de musulmans en France : qu’en sait-on ? En 2016, l'IFOP réalise un sondage pour l'institut Montaigne sur la communauté musulmane en France, son rapport à la religion, à la société française ou aux lois de la République. Sur ces 7,3 millions de personnes, 45% sont d'origine européenne, enfants d'immigrants arrivés en France en provenance de l'Espagne (8%) ou en Italie (12%) dès les années 1930, ou du Portugal dans les années 1970. En théorie, le Portugal accueille à bras ouverts les étrangers qui veulent bien venir y travailler. Le sondage CSA pour Le Monde des religions, publié en janvier 2007, donnait un chiffre de 4 %[25], soit 2,46 millions de musulmans. L’analyse de l’octroi de prénoms musulmans pour les naissances France 2019 révèle : • Un taux national qui atteint les 21,53% • Un taux de croissance qui parait ralentir : une augmentation de 0,46 points au regard de 2017, cette croissance est en moyenne de 0,7 points depuis 2000. Une mission est confiée en juin 2015 à un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, Christian Poncet. Ils reprochent aussi à l'islam de favoriser le sexisme et l'intolérance religieuse, se posant en chantres de la laïcité face à l'État français qui est accusé de rompre avec ce principe[116]. L'aumônerie musulmane est créée par l'arrêté interministériel du 16 mars 2005, deux ans après la création du Conseil français du culte musulman[163]. Comme le note Jérôme Fourquet, directeur de l’IFOP, en commentant ces chiffres, le premier enseignement, c’est en effet que les musulmans pratiquent de plus en plus: on avait pu croire, notamment après 1989, lors de l’affaire des … L'image de l'islam se dégrade en France et en Allemagne, L'image de l'islam se dégrade en France et en Allemagne, selon un sondage, Looking to Germany to Protect the World Order, https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2012-3-page-151.htm#, Un rapport explosif sur l'islam radical dans les prisons françaises, « Enquête "La Croix"-Ifop sur l'orientation politique des Français musulmans », 93 % des musulmans ont voté pour François Hollande, Les musulmans de France, une population jeune et diverse, « Même si l’homosexualité est mieux acceptée, des poches d’homophobie demeurent en France », « Le regard des Français sur l’homosexualité et la place des LGBT dans la société ». Selon ce même sondage, « Alors que seulement 3 % des Français de 18 à 35 ans donnent des réponses qui les classent comme conservateurs, ils sont 40 % parmi ceux issus de cette immigration. La grande mosquée de Paris est inaugurée en 1926, afin d’offrir un lieu de culte aux musulmans de Paris, de plus en plus nombreux. Rapport El Karoui : la frontière entre islam et islamisme est plus poreuse qu'on ne le disait, « Poussée radicale dans les mosquées françaises », « Des soldats français musulmans ont refusé de partir en, Inch'Allah : l'islamisation à visage découvert, L’Archipel français : naissance d'une nation multiple et divisée, Rencontre annuelle des musulmans de France, Voile islamique dans les écoles en France, Mouvement des musulmans laïques de France, L’Islam en France sous l’Ancien Régime et la Révolution: attraction et répulsion, Imām-e Â’zām Abû Ḥanīfah Nuʿmān ibn Thābit ibn Zūṭā ibn Marzubān, Abû Muḥammad Ali ibn Ahmad ibn Sa'īd ibn Hazm az-Zahiri al-Andalussi, Jam'iyyat al-Mashari' al-Khayriyya al-Islamiyya, Mouvement afro-américain des droits civiques, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Islam_en_France&oldid=182377856, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le nombre d’alévis était estimé entre 150 et 200 000 en 2012. Le converti est un individu d’origine non-musulmane, qui est devenu musulman à l’âge adulte. Entre 150 et 200 musulmans se convertiraient au catholicisme par an, dont beaucoup d'enfants issus de mariages mixtes[62]. Elle est une conversion individuelle qui naît d’une recherche explicite d’un système de signification et de sens, elle a une origine intellectuelle, et répond à une soif de spiritualité et de mysticisme[70]. « Pour le voile dans la rue, et sur la même période, les personnes opposées passent de 31 % à 63 % »[80]. Les Pyrénées-Orientales du duché d'Aquitaine et la province de Septimanie (approximativement l'ancienne région du Languedoc-Roussillon) sont razziées en 717. Quant aux naissances, toujours d’après l’enquête Trajectoires et origines, pour les enfants nés en 2006-2008, un peu moins de 20 % d’entre eux auraient au moins un parent musulman[31]. Un chiffrage interdit et des analyses divergentes, Pratiques religieuses et organisations musulmanes, Fondation des œuvres de l'islam de France, Choix électoraux et intégration politique, « Proclamation de l'islam en France » par la Grande Mosquée de Paris, « La pratique religieuse influence-t-elle La région de Valence et les Alpes sont razziés de la fin du IXe au Xe siècle. Cette carte vient illustrer un phénomène … », Sophie de Ravinel, « Ramadan : la pratique augmente, les pressions aussi », dans. Selon les auteurs, ils sont « ethnicisés, mis à distance par leurs homologues et leur encadrement immédiat, ils sont victimes de discriminations sociales, ethniques, religieuses ou sexuelle »[164]. Selon le professeur Claude Dargent et le sociologue Olivier Galland, l’islam constitue la plus importante minorité religieuse en France ; elle est aussi la première communauté musulmane en Europe[4]. Pour l'islamologue Bruno Étienne[n 4], l'acception actuelle du mot, qu'il est également possible d'appeler « islamisme radical », peut se résumer comme l'« utilisation politique de thèmes musulmans mobilisés en réaction à l'« occidentalisation » considérée comme agressive à l’égard de l’identité arabo-musulmane »[157], cette réaction étant « perçue comme une protestation antimoderne » par celles et ceux qui ne suivent pas cette idéologie[157]. https://francais.rt.com/lemonde/1508-dici-2070-nombre-musulmans-depasser Dix ans plus tard, le manque d'imams formés en France amène toujours les communautés, soit à laisser œuvrer des bénévoles, soit à faire appel à des imams issus des pays maghrébins ou de Turquie[100]. La population étrangère vivant en France s'élève à 4,9 millions de personnes, soit 7,4 % de la population totale. En 2004, elle était conduite par le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur[n 1]. En 1992, les jeunes d’ascendance algérienne se déclaraient à 30 % sans religion (si les deux parents étaient Algériens), voire à 60 % (si un parent seulement était Algérien)[16]. À la Grande Mosquée de Paris, on estime à 2 500 le nombre de mosquées et salles de prière en France. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le point de basculement semble se situer au début des années 2000. Toutefois le changement de nom n'est pas une obligation lors de la conversion à l'islam et très rares sont les cas de changement à l'état civil. Expression employée par Tariq Abdul-Wahad (1999), que l'on retrouve chez Vincent Geisser, 2003, « Even if you disagree with his premises, Caldwell is worth persevering with because he is a bracing, clear-eyed analyst of European pieties […] He can see Europe from the outside and has a genuinely pan-European view of the immigration issue, something rarely encountered in domestic commentary.
Rocalinaud - Beaumes-de-venise, Un être Chère, Astronomy In English, Anti Ballistic Missile, Jehnny Beth Video, Université D'istanbul Inscription, Nouvelle Lune Février 2021 Effet, Signification Prénom Helios, Luxembourg Paradis Fiscal 2020, Edition Soleil Levant,