En 2011, un air de révolte s'empare des pays arabes : le peuple exige la démocratie. Le sombre bilan démocratique des révolutions arabes . Outre Ben Ali et Moubarak, le Printemps arabe a permis de renverser Mouammar Kadhafi en Libye, Ali Abdallah Saleh au Yémen puis, huit ans plus tard, Omar el-Béchir au Soudan. Le 19 janvier, un homme s'asperge d'essence dans un village du Hadramaout, voulant par ce geste protester contre ses difficultés économiques. ». Merci de donner une note globale à ce site : Les Britanniques ont voté lors d'élections cruciales pour Johnson et l'Ecosse, Revivez le quiz spécial « Ligue 1 2020/21 » avec Paul de Saint Sernin, Crise sociale en Algérie : le gouvernement met en garde contre des actes «subversifs», Quand une exoplanète similaire à la Terre était découverte pratiquement à côté de nous, Coronavirus-Le bilan au Brésil dépasse les 15 millions de cas. Le 19 mai, des marches tentent d’occuper les bâtiments gouvernementaux à Sanaa, mais sont peu suivies[37]. Le « Printemps arabe » est un ensemble de contestations populaires, d'ampleur et d'intensité très variable, qui se produisent dans de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010. Au Yémen, il y a 10 ans commençaient les premières manifestations contre le pouvoir en place, dans le sillage des printemps arabes en Tunisie et en Égypte. Alors que le peuple se révolte de manière pacifique (voir mot du jour), le président Ali Abdallah Saleh réprime violemment les manifestants. Durant ce « printemps arabe », les populations protestent à la fois contre la pauvreté et le chômage et contre la tyrannie et la corruption de gouvernements autoritaires installés au pouvoir depuis des décennies. Le Printemps arabe a souffert du poids de l'Etat profond, des appareils sécuritaires et dans certains pays, il n'a pas résisté aux coups portés par des monarchies du Golfe. François-Xavier Trégan, « A Sanaa, la prière venait de s'achever quand les snipers ont commencé à tirer ». Blanquer chasse officiellement l’écriture inclusive des salles de classe, Boxe: ça dégénère en bagarre entre Mayweather et le frère de Logan Paul, Somalie : le Premier ministre nouvel homme fort dans la crise politique, Shopping : 15 cosmétiques à base de CBD pour rajeunir votre peau, Ces architectes veulent construire une piste cyclable sous un lac d'Amsterdam, La décrue se poursuit en réa, débat sur la levée des brevets des vaccins... le point sur le coronavirus, Kate Middleton : sa jolie promesse à une fillette atteinte de leucémie, "Vous nous avez apporté un gland" : un objet insolite provoque le fou rire d'Anne-Catherine Verwaerde et de Julien Cohen dans Affaire conclue (VIDEO), A Dijon, Angers et au Mans, les bennes à ordures vont rouler à l'hydrogène, Policier tué à Avignon : une "marche citoyenne" à Paris le 19 mai, L'appel de Wendie Renard à Aulas et Le Graët pour ne pas "laisser mourir" le foot féminin, Argentine: amende record pour des entreprises coupables de dommages environnementaux, Les Chromebook explosent et pèsent 10% du marché informatique en ce début 2021, Alléchant et facile : le tiramisu aux myrtilles d’Emmanuel Renaut, Coronavirus en Belgique : « Les Français sont les bienvenus en terrasse tant qu’ils se comportent bien », PHOTO Meghan Markle et le prince Harry dévoilent un rare et adorable cliché d'Archie pour ses deux ans, Exclu. Le Yémen a engagé sa révolution en même temps que de nombreux pays du Maghreb et du Moyen-Orient, en 2011. La répression des manifestations à Taëz dure ces jours-ci et fait plusieurs morts[86]. En dépit du refus superstitieux du gouvernement d’établir un lien entre les événements dans le royaume et le « printemps arabe », le mouvement de protestation de 2011 a exprimé le même sentiment de ras-le-bol qu’ailleurs, face aux limites de la libéralisation politique « par le haut » … Refusons l’hypocrisie de la guerre humanitaire ! Elise Lambert. La forte répression, trente morts depuis le début du mouvement, dont 10 dès le 16 février, a enraciné la contestation[65]. François-Xavier Trégan, « Le président Saleh continue de résister à la rue yéménite ». Le 12 mai, dix manifestants hostiles au président yéménite Ali Abdallah Saleh ont été tués par des tirs des forces de sécurité lors d'affrontements nocturnes à Sanaa[82], suivie de 9 autres manifestants en journée toujours des partisans du président Ali Abdallah Saleh[83],[84]. La publication par WikiLeaks de câbles diplomatiques révéla que le dictateur Saleh avait annoncé que sa propre armée était responsable de bombardements sur d’hypothétiques bases d’al-Qaïda, qui ont fait des dizaines de victimes civiles, alors que c’est l’aviation américaine qui en était responsable[20]. Samedi le 30 avril, deux militaires et trois civils ont été tués à Aden, dans le sud du Yémen, dans des échanges de tirs entre des soldats et des hommes armés[78]. Le 9 mai, les partis de l’opposition prêts à signer le plan du CCG donnent deux jours à Saleh pour l’accepter sans nouvelles conditions[88]. Des milliers de jeunes manifestent ce 27 janvier 2011 pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh en place depuis des décennies et accusé de dérives autoritaires. 2 - Qu’est-ce qui empêche le Canada de rayonner plus largement dans le monde ? Le 23 novembre, le président Saleh signe le plan des monarchies du Golfe et accepte de céder le pouvoir à son vice-président sous 30 jours, jusqu'aux élections anticipées de février 2012. Le dimanche 22 janvier 2012, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Sanaa, réclamant l'exécution du président Ali Abdallah Saleh et protestant contre la loi lui accordant l'immunité[113]. I) Le contexte du printemps arabe A. Quels sont les causes ? En mars 2015, le président Hadi fuit Aden, où il avait trouvé … Le 8 avril, des manifestations ont lieu dans 15 des 21 provinces[28], rassemblant des centaines de milliers de personnes[19]. Il y a 10 ans, un jeune vendeur s’immolait par le feu en Tunisie, un incendie qui se propagera dans toute la région. Microsoft et les partenaires peuvent être rémunérés si vous achetez quelque chose en utilisant les liens recommandés dans cet article. Le lendemain, une « Deuxième journée de la colère » rassemble de 20 000 à 100 000 personnes aux abords de la place Tahrir (de la Libération) à Sanaa[26]. Les manifestations doivent cesser ; le vice-président devient alors président par intérim et appelle à des élections présidentielles anticipées soixante jours plus tard ; le nouveau président forme une commission constitutionnelle ; un projet de nouvelle constitution est soumis à référendum ; après approbation de la constitution, des élections législatives ont lieu. Des comités citoyens se sont mis en place pour assurer la protection des quartiers[101]. Gaz et huile de schiste : Les promesses n’engagent que celles et ceux qui les croient. S'inspirant des précédents tunisien et égyptien, les manifestants réclament la démocratie, la fin de la corruption et de la mainmise du congrès général du peuple (CGP, au pouvoir), de meilleures conditions de vie et le départ du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans[4]. Devenez fan sur Facebook pour consulter des articles similaires. Algérie, Soudan, Liban et Irak : quatre pays de la région peu touchés en 2011 par le souffle du Printemps arabe. Peu après, un coup d’État militaire réactionnaire eut lieu en Égypte, suivi d’autres revers ainsi que du déclenchement de guerres civiles en Libye et au Yémen. Le 13 mai, trois manifestants hostiles au président yéménite Ali Abdallah Saleh ont été tués vendredi par des militaires à Ibb, au sud-est de Sanaa[28], alors que des centaines de milliers de