Mais, dans ces temps d'invasions et de guerres privées continuelles, les habitants viennent se regrouper à proximité du château, ce qui légitime le châtelain et l'exercice du ban seigneurial : on parle d'incastellamento pour le Midi et d'encellulement pour le Nord de la France. Son père est le chanteur du groupe Papa Wemba, et c'est tout naturellement qu'il suit la voie paternelle. Il disparaît « sans faire de bruit » après avoir surmonté sans gloire les difficultés que lui créèrent ses ennemis. PODCAST. Désormais, il semblerait que l'autorité royale ne serve plus, à elle seule, à valider la décision qui est prise[128],[122]. La réforme monastique ne pouvant pas emporter l'adhésion de tous les abbés et évêques laïcs, des divisions existent au sein de l'Église. L'année suivante, Lothaire, voyant grandir l'emprise de Hugues, décide de se réconcilier avec Otton II : il accepte de renoncer définitivement à la Lorraine[63]. Sa puissance provient aussi de ses alliances : Hugues le Grand s'est marié une première fois avec Eadhild, la sœur du roi d'Angleterre Æthelstan, un des plus puissants souverains d'Occident au début du Xe siècle[19]. Et son désir pour Billie ne fait que l’attiser au lieu de l’éteindre. Pris en étau, le roi Lothaire s'appuie sur d'autres évêchés (Langres, Châlons, Noyon) et sur le comte de Flandre Arnoul Ier. Au total, à la mort de son père, Hugues Capet hérite théoriquement d'un titre prestigieux et d'une puissante principauté. La situation se débloque par la trahison d'Adalbéron de Laon, évêque de Laon, qui s'empare de Charles et d'Arnoul pendant leur sommeil et les livre au roi (991). Il semblerait que le rejet soit plutôt d'ordre politique (la capture de Charles de Lorraine) plutôt que dynastique. Ainsi, les paysans s'adaptent : meilleure connaissance du sol, adaptation des labours selon le milieu, introduction de l'assolement triennal, lequel entraine les défrichements pour accroître les surfaces concernées, évolution de la méthode d'attelage (collier d'épaule et fer à cheval), charrue à soc dissymétrique, développement de la micro-hydraulique (fossé de drainage et irrigation)[25]. Grâce à la correspondance de Gerbert, beaucoup d'informations sur ces évolutions politiques ont pu être obtenues : « Le roi Lothaire n'est le premier en France que par son titre. Le comte Thibaud de Blois, pourtant un ancien fidèle de Hugues le Grand qui lui a confié la cité de Laon, s'assure une quasi-indépendance en se proclamant comte de Blois, en faisant fortifier ses principales villes et en s'emparant de Chartres et de Châteaudun[52]. Mais on ne doit porter sur le trône qu'un homme exceptionnel par la noblesse du sang et la vertu de l'âme. Hugues Capet devient pour eux le candidat idéal, d'autant qu'il soutient activement la réforme monastique dans ses abbayes quand les autres prétendants continuent à distribuer des charges ecclésiales et abbatiales à leur clientèle. Sur l’album « Mesdames », j’ai la chance de partager l’affiche avec des femmes de grand talent, chanteuses ou comédiennes de différentes générations.Véronique Sanson, Louane, Suzane, Laura Smet, Camille Lellouche, Julie & Camille Berthollet, Alicia., Manon, Amuse Bouche font partie de ce joli casting." Cette remarque est encore plus explicite dans la cité de Limoges. Cependant, ce dernier manœuvre avec habileté, utilisant la voie conciliaire pour contrer les décisions du Saint-Siège (qui est assujetti à l'empereur). Adalbéron et Gerbert œuvrent pour le rétablissement d'un empire unique dominant toute l'Europe. Éditions Firmin Didot Père et Fils, Paris, 1826. ». De plus, en contraste avec le peu de moyens dont dispose le roi, sa légitimité s'affermit grâce au soutien de grands ecclésiastiques : ils voient bien que le roi, bien que faible, incarne la tradition d'une autorité supérieure, seule capable de maintenir l'ordre et la paix dans la société chrétienne. Hugues fait immédiatement acquitter Adalbéron et ce dernier peut alors convoquer une nouvelle assemblée à Senlis (fief de Hugues) et il retourne à Reims écarter toute proposition de la part de Charles de Lorraine. Enfin, Otton III a trois ans quand son père meurt : deux partis luttent alors pour assurer la régence, l'un emmené par Henri II de Bavière, dit le Querelleur et Lothaire (954-986), l'autre par les impératrices Théophano, sa mère, et Adélaïde de Bourgogne, sa grand-mère, camp adopté par Gerbert et Adalbéron qui soutiennent donc Hugues Capet contre Lothaire[61]. En