Néanmoins, suite à de nombreux contretemps, c'est seulement en mai 2020 qu'a lieu le premier vol habité de la dragon crew de SpaceX. Enfin deux Soyouz sont immobilisés en permanence pour permettre à l'équipage d'évacuer la station en cas d'urgence[148]. À l'issue de la phase de conception, la configuration de la station spatiale retenue comporte quatre modules laboratoires, un module d'habitation, deux coupoles d'observation, deux sas et un module logistique (pour le stockage) construit par les européens. Deux vaisseaux Soyouz sont amarrés en permanence à la station pour permettre l'évacuation de celle-ci en cas d'urgence. Zvezda (« étoile ») également appelé « module de service » a durant les premières années été le centre de la station spatiale. Lorsque la décision de retirer la navette spatiale avait été prise en 2004, la NASA prévoyait que le vaisseau Orion, développé dans le cadre du programme Constellation, la remplace pour assurer le transport des astronautes. La NASA considère qu'une station spatiale occupée de manière permanente est la suite logique du programme Apollo, au même titre que la navette spatiale et les missions habitées vers Mars. Des boucliers anti-radiations et des médicaments pourraient réduire ces risques à un niveau acceptable, mais les données disponibles sont peu nombreuses. La nourriture est donc essentiellement constituée de plats lyophilisés et de conserves auxquels s'ajoutent quelques légumes et fruits frais dans les jours qui suivent l'arrivée d'un vaisseau ravitailleur. Par rapport aux bras existants, il dispose de 43 degrés de liberté et permet au téléopérateur de le manipuler à l'aide de gants et un casque par le biais d'un système de réalité virtuelle[73]. L'architecture et l'aménagement intérieur de la partie non russe de la station spatiale (~85 % du tonnage) sont l'aboutissement de longues études démarrées au début des années 1970 qui ont abouti au cours des années 1980. Ces communications sont relayées par le réseau de satellites de télécommunications géostationnaires TDRS permettant une liaison quasiment continue avec le centre de contrôle de mission de la NASA (MCC-H) à Houston[98]. Le rapport effectué par l'inspection de la NASA indique qu'il n'y a pas d'obstacles majeurs au prolongement. Certaines expériences ont vocation à rester en permanence tandis que d'autres séjournent un temps limité. Des chercheurs étudient les effets de l'absence de gravité sur l'évolution, le développement, la croissance et les processus internes des plantes et des animaux. (2018). Les panneaux solaires peuvent eux-mêmes pivoter par paire. Historique de la conception de la station spatiale par la NASA, Liaisons entre modules et systèmes d'amarrage des vaisseaux, Le Module Logistique Multi-Usages Leonardo, Les équipements de recherche scientifique, Les équipements de recherche sur la physiologie humaine, Les équipements de recherche sur la physique et la science des matériaux, L'observation de la Terre et l'étude de l'Espace, Ravitaillement et mise en orbite des composants de la station spatiale, Le véhicule automatique de transfert européen, Les vaisseaux COTS Cygnus et SpaceX Dragon, Les vaisseaux américains Dragon v2 et CST-100-Starliner, Les opérations de maintenance et d'entretien, La menace des débris spatiaux et des micrométéorites, Les modalités de la coopération internationale, Bilan intermédiaire (2009) : apports et critiques de la station spatiale internationale, Utilisation partielle du potentiel de recherche, Abandon de la station spatiale au profit du programme Constellation ? Il est généralement fixé sur un chariot - le Mobile Remote Servicer MRS - qui se déplace le long de la poutre mais l'embase présente à ses deux extrémités peut être également attachée à un des points d'accrochage répartis sur la station : les Power Data Grapple PDGF lui fournissent énergie électrique et des liaisons vidéo et informatiques. Le Minus Eighty degrees Celsius Laboratory Freezer for the ISS (MELFI) réalisé par l'ESA a une capacité de 175 litres et permet de conserver des échantillons biologiques à −80 °C, −26 °C ou 4 °C. L’équateur terrestre, à ne pas confondre avec le pays d’Amérique du sud, est une ligne imaginaire au centre de la Terre. Les astronautes doivent s'attacher