personnes manifestent encore dans tout le pays[28],[19].. Cette lourde défaite dissipa les dernières illusions; l’euphorie céda la place au pessimisme, tandis que beaucoup annonçaient la fin des rêves du « printemps arabe ». Le 8 mai, un jeune est tué par balle lors d'une manifestation, et deux autres blessés[79] et le 9 mai, la police tue un autre manifestant et en blesse des dizaines d'autres[80]. Les manifestants de la place du Changement sont protégés par les militaires de la 1re brigade blindée, commandée par Ali Mohsen[58]. Cette révolution s'inscrit dans un contexte international du Printemps arabe. Il part ensuite pour les États-Unis avec l'intention de revenir ensuite au Yémen, cette fois comme opposant. Pendant ce temps à Sanaa, les contestataires célèbrent ce qu'ils considèrent comme la fuite de Saleh[99]. La contestation au Yémen n’a pas attendu le printemps arabe, mais son souffle a enhardi les opposants à Ali Abdallah Saleh, à la tête du pays depuis 18 ans. La “révolution” tunisienne n’aura été qu’un premier pas. Le 20 mars, le président limoge son gouvernement et le 23 mars, il propose un référendum constitutionnel, des élections législatives et présidentielles et son départ avant la fin de 2011. Mais le Forum commun, l’alliance des partis d’opposition, aligne ses revendications sur celles du Mouvement de la jeunesse, à l’origine de la révolution, la principale étant le départ d’Ali Abdallah Saleh. Les cheikhs des tribus Hashed et Bakil soutiennent le mouvement[28]. Globalement, au mois de mars, la mobilisation se maintient. Un mouvement qui a d’abord surpris les chancelleries occidentales avant de susciter un engouement sans borne. Les mois d'avril et de mai sont occupés par la tentative de médiation du conseil de coopération du Golfe soutenue par l'Union européenne et les États-Unis, qui est acceptée par l'opposition. Le Forum commun rédige son programme dont les principaux points sont[69] : Un des gendres du président Saleh, Yahya Ismaïl al-Ahmar, l’abandonne[9]. Quinze personnes sont mortes et plus de 130 ont été blessés lors des manifestations du 27 avril. Les forces de l’ordre ont tiré sur les dizaines de milliers de manifestants de l’avenue Sittine à Sanaa, faisant 12 morts et au moins 130 blessés. Ce massacre est un tournant de la révolution, et provoque le passage à la contestation d'éléments qui soutenaient Saleh auparavant ou qui étaient restés neutres[50],[6],[26],[30] : Le président Saleh fait proclamer l’état d’urgence dans la soirée du 18 mars, pour 30 jours[40], mais le cheikh Sadek al-Ahmar, chef de la tribu Hached, la propre tribu du président, annonce lui aussi son soutien aux contestataires[49], suivi par de nombreux membres de cette tribu et par l'autre grande tribu du Yémen, les Bakil[54] (mais selon Le Monde, le 28 mai, cette tribu hésite toujours sur le camp à choisir[55]). Le dictateur gagne du temps pendant deux mois, puis attaque un de ses opposants fin mai, ce qui menace de déclencher une guerre civile. formation d’un conseil national de transition et d’un gouvernement provisoire ; création d’un comité devant réformer la constitution, et dont les propositions seraient validées par un référendum supervisé par une commission indépendante ; enquête sur les morts durant la révolution et indemnisation des familles. Le 18 mars 2011, des partisans du président tirent sur un rassemblement pacifique à Sanaa, faisant 52 morts. Yémen, Libye). Les troupes de la base de Moukalla, dans l’est, le suivent en bloc, et affrontent les 21 et 24 mars la Garde républicaine du président Saleh[58]. Peu à peu, la contestation gagne toutes les couches de la société urbaine[17]. Le 11 mai, trois manifestants yéménites ont été tués par balle à Taëz, au sud de Sanaa[81]. Le reste de l’opposition politique appelait à une grève générale à partir du samedi 