effet, on retrouve certains d'entre eux dans les armées royales luttant contre le duché de Normandie pour le compte de Lothaire[53]. La contradiction de certains faits donnés par Richer ne nous permet pas de comprendre toute l'action politique de Hugues à la veille de son couronnement. Cependant, cela ne peut se faire qu'en aidant les Carolingiens, pourtant totalement évincés de la course à la couronne depuis la déchéance de Charles le Simple, à se maintenir. Il abandonne l'archevêché et se rend en Italie. Le Robertien, qui avait déjà dû renoncer à la couronne en 923 au profit de Raoul de Bourgogne, faute d'héritier mâle susceptible de gérer sa principauté[16], place sur le trône en 936 le jeune carolingien Louis IV, pourtant réfugié chez son oncle en Angleterre depuis la déchéance de son père Charles le Simple et dépourvu de toute possession en Francie[17], soulignant qu'il serait illégitime de pousser vers le trône quelqu'un qui serait issu d'un lignage étranger à celui de Charlemagne. Cependant, la mise en place de la seigneurie n'empêche pas le progrès technique et l'avancée agricole[32]. C'est un échec. Dès lors, cette nouvelle élite guerrière appuyée sur ces châteaux entre en conflit d'intérêt avec l'aristocratie et l'Église dont les revenus dépendent de l'économie paysanne[45]. Dans le même temps, la fin des invasions et la continuité des guerres personnelles entraînent la construction des premiers châteaux privés où peuvent trouver refuge les paysans. Les vieux pagi carolingiens sont éclipsés par un nouveau ressort territorial fondé sur le territoire du château (districtus)[42]. Et les deux rois eux-mêmes, sous la plume de Gerbert d'Aurillac, insistent sur cette nécessité de consilium « ne voulant en rien abuser de la puissance royale nous décidons toutes les affaires de la res publica [la chose publique] en recourant aux conseils et sentences de nos fidèles »[127]. Il gagne encore en puissance quand son grand rival Herbert de Vermandois meurt en 943, car sa puissante principauté est alors divisée entre ses quatre fils[18]. Il essaye de convaincre Adalbéron de sacrer son fils Robert. Entre les deux, on note la présence d'un quartier dont les habitants fournissent le roi et l'évêque en produits précieux[135]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En effet, l'expansion vers l'est de l'empire permet aux Ottoniens de pouvoir exploiter de nouveaux gisements d'argent. L'étude du règne de Hugues Capet présente plusieurs problèmes causés par les lacunes documentaires. C'est un manteau impérial et sa signification est claire : « celui qui s'en pare porte le monde sur ses épaules, tel Atlas »[n 18][121]. On ne sait pas quel est le rôle de Hugues à ce moment-là, les sources restent vagues. En effet, il lui propose une rencontre : « Soucieux de confirmer pour toujours notre mutuelle amitié, nous avons décidé qu'Adélaïde, la compagne de notre trône, vous rencontrera le 22 août au village de Sternay et que nous observerons à perpétuité entre votre fils et nous, sans fraude ni dol, toutes les décisions bonnes et justes que vous y aurez prises ensemble. Hugues le fait juger au concile de Saint-Basle-de-Verzy (18 et 19 juin 991). Cependant, son récit manque de fiabilité. Ces réformateurs ont le souvenir de l'empire carolingien qui soutenait la réforme bénédictine, la fondation de nombreuses abbayes et leur épanouissement spirituel, s'appuyant largement sur l'Église pour gouverner. Les plus puissants d'entre eux sont localisés aux marges du royaume (carte 2) : Les historiens se sont longtemps demandé pourquoi Hugues n'avait récupéré, à la suite de son couronnement, qu'un minuscule territoire qui allait constituer le domaine royal. Lorsque le roi prend Verdun et fait prisonnier Godefroy (le frère de l'archevêque de Reims), Adalbéron et Gerbert demandent l'aide du duc des Francs. Hugues Capet est un roi robertien et le fondateur de la dynastie capétienne. Hugues Capet apparaît comme un souverain qui reste très « carolingien » dans certains de ses comportements[70]. Le principal témoin du temps, Richer de Reims explique : « Comme Otton possédait la Belgique (la Lorraine) et que Lothaire cherchait à s'en emparer, les deux rois tentèrent l'un contre l'autre des machinations très perfides et des coups de force, car tous les deux prétendaient que leur père l'avait possédée. « Le roi Robert, arrivé à l'âge de sa dix-neuvième année, dans la fleur de sa jeunesse, répudia, parce qu'elle