à la cuvette des toilettes, qui est équipée avec un système assurant l'étanchéité durant l'opération[131]. L'ISS se déplace à une vitesse de 28 000km/h par rapport à la Terre, non par rapport au soleil. Assemblé à la station en 2001, sa durée de vie théorique est de 5 ans. Les navettes spatiales qui partent du centre spatial Kennedy (inclinaison 28,5°) doivent en revanche changer de plan d'orbite, ce qui réduit leur capacité d'emport de 6 tonnes[9],[10]. Deux types de joints tournants motorisés (alpha et beta) permettent d'orienter les panneaux avec deux degrés de liberté. Il est remplacé par un module Poisk, aux caractéristiques similaires, installé en novembre 2009 pour remplacer à terme Pirs dont il partage les caractéristiques[59],[60]. Shane Kimbrough et Thomas Pesquet travaillent à capturer le cargo HTV-6 lors de l'Expédition 50. (NASA/TP–2009–213146–REVISION A) (262, Rapport de la cour des comptes américaines sur les risques et limitations de l'utilisation dans le futur de la station spatiale internationale (39. Comme le vaisseau cargo japonais, ils ne disposent pas de dispositif d'amarrage automatique : une fois parvenus à proximité de la station spatiale ils sont amarrés à l'aide du bras Canadarm commandé par l'équipage de la station spatiale. La station n'est occupée que six mois. Il reste aujourd'hui le centre de commandement de la partie russe de la station. Ce module complémentaire est fixé perpendiculairement au JEM[57]. L'ensemble, installé sous le module Unity côté Terre, fournit une vue panoramique à la fois sur la planète et sur une partie du champ d'intervention du bras manipulateur Canadarm 2 utilisé pour la maintenance de la station. Les données recueillies doivent permettre de déterminer si l'homme peut effectuer des vols de longue durée et à terme coloniser l'espace. Chaque matin à 7h30, recevez l'actu du jour dans votre boîte mail. Les taux d'échange sont fixés par les parties au cas par cas dans le respect du cadre fixé par les accords généraux[170],[171]. En pleine nuit, la station est invisible tout simplement parce qu’elle n’est pas éclairée par le Soleil. La station peut néanmoins continuer à fonctionner en cas de panne de ces systèmes mais en mode dégradé. Si la réparation se révèle impossible, l'équipage doit se replier vers les modules intacts en fermant les écoutilles internes ou évacuer la station à bord des vaisseaux Soyouz. Sa durée d’utilisation a été prolongée l’an dernier jusqu’à au moins 2024. L'opérateur utilise un poste de travail mobile[72]. Par ailleurs les problèmes de maintenance continuent à accaparer les astronautes : le système de support de vie qui permet le recyclage partiel des consommables et doit permettre de limiter le volume de fret qui doit être monté à la station, est régulièrement victime de défaillances fin 2009. Le thème de l'étude porte sur les techniques de diagnostic et le traitement des problèmes médicaux dans l'espace. La science des matériaux est un secteur important de la recherche effectuée dans la station spatiale : ses objectifs sont d'améliorer les techniques de fabrication utilisées sur Terre[37]. Le président américain Obama entérine cette position en proposant le 1er février 2010 au Congrès d'allouer un budget pour financer la prolongation[186],[187]. Lorsque la force exercée par les gyroscopes n'est pas suffisante, par exemple lorsque ceux-ci sont saturés ou que l'orientation des panneaux solaires crée une traînée importante, les corrections sont réalisées à l'aide des moteurs du module de service Zarya. Seize pays ont participé à sa construction, notamment les Etats-Unis, la Russie, le Japon, le Canada, le Brésil et 11 pays européens parmi lesquels la France. Les sachets de nourriture destinés à chaque astronaute sont identifiés par une étiquette d'une couleur donnée. Étant donné que dans cet environnement tous les fluides peuvent être mélangés, les physiciens tentent de combiner des fluides qui se mélangent mal sur Terre. La Station a une architecture hétérogène avec un segment orbital russe reprenant les choix architecturaux de la station Mir et un segment orbital américain beaucoup plus important et développé selon les standards définis par la NASA. À l'intérieur des modules pressurisés, les méthodes