23 avril[74], bien suivie sur deux jours[75]. Dix ans après les « printemps arabes », le chaos et l’espoir Une décennie après la vague de soulèvements, le renouveau espéré n’a pas eu lieu. Le Yémen est un des pays arabes les plus pauvres, marqué par de fortes disparités sociales et un taux de chômage atteignant les 35 %[10],[11]. De très nombreux salariés du secteur privé ont été licenciés. Ce gouvernement est formé à égalité d’hommes du CPG et de l’opposition parlementaire ; au lendemain du vote, le président remet ses pouvoirs à la Chambre. Syrie, Yémen : le « Printemps arabe » se remet à saigner. Cette lourde défaite dissipa les dernières illusions; l’euphorie céda la place au pessimisme, tandis que beaucoup annonçaient la fin des rêves du « printemps arabe ». Ce 4 décembre 2017,le crâne éclaté par une balle, le général Ali Abdallah Saleh, maître machiavélique du Yémen pendant trois décennies, est allé rejoindre dansla tombe le colonel libyen Mouammar Kadhafi, abattu le François-Xavier Trégand, « Comment les paysans de Jahachine sont devenus les pionniers discrets de la révolution yéménite ». Le 15 avril, les manifestations s’étendent encore, dans 17 provinces au total (vendredi de la Tolérance)[28]. L’expression « printemps arabe » désigne le mouvement en faveur de la démocratie qui a eu lieu dans le monde arabe. Les opposants veulent alors mettre en place un Conseil présidentiel[100]. C’est à cette période que les manifestations commencent à s’étendre dans le reste du pays[19] : les jours suivants, des affrontements entre manifestants et police font des morts et des blessés à Aden et à Sanaa, notamment lors des manifestations du Jour du départ à Taëz, le 18 février[28]. L'espoir né du Printemps arabe, lui, s'est rapidement éteint sous les assauts de nouveaux régimes encore plus répressifs ou de guerres dévastatrices en Syrie, en Libye, au Yémen. L'identification des victimes est terminée et les funérailles ont repris samedi soir après le shabbat.

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Les législateurs somaliens ont voté à l'unanimité samedi l'annulation d'une prolongation de deux ans du mandat présidentiel qu'ils avaient approuvée le mois dernier, après des affrontements dans la capitale Mogadiscio entre différentes factions des forces de sécurité.

, Le nouveau gadget auto qui élimine comme par magie les rayures et les bosses. Bonnes feuilles Comment le Yémen a basculé dans la guerre dans le sillage du Printemps arabe. « Nouvelle journée de contestation dans les pays arabes ». Simultanément, des petits groupes de manifestants en faveur du pouvoir en place se regroupent, portant des portraits du président et proclamant notamment : « Non aux destructions, non à la sédition[29] » et les premières batailles de rue ont lieu[30]. Le 10 février, des milliers de militants du Mouvement du Sud défilent dans les villes de l’ancien Yémen du Sud. Pendant cette succession d’annonces, les manifestations de l’opposition continuent. Des manifestations opposées à cette transition rassemblent des dizaines de milliers de personnes[35]. Même s’il est difficile aujourd’hui de tirer un bilan global, le renouveau tant espéré n’a pas eu lieu. Selon les Nations unies, 45 % des Yéménites vivent en dessous du seuil de pauvreté[10] et le Yémen est le pire pays du monde pour l'égalité entre hommes et femmes[12]. Les premières manifestations s'inscrivent dans un contexte révolutionnaire dans plusieurs pays arabes. Pensez-vous que les Yéménites aient raté leur Printemps arabe ? 