était trop vieille, sa femme Suzanne, Italienne de nation » Richer de Reims. Ainsi, une charte royale de Hugues Capet, datée de 992, le présente lui-même et son fils se déclarant « détenteurs du pouvoir sur l'Empire des Francs » (imperii Francorum (…) potiti)[121]. Donnez-vous donc pour chef le duc Hugues, recommandable par ses actions, par sa noblesse et par ses troupes, en qui vous trouverez un défenseur, non seulement de l'intérêt public mais aussi des intérêts privés. N'ayant pas réussi à avoir d'enfant avec elle et parce qu'elle était trop âgée, Robert la répudie vers 991/992[83]. Eudes de Blois meurt en mars 996, laisse une veuve dont est épris Robert le Pieux. Cela répond aussi à la logique d'une société médiévale qui évolue : à partir de 980, le royaume des Francs est secoué par la « révolution aristocratique » qui voit les campagnes se couvrir de ces forteresses primitives en bois. La guerre impitoyable menée contre Charles de Lorraine pour Laon et Reims (988-991), connue par le récit de Richer de Reims et les lettres de Gerbert, ont rendu le roi hostile aux yeux d'une partie de l'Église. Pour être un vrai Carolingien, il ne lui manque que le sang de Charlemagne[125] ! Cependant, son père Hugues le Grand est confronté à la montée en puissance de Herbert de Vermandois qui contrôle tour à tour le Vexin, la Champagne et Laon, octroie l'archevêché de Reims à son fils Hugues et s'allie à l'empereur Henri l'Oiseleur[16]. Ceux-ci se trouvaient à la croisée du transept à côté de l'autel matutinal et derrière les tombeaux de Robert II le Pieux et de Constance d'Arles. En 987, les contemporains ont dû avoir des doutes tant on craignait la remise en cause de l'ordre carolingien. En effet, pour le continuateur de Flodoard, qui poursuit les annales depuis la mort de ce dernier, cette reconstruction est considérée comme un « sacrilège »[134]. Abbon entend sauvegarder pour l'avenir la mémoire capétienne qui reste encore fragile dans les mentalités du XIe siècle. Quant à la dénomination « Capétien », elle apparaît pour la première fois à la fin du XIIe siècle sous la plume d'un chroniqueur anglais, Raoul de Dicet[15]. On comprend désormais pourquoi la Catalogne refuse l'exigence de Hugues en janvier 988[102]. Le nouvel empereur accroît sa puissance sur la Francie occidentale en portant son attraction sur certains évêchés frontaliers ; bien qu'élu de Lothaire, l'archevêque de Reims (qui assure le choix des rois de Francie) Adalbéron de Reims tend à afficher ses sympathies impériales[50]. Or, étant à Meersburg (près du lac de Constance) au cours du mois d'août, il semble que Théophano ne se soit pas déplacée. Mais, au cours d'une partie de chasse, le roi trouve la mort dans une chute de cheval le 21 mai 987 en forêt de Senlis[70]. Pourtant, à partir de la mort de l'empereur en 973, le roi veut renouer avec la politique de son grand-père : récupérer la Lorraine, « berceau des Carolingiens[52] ». Hugues se garde bien cette fois-ci d'être de l'expédition[66]. BÉRALDE.-Ah ! Richer a le désir de bien faire, ce qui l'amène parfois à modifier la chronologie et à faire la gloire de ses maîtres rémois : Adalbéron et Gerbert[62]. — Gerbert d'Aurillac, Correspondance, v. 985[60]. Arnoul est déposé. Et pour leur rendre hommage, je n’ai pas juste voulu parler d’elles mais j’ai voulu les entendre et partager des chansons inédites, écrites sur mesure pour chacune d’entre elles. Et les deux rois eux-mêmes, sous la plume de Gerbert d'Aurillac, insistent sur cette nécessité de consilium : « Ne voulant en rien abuser de la puissance royale nous décidons toutes les affaires de la res publica en recourant aux conseils et sentences de nos fidèles[127]. D. Barthélemy, « Le pillage, la vengeance et la guerre ». Après la mort d'Adalbéron de Reims (989), il décide d'élire comme nouvel archevêque le carolingien Arnoul (un fils illégitime du roi Lothaire) plutôt que Gerbert. L'octroi de la couronne étant devenu électif, les plus grandes familles du royaume se la disputent. Ainsi, Hugues Capet renoue avec l'Église en s'entourant systématiquement des principaux évêques et se rapproche de l'aristocratie en s'alliant avec les grands princes territoriaux (le duc de Normandie ou le comte d'Anjou), ce qui renforce son trône. sortie le 11 septembre 2020, Auteur : Grand Corps Malade / Compositeurs : Mosimann, Auteur : Grand Corps Malade - Camille Lellouche / Compositeurs : Camille Lellouche, Auteur : Grand Corps Malade - Suzane / Compositeurs : Mosimann, Auteur : Grand Corps Malade / Compositeurs : Mosimann - Tiery-F, Auteur : Grand Corps Malade / Compositeurs : Amuse Bouche, Auteur : Grand Corps Malade - Alicia. Dorénavant, le roi doit faire souscrire certains de ses diplômes (un seul connu pour Hugues Capet) non par le seul chancelier, mais par les personnes qui l'entourent (les grands seigneurs). Quelques jours plus tard, Gerbert d'Aurillac est nommé archevêque de Reims. Le même auteur nous fournit à la fois un portrait négatif et positif du souverain. Durant son règne, Hugues doit faire face à de nombreux opposants. On prête à Hugues Capet et à la famille royale un certain nombre de constructions : le souverain continue la construction du monastère Saint-Magloire entreprise par son père à Paris, tandis que la reine Adélaïde fait bâtir à Senlis une chapelle pour abriter les reliques de saint Frambourg et une autre à Argenteuil pour l'abbaye Notre-Dame[132]. Mais les sources font également mention d'une cérémonie à Reims, d'où l'idée émise de deux cérémonies : une à Noyon (laïque) et l'autre à Reims (religieuse)[n 11]. La légitimité robertienne se concrétise encore davantage par le jeu des alliances. Pendant longtemps, on a affirmé que les sujets méridionaux avaient systématiquement rejeté le premier capétien. Il bénéficie tout d'abord de l'œuvre politique de son père qui parvient à contenir les ambitions de Herbert II de Vermandois, puis à en neutraliser la lignée. Arnoul d'Orléans lui réplique par un très violent réquisitoire contre le Saint-Siège[96]. Le roi Lothaire, âgé de 13 ans, est de fait sous tutelle de son oncle Otton Ier. Les deux gisants disparurent en même temps que celui du roi Dagobert Ier. Le jury a été présidé, de 1994 jusqu’à son décès en 2003, par Isabelle d'Orléans et Bragance (1911 - 2003), comtesse de Paris. Les actes affirment que, jusqu'en 988, on reconnaît Hugues et même l'association de Robert puisqu'on les date de leur règne « regnante Ugo rege anno II et Rotberto filio suo anno primo » (« signé de la deuxième année du règne du roi Hugues et de la première de son fils Robert »). Ailleurs, à Châteaudun, la collégiale Notre-Dame apparaît en 1003 dans l'enceinte du castrum édifié par le comte de Blois, mais cela reste un cas isolé puisque les châteaux privés restent rares. Dans un de leurs diplômes, les deux rois apparaissent comme les intermédiaires entre les clercs et le peuple (mediatores et plebis)[126]. Économies, sociétés, civilisations, Rois des Francs, rois de France, rois des Français et empereurs des Français, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Hugues_Capet&oldid=182504114, Personnage cité dans la Divine Comédie (Purgatoire), Personnalité inhumée dans la basilique Saint-Denis, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Date de naissance non renseignée (Xe siècle), licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le désert et la guerre n’étaient rien devant ce retour de flamme qui se propage en lui comme un feu de brousse. Yves Sassier n'imagine pas qu'on puisse à l'époque sacrer le nouveau souverain dix jours seulement après la mort du Carolingien. En 960, Hugues Capet hérite du titre de duc des Francs obtenu par son père en échange de la concession de la couronne à Louis IV d'Outremer. les antibiotiques calment la … On ignore qui étaient les grands seigneurs du royaume présents lors de la cérémonie, Il semblerait que le choix de Noyon fasse référence au couronnement de Charlemagne en 768 afin de légitimer le nouveau roi aux yeux des partisans carolingiens. Cette manœuvre lui permet cependant de devenir le personnage le plus puissant en Francie de la première moitié du Xe siècle : à son avènement, Louis IV lui donne le titre de dux Francorum (duc des Francs), ce qui annonce à nouveau le titre royal[17]. Jusqu'en 988, tous les actes royaux du premier capétien suivent une pratique carolingienne selon laquelle la signature (souscription) est réalisée à la fois par la chancellerie et par le roi, qui y appose les signes royaux : son monogramme (modèle carolingien) et le sceau. Il faut toute l'habileté politique dHugues Capet pour le convaincre. Enfin, Adalbéron et Gerbert sont tous les deux proches de la cour ottonienne et se rapprocher de Hugues serait finalement faire renoncer la Lorraine à la Francie[50]. Otton II s'engage à son tour dans l'offensive et lance ses armées aux portes de Paris.
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