passives sont remplacées par un système actif. Les gaines de courant et fluides circulent dans l'espace de forme triangulaire laissé libre entre la coque et les armoires (C). Lors de l'approche finale, la vitesse du cargo et de l'ISS sont exactement les mêmes. La stabilisation de l'orientation par rapport à la verticale locale est obtenue de manière passive par utilisation du couple créé par la différence de gravité entre les parties basse et haute de la station à condition qu'elles soient suffisamment éloignées. Sur les six ouvertures du nœud, quatre d'entre elles sont utilisées[54]. Ce système de télécommunication peut être également utilisé pour transmettre des données au centre de contrôle de Moscou par le biais d'une liaison téléphonique permanente entre le centre de contrôle de Houston et celui de Moscou[96]. Le vaisseau cargo européen ATV est lancé depuis le Kourou et son contrôle est effectué depuis le centre du CNES de Toulouse. A cette vitesse, le satellite effectue un tour complet autour de la Terre en 90 minutes. L'inexistence de la station spatiale fait l'objet de nombreuses théories du complot[197]. Ces tâches concernent tous les partenaires et impliquent donc un grand nombre d'organisations spatiales à des degrés divers. 4) Calcul de la distance parcourue par l’ISS : =2×× Avec R = 6370 + 370 = 6740 km =2××6740 d = 42349 km L’ISS parcourt donc environ 42350 km pour faire le tour de la Terre. Les urines sont collectées à l'aide d'un tuyau, au bout duquel se trouve connecté un embout personnalisé adapté à l'anatomie de l'utilisateur, ce qui permet aux hommes comme aux femmes d'utiliser le même système[130]. La succion générée par le ventilateur permet d'évacuer les déchets qui sont conditionnés dans des sacs stockés dans un container en aluminium. Elle fait environ 88 m de long et 108 m de large, avec un poids de plus de 450 tonnes. D'une envergure comparable à celle d'un terrain de football, l'ISS se situe à une altitude allant de 350 à 400 km. Le prolongement de la durée de vie a toutefois un coût estimé à 13,7 milliards de dollars qui ne figurait pas dans le budget de la NASA fin 2009[185]. Les découvertes effectuées dans ce domaine pourraient permettre d'améliorer notre compréhension des mécanismes mis en œuvre pour la production d'énergie et bénéficier en retour à l'économie et à l'environnement. 3) L’ISS a une vitesse de 7 800 m/s. Depuis que l'équipage permanent est passé à 6 personnes en mai 2009, chaque astronaute séjourne en moyenne 6 mois et l'équipage est renouvelé par moitié tous les 3 mois entraînant un changement de numéro d'expédition. En 2012 toutes les structures destinées à héberger des équipements de recherche ont été mises en orbite hormis le module Nauka qui devrait l'être en 2021. Il peut toutefois arriver que la station déploie volontairement ce « frein aérodynamique » pour abaisser son orbite et permettre à un vaisseau lourdement chargé de l'atteindre plus facilement. Celui-ci est intégré dans la conception de la station, les procédures appliquées au quotidien et l'entraînement de l'équipage. Faites le tour de la terre en temps réel depuis l'ISS. Les travaux scientifiques portent principalement sur la biologie – en particulier l'adaptation de l'être humain à l'absence de pesanteur – ainsi que sur la science des matériaux et l'astronomie. Par ailleurs, des peintures ou des dépôts de couches superficielles choisies permettent de modifier l'émissivité ou au contraire la réceptivité thermique. Le coût du projet est alors estimé à 8 milliards de dollars. Il pèse 19,3 tonnes et est long de 12,55 mètres pour un diamètre de 4,1 mètres[50]. APPEL n°3 Ils ménagent un corridor pressurisé entre les deux parties, comportent un chauffage et permettent d'établir une liaison électrique et télécom. Le regroupement des modules autour d'un module central servant de nœud est écarté car trop risqué. La Station spatiale internationale a de nombreux détracteurs qui lui reprochent son coût, estimé à près de 115 milliards de dollars américains, que ne justifient pas, selon eux, les résultats scientifiques obtenus ou potentiels. L'objectif était de fournir un vaisseau opérationnel en 2014[177]. Il assure la connexion entre le laboratoire européen Columbus, le module américain