2 - Qu’est-ce qui empêche le Canada de rayonner plus largement dans le monde ? Les jeunes manifestants sont unanimes à rejeter, une fois de plus, cette tentative de médiation[76],[72]. A bas l’impérialisme ! À Sanaa, Moukalla et Aden, les nouvelles manifestations sont durement réprimées, et les forces de police donnent l'assaut à l'université le dimanche, alors que Yacine Saïd Numan, porte-parole de l'opposition, demandait toujours un transfert pacifique du pouvoir[47]. Le président refuse de se plier aux exigences des opposants et promet des concessions pour gagner du temps : c'est d'abord le 2 février sa non-candidature au renouvellement de son mandat présidentiel en 2013, puis une réforme de la Constitution début mars, et des élections d'ici à un an[8]. Syrie, Yémen : le « Printemps arabe » se remet à saigner. Vos séries préférées sont sur Prime Video: 30 jours gratuits, Ouvre un site externe dans une nouvelle fenêtre. Une longue Conférence de Dialogue national (CDN) de neuf mois, en 2013, a été mise en place pour répondre aux multiples défis du Yémen … Printemps arabe. Il y a 10 ans, les soulèvements populaires dans les pays arabes insufflaient un vent de liberté, d’espoir et de changement notamment au sein de la classe politique. « Le peuple veut la chute du régime », le slogan désormais familier des printemps arabes résonne à son tour à Sanaa, la capitale du Yémen. François-Xavier Trégan, « L’isolement du président du Yémen s’accroît après le massacre du 18 mars ». En échange, Saleh reçoit lui aussi une amnistie[114]. Le président Saleh s’accroche au pouvoir, il n’en partira qu’en novembre, poussé par la rue et par ses voisins du Golfe qui font pression. Ainsi débute une guerre sanglante entre les Houthis et le gouvernement aidé à partir 2015 par une coalition menée par l’Arabie saoudite. Le 20 février, le mouvement est rejoint par l'opposition parlementaire (le Forum commun)[28],[19] qui cesse ses négociations avec le gouvernement[26], et par les rebelles houthistes[28]. A bas Kadhafi ! le président forme un gouvernement d’union nationale dans les sept jours. Jeannette Bougrab publie "Un silence de mort, La sale guerre oubliée du Yémen" aux éditions du Cerf. Le 6 avril, le bâtiment du gouvernorat de Taez est pris d’assaut par les manifestants[19]. Le 25 mai, les miliciens de cheikh Sadek prennent le contrôle de l'agence de presse Saba et la compagnie aérienne Yemenia[26]. Le 16 août, le président Saleh annonce son retour d'Arabie saoudite[107], mais demeure finalement sur place, déléguant ses pouvoirs à son vice-président. L’Égypte efface les traces de sa révolution. HPI (TF1) : Audrey Fleurot révèle pourquoi elle a eu "peur comme jamais" en jouant dans la série (VIDEO), En Californie, un séquoia se consume encore après un feu de forêt de l'été 2020, Masque sportif, calendrier, jauges, Pass sport... Roxana Maracineanu fait le point, Mahrez sur le PSG: "Difficile de remporter la Ligue des champions si tout le monde défend pas", Le Pentagone ne prévoit pas de détruire la fusée chinoise hors de contrôle, Mitchell Acoustics lance uStream One, des enceintes sans-fil pour sonoriser la maison, Trois, cinq, neuf bébés ! Le Yémen a été emporté par le Printemps arabe dès la fin de janvier 2011. Après la signature prévue début mai à Riyad du plan par les différents partis politiques[71], il devait se dérouler comme suit, avec la garantie du CCG, de l’UE et des États-Unis[72],[66] : Ce plan a suscité quelques réticences dans l’opposition parlementaire, notamment la possibilité laissée au Parlement de refuser la démission du président, l’autorité conservée par le dictateur sur le gouvernement d’union nationale, l’immunité judiciaire et le délai pour le départ du président[73], mais elle finit par accepter le plan[72]. Les élections anticipées qui suivent voient la victoire du seul candidat en lice, l'ancien vice-président Hadi, pour un mandat intérimaire de deux ans ayant comme priorité la réduction de l'influence d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), qui s'est décuplée pendant le conflit.


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