Apnée du sommeil : Comment mieux dormir ? La réalité n’offre-t-elle pas des ressources stupéfiantes? Les plus utiles; Les moins bien notés; Les mieux notés; Les plus récents; IZA57 PARIS 5. La tribu qu’il décrit est donc sortie de son imagination et son comportement n’est pas basée sur une réalité anthropologique. Je pensais naïvement que puisque François Garde s’inspirait de faits réels, il nous proposait là une vraie description anthropologique et non-stéréotypée des tribus aborigènes. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Inspiré d'une histoire vraie, ce roman Ce qu’il advint du sauvage blanc ISBN 978-2-07-045320-7 Photo © Swarte - www.sw-arte.com A 45320 catégorie F7b folio-lesite.fr folio Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d’Aus-tralie. Cette tolérance du viol est en fait toute occidentale! S’il est vrai qu’au 21e siècle le niveau de violence contre les femmes est dramatique dans cette région du monde, il ne faut pas en déduire qu’il en a toujours été ainsi. L’auteur n’a pas choisi de s’étendre sur les us et … D’abord horrifié, Narcisse choisit après un long débat intérieur de ne pas défendre la jeune fille afin d’imiter le plus fidèlement possible le comportement des aborigènes qui l’entourent. La réponse est non. ( Déconnexion /  Cette démarche parait a priori bizarre comme nous paraitrait bizarre le travail d’un auteur aborigène qui, cherchant à décrire la France, s’inspirerait des séries américaines et évoquerait les pom-poms girls, les matchs de base-ball et les réserves indiennes. La réponse est non. Pourtant, il se félicite souvent de remettre la lumière sur Narcisse Pelletier, ce qui laisse entendre qu’il se réclame du vrai personnage historique. Petit à petit, il est intégré à sa tribu et restera dix-sept années avec eux, jusqu'à ce qu'un navire anglais le retrouve. Livre papier. Je tiens à les informer car l’apport des anthropologues français contemporains dans le domaine des études des sociétés Aborigènes australiennes est significatif. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. La Belle au Bois Dormant, une histoire d'agression sexuelle? Apprend-on vraiment des éléments de son expérience parmi les tribus sauvages ? 5,80 € Expédié sous 6 jours Livraison à partir de 0,01€ dès 35€ d'achats Pour une livraison en France métropolitaine. « Ce qu’il advint du sauvage blanc » de François Garde Difficile de choisir le roman du partenariat Folio dans la sélection de septembre , tellement ils me tentaient tous ! Les chapitres de Narcisse, par contre, posent problème. La buée s’efface, le message se perd, irrémédiablement. De plus, de nombreux observateurs occidentaux avaient une vision des peuples du Pacifique déformée par leurs propres valeurs. Ce qu’il advint du sauvage blanc de François Garde, haut fonctionnaire français qui occupa un poste important dans les territoires français du Pacifique dans les années 90 et 2000, a rafflé une dizaine de prix prestigieux après sa sortie chez Gallimard : prix Goncourt du premier roman, prix Jean Giono, prix Amerigo Vespucci, nominé au prix du Livre Inter… Acclamé par la critique, le roman tient en haleine … Apprend-on vraiment de son expérience parmi les tribus sauvages ? La démarche peu documentée de l’auteur pose ainsi problème car elle participe à renforcer des fantasmes et des clichés sur des populations qui ont gravement souffert (et souffrent toujours) de ces mêmes fantasmes depuis le 18e siècle, des fantasmes utilisés par les Européens pour justifier différentes violences et discriminations. La pratique du viol et sa réception sociale est loin d’être partout la même et n’est pas forcément moins tolérée en Occident qu’ailleurs, contrairement à ce que laisse entendre cette scène. Recueilli par une tribu aborigène, il adopte leurs coutumes et oublie peu à peu qui il est et d'où il vient. Il n’y a ainsi rien d’évident dans le fait que les aborigènes décrits par