Destiny et le module japonais Kibo. Les radiations favorisent également l'apparition de cataractes. Le vaisseau russe Soyouz, qui permet de transporter trois personnes, sert uniquement à relever l'équipage. La place accordée aux équipements scientifiques est beaucoup plus réduite. Les performances des panneaux solaires se dégradent plus vite que prévu et pourraient nécessiter un remplacement. Dextre peut soit prolonger le bras Canadarm 2 soit fonctionner de manière autonome en s'ancrant sur un des points d'accrochage de la station. James F. Reilly s'extrait du sas Quest pour entamer une sortie extravéhiculaire. Parmi les autres centres d'intérêt figure l'incidence de la microgravité sur la combustion : efficacité de la combustion et contrôle des émissions et des polluants. Cette installation a permis de faire passer l'équipage permanent à six personnes. Le module américain Quest, qui est fixé au nœud Unity, permet aux astronautes d'effectuer les sorties extravéhiculaires. L'équipage permanent est passé à 6 personnes en novembre 2009, et, en application de l'accord passé avec l'agence spatiale russe, seules trois personnes sont allouées aux travaux dans la partie non russe soit environ 150 heures travaillées par semaine. Ces accords se traduisent par des règles et des tâches à réaliser. Le vaisseau cargo japonais est lancé depuis la base de lancement de Tanegashima tandis que les expériences scientifiques japonaises sont suivies par le centre spatial de Tsubuka. Une expérience scientifique particulière, le spectromètre magnétique Alpha, dispose d'un emplacement spécifique sur la poutre[67]. De plus, en examinant les réactions chimiques qui sont ralenties par la faible gravité et les températures, les scientifiques espèrent effectuer de nouvelles percées dans le domaine de la supraconductivité[30]. L'astronaute peut également perforer sa combinaison en y faisant un accroc (survenu une fois mais sans conséquence) ou partir à la dérive. Le PMA-2 installé aujourd'hui sur le module Harmony est le point d'amarrage habituel de navette spatiale. La conception et le développement des composants de la station et l'entraînement de l'équipage sont également de son ressort. Il sera remplacé par des vaisseaux Soyouz amarrés en permanence à la station[18]. Le bras Canadarm 2 est le plus important des systèmes de ce type présents dans la station et constitue la principale contribution du Canada. Le plan de l'orbite de la station a une incidence sur le contrôle thermique de la station et la production d'énergie. Les pays qui ont fourni des éléments de support comme le Canada (bras Canadarm2) reçoivent en échange des droits d'utilisation de certains éléments. La connexion entre les modules et l'amarrage des vaisseaux spatiaux aux modules met en œuvre plusieurs types de liaisons du fait de l'origine hétérogène du matériel mis en œuvre : Pour pouvoir mettre en relation des modules ou vaisseaux porteurs du système d'amarrage APAS d'une part et CBM d'autre part, des adaptateurs pressurisés en forme de cône coudé ont été mis en place (Pressurized Mating Adapters ou PMA). Elle est constituée de onze segments qui ont été assemblés en orbite[65],[66]. Les thèmes de recherche actuels portent sur l'atrophie musculaire, l'ostéoporose et la redistribution des liquides biologiques (sang...) qui constituent certains des problèmes les plus handicapants pour les séjours prolongés de l'homme dans l'espace. Au cours des années 2000, les problèmes budgétaires vont entraîner l'abandon de composants importants. En diminuant l'angle bêta, la station séjourne, durant une fraction de plus en plus longue de son orbite, à l'ombre de la Terre. La NASA, qui met en application l'accord comme une répétition des vols vers la future station spatiale, règle 400 millions de dollars de coût de séjour à l'agence spatiale russe. Le PMA-1 est utilisé pour relier le module russe Zarya au module Unity faisant la jonction entre la partie russe et la partie internationale de la station. Combien de fois la station ISS fait-elle le tour de la Terre en 24 heures ? Les débris constituent également une menace durant les sorties extravéhiculaires des astronautes, car ils peuvent perforer les combinaisons spatiales et entraîner une dépressurisation mortelle (l'astronaute dispose d'environ 15 secondes pour réagir avant de perdre conscience)[165],[166]. Dans les deux cas, l'occupant y dort dans un sac de couchage accroché à la paroi ; il peut y écouter de la musique, utiliser un ordinateur et y stocker quelques effets personnels[129],[130],[131]. Le troisième risque identifié découle des capacités limitées des cargos spatiaux en service qui ne peuvent transporter les plus grandes pièces de la station comme les panneaux solaires et les radiateurs. Les astronautes de la navette préparèrent ces sorties au sol durant près d'un an en s'entraînant sur des maquettes à l'échelle 1 immergées dans une piscine ce qui permet de reproduire en partie l'absence de gravité. La NASA étudie au début des années 1970, sans avoir de vrai financement, une station susceptible de succéder à Skylab. Il y a sept Express racks répartis dans les laboratoires de la station. Sur celle-ci, huit panneaux solaires doubles (Solar Array Wing ou « SAW ») sont installés de part et d'autre des éléments de poutre P3/P4, S3/S4, P5/P6 et S5/S6. La station spatiale internationale mesure 108 mètres de long sur 74 mètres de large, pour une masse approchant les 400 tonnes. La relève de l'équipage dépend entièrement, depuis fin 2009, des Soyouz russes ce qui constitue une contrainte mal vécue par les responsables américains[176]. Les communications radio sont essentielles pour les opérations de la station spatiale : elles permettent les échanges des données télémétriques et scientifiques entre la station et les centres de contrôle de mission répartis autour du globe. L'assemblage en orbite de la station spatiale internationale est un long processus car le lancement des 400 tonnes de la station va nécessiter une quarantaine de vols de la navette spatiale américaine et quelques vols des lanceurs russes, qui seront interrompus longuement, à deux reprises, à la suite de défaillances techniques. Regarder la Terre défiler est un des loisirs préférés des astronautes, comme ici Tracy Caldwell Dyson dans la coupole. L'ATV est un vaisseau cargo automatique développé par l'Agence spatiale européenne pour ravitailler la station spatiale. Par ailleurs, la Russie envisageait vers 2015 de conserver la partie russe de la station en orbite. Elle orbite à près de 400 km d’altitude et effectue un tour complet de la planète en un peu plus de 90 minutes à la vitesse de 28 000 km/h. La station spatiale internationale mesure 108 mètres de long sur 74 mètres de large, pour une masse approchant les 400 tonnes. 4) Pour venir au collège, je fais 900 m en 25 minutes. La survie de la station et de son équipage dépend du bon fonctionnement d'un grand nombre de systèmes complexes et du maintien de l'intégrité de la structure pressurisée. L'ISS, dont le coût total évalué à 100 milliards de dollars, est financé en grande partie par les Etats-Unis, est occupée en permanence depuis novembre 2000 par des équipages conjoints appelés "Expeditions" qui se relaient tous les quatre à six mois en moyenne. à une altitude plus basse l'atmosphère plus dense freine de manière importante la station ; une quantité de carburant supplémentaire doit être dépensée pour élever l'orbite de la station afin d'éviter que celle-ci n'entre dans les couches plus denses de l'atmosphère, ce qui entraînerait sa destruction. Deux membres de l'équipage disposent de petites cabines. Il n'est pas envisagé par les partenaires actuels de développer un successeur de la station spatiale internationale en orbite terrestre. Les visiteurs, qui n'ont pas d'emplacement réservé pour dormir, accrochent leur sac de couchage sur une cloison libre (on peut dormir en flottant dans la cabine mais généralement les astronautes évitent de le faire car, durant leur sommeil, ils peuvent heurter et endommager un équipement fragile)[132]. Dans la partie non russe de la station, la chaleur est évacuée par un circuit dans lequel circule de l'eau qui est mise au contact des équipements générateurs de chaleur. Une partie des places libérées sur Soyouz a été récupéré par la NASA, permettant les missions de Joseph Acaba et Richard Arnold. Cet élément a été mis en orbite le 7 février 2001[55]. Le laboratoire européen Columbus est le plus petit des laboratoires de recherche avec dix baies disponibles pour la science. La partie pressurisée, est constituée de quatre modules - deux laboratoires, un habitat et un module de commandement - partageant la même architecture : un cylindre doté d'un port d'amarrage à chaque extrémité et de quatre autres ports à sa périphérie permettant de multiples arrangements. La NASA a fait développer un nouveau type de panneau solaire souple déployable de 20 kW de puissance. Il pourrait être suivi par de nouveaux modules russes comme le nœud Prichal. Mais quel que soit le scénario retenu, le coût du démantèlement et de la désorbitation devrait être supérieur à 2 milliards de dollars[194]. Il s'agit à la fois de favoriser la productivité de l'équipage par une optimisation de l'ergonomie et de permettre la mise à niveau de la station et sa maintenance tout au long de sa durée de vie estimée à l'époque à 30 ans. La prévention des risques est donc un objectif majeur. Les membres de l'équipage se lavent en utilisant un robinet, des lingettes humides avec du savon présenté dans un conditionnement similaire à celui des tubes dentifrice. Il pourrait repartir vers le complexe orbital une fois réparé[74]. Au début des années 1970, l'URSS prend de l'avance dans le domaine des stations spatiales avec le programme Saliout (1971-1991) aux objectifs tout à la fois civil et militaire, qui sera suivi par le développement de la station Mir (1986-2001), plus ambitieuse. Aucune différence de vitesse entre les deux astronefs. le volume et le tonnage, en soute pressurisée, pour le fret à destination de l'intérieur de la station spatiale ; le volume et le tonnage, en soute non pressurisée, pour les pièces destinées à l'assemblage à l'extérieur de la station. La station contient des composants qui nécessitent d'être remplacés périodiquement - filtres, lampes - ou doivent être entretenus. La poutre (axe Y), perpendiculaire à cet axe, est maintenue parallèle au sol. Parmi les travaux notables figure l'étude d'un système de diagnostic par ultrasons en microgravité dans le cadre duquel plusieurs astronautes (dont les commandants Leroy Chiao et Gennady Padalka) se sont soumis à des examens par ultrasons sous la direction de spécialistes. Il a subi des glissements de près de deux ans : un premier vol de démonstration est réalisé fin 2010 pour SpaceX. La partie non russe de la station comporte trois modules de type nœud qui peuvent assurer l'interconnexion entre six modules. La navette s’arrimait à la station spatiale via l'un des deux adaptateurs pressurisés (PMA) qui assurent la compatibilité entre le diamètre de l'écoutille de son sas et les ports de la station. Dans l'espace entièrement clos et isolé de la station, cela implique principalement de remplacer périodiquement le dioxygène consommé par les astronautes, d'éliminer le dioxyde de carbone expiré, de filtrer les micro-organismes, particules et gaz organiques, de mettre à disposition l'eau nécessaire aux différents usages, de contrôler et maintenir la température, la pression et la composition de l'atmosphère dans une fourchette fixe et enfin de surveiller l'apparition d'incendie et éventuellement de le combattre[106]. Il résulte d'un contrat entre la société Bigelow Aerospace et la NASA[14]. Elle se déplace autour de la Terre à une vitesse moyenne de 27 700 km/h, et fait chaque jour 16 fois le tour de notre planète. Sortie extra-véhiculaire pour travailler sur le module japonais Kibo, Nicholas Patrick enlevant les blocs d'isolants et de protection entourant les sept fenêtres de la coupole du module « Tranquility ». En l'absence de gravité, la notion de plancher/plafond (verticale locale dans le jargon de la NASA) a été définie de manière arbitraire : le plancher est le côté des modules tourné en permanence vers la Terre (nadir), le plafond étant à l'opposé (zénith). Après l'arrêt de la fabrication de la fusée Saturn et le lancement du projet de navette spatiale, le concept de station monolithique (un cylindre unique), à la manière de Skylab, est abandonné au profit d'un ensemble de modules dont le diamètre est compatible avec la taille de la soute de la navette (moins de 5 mètres). La station sera désormais occupée de manière ininterrompue par un équipage mixte américano-russe de trois personnes, ponctuellement rejoint par des membres des autres pays participants. Lorsque les solutions précédentes ne suffisent pas à faire face aux grands gradients de température, des résistances thermiques sont ajoutées. Zarya possède ses propres panneaux solaires et ses batteries. La NASA amorce les premières réflexions sur un projet de station spatiale placée en orbite terrestre au début des années 1960. Au bout d'un certain temps, la faiblesse des défenses immunitaires peut conduire à la propagation d'infections au sein de l'équipage, dont la diffusion est par ailleurs favorisée par le milieu confiné dans lequel ceux-ci vivent. Le dîner et une réunion de l'équipage suit. PMA-3, installé sur le nœud Tranquility fournit une alternative pour l'amarrage de la navette. La station dispose de plusieurs bras contrôlés à distance qui permettent l'assemblage de la station et sa maintenance. Pour assurer le ravitaillement et rehausser l'orbite régulièrement dégradée par la traînée atmosphérique, plusieurs vaisseaux spatiaux se relaient : les cargos Progress russes, les cargos HTV japonais, les ATV, Véhicule automatique de transfert européen, les Cygnus et SpaceX Dragon américains. Des projets mal définis et non financés envisagent la réutilisation d'une partie de la station spatiale actuelle par les Russes ou des partenaires commerciaux de la NASA[195]. Depuis mai 2014[199] la NASA a testé son nouveau programme High Definition Earth Viewing (HDEV), lancé à partir de la Station Spatiale Internationale (ISS) : une retransmission permanente par le biais de deux streaming live[200],[201] : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Terre – ISS en moins de 4 heures ! Amarré à l'un des ports du module Tranquility, il permet de larguer des charges utiles allant jusqu'à 322 kg. À partir du moment où il aura été décidé d'abandonner la station, il sera nécessaire de réaliser son démantèlement et de contrôler sa rentrée atmosphérique pour que les débris parvenant au sol soient de taille limitée et tombent dans des zones inhabitées. Les compartiments américains sont amovibles et s'installent dans un emplacement de rack tandis que les Russes disposent de mini-cabines avec des cloisons en dur. Les astronautes utilisent des tendeurs pour se maintenir en place[136]. L'opérateur dispose de deux hublots fournissant une vue directe sur la palette[57]. Les titulaires du premier contrat, SpaceX et Orbital ATK, sont retenus, mais la NASA sélectionne également le Dream Chaser de SNC dans sa version cargo[22]. Aujourd'hui tout séjour de longue durée dans la station entraîne un risque croissant[33]. À cette époque, elle prévoit la présence permanente d'un équipage de dix à vingt astronautes. La station spatiale internationale apparait dans certaine œuvres de fiction: Visite guidée (en anglais) à l'intérieur de la station spatiale (2009), Animation montrant l'installation et le déploiement des segments P3/P4 portant deux couples de panneaux solaires. La NASA a lancé le programme CCDev pour sélectionner de nouvelles entreprises susceptibles de travailler immédiatement sur le transport de passagers[14]. Le président Bill Clinton, fraîchement élu dans un contexte budgétaire national difficile, demande à la NASA en février 1993 de reprendre le projet. Il fut lancé par une Ariane 5 ES ATV et se présentait sous la forme d'un cylindre de 4,85 mètres de diamètre sur 10 mètres de longueur. Aussi fut-il décidé que le module commun ne prendrait pas en charge les fonctions de sas et de nœuds qui donneraient lieu au développement de modules spécialisés. Le calendrier initial très serré, pour répondre aux besoins logistiques de la station spatiale, prévoyait des vols commerciaux en 2011 après trois vols de démonstration. La mise en place des équipements internes est réalisée par la suite au fur et à mesure de leur arrivée. La station Skylab (1973-1974) avait été réalisée en aménageant le troisième étage d'une fusée Saturn V, haut de 39 mètres et de 7 mètres de diamètre, qui avait été divisé dans le sens de la longueur en deux étages, fournissant ainsi un volume intérieur de 480 m3. En 1993, 11,4 milliards de dollars avaient été dépensés en études mais aucun composant n'avait été produit[5].
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