Garde auraient réllement toléré le viol des femmes aussi ouvertement et donné aux hommes les plus forts un « droit de cuissage » sur les femmes de leur propre communauté. ( Déconnexion /  C'est le cadre de Ce qu'il advint du sauvage blanc, son auteur, François Garde s'étant «inspiré d'une histoire vraie». Celle-ci démontre qu’il existe des cultures plus enclines au viol que d’autres où cette pratique est quasiment absente. Il ne parle aucune langue européenne, vit nu et semble être totalement intégré dans sa communauté. Après plusieurs jours sans boire ni manger, le marin est recueilli et soigné par une tribu de sauvages. Stephanie Anderson, la traductrice et éditrice australienne du véritable récit de Narcisse Pelletier publié au 19e siècle, pointe du doigt le fait que Garde a choisi de situer sa « tribu inventée » à l’endroit où une tribu bien réelle existe encore aujourd’hui… mais qu’il ne semble même s’être renseigné! Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Auteur. Au milieu du XIX siècle, un jeune matelot français, Narcisse Pelletier, âgé de dix-huit ans, se retrouve abandonné sur une côte sèche et inhabitée du nord de l'Australie. Ce qu'il advint au sauvage blanc est un livre qui, une fois ouvert, ne se laisse plus refermer tant qu'on ne l'a pas fini. Jugeant anormale cette présence occidentale chez des « sauvages », les marins ramènent l’homme au gouvernement colonial. Des personnages pas si réducteurs que ça. Recueilli par une tribu aborigène, il adopte leurs coutumes et oublie peu à peu qui il est et d'où il vient. A la fin du viol, la victime s’enfuit, honteuse. Le corps naturel peut être rendu artificiel par différents procédés. Ce qu'il advint du sauvage blanc François Garde 1843 : Narcisse Pelletier, un jeune marin français, est abandonné sur une plage d'Australie. « Ce qu’il advint du sauvage blanc ». Share this: Facebook; Twitter; Imprimer; E-mail; WordPress: J'aime chargement … Articles similaires. Il le fait sous les yeux de tout le monde et sans que personne ne réagisse. En fait, il y a deux livres en un qui alternent dans cet ouvrage. relation épistolaire entre Octave de Vallombrun et le président de la Société française de géographie, Pensant que l’auteur avait relaté les faits avec exactitude je suis très déçue. Je voulais absolument arriver à la fin pour qu’on comprenne avec le héros le sens du comportement des aborigènes. 0. Pourquoi appeler ce pays « France » et y mêler des éléments historiques réels si c’est pour en réalité parler d’autres peuples? Au XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d'Australie par son équipage qui a pris la fuite. Changer ). Australie, 19e siècle. Merci pour votre analyse évidemment pertinente ! ( Déconnexion /  Il a été l’événement de l’année 2012. Ce qu'il advint du sauvage blanc, François Garde, Gallimard. Brouiller ainsi les pistes en revendiquant s’être inspiré d’une histoire vraie (c’est écrit sur le résumé de couverture) et en employant le nom de la personne réelle tout en décidant délibérement de très peu se renseigner sur cette personne est un choix très surprenant. Ce qu'il advint du sauvage blanc : roman. Premier roman tiré d'une histoire vraie, Ce qu'il advint du sauvage blanc apparaît comme un récit authentique et maîtrisé, à l'histoire attachante. Il qualifie d’ailleurs dans plusieurs interviews d' »étrange » les comportements des peuples dont il s’inspire (« Je n’aurais pas écrit ce livre sans avoir rencontré des cultures du Pacifique et constaté, même deux siècles après les contacts et la christianisation, leur étrangeté » – vu ici), un qualificatif qui donne l’impression que la norme est occidentale et le reste « bizarre ». Thème : Ce qu'il advint du sauvage blanc de François Garde: Pour François Garde, ce livre est son. Perdre du poids quand on est contre les régimes : que penser de Linecoaching? Après quelques jours, alors qu'il est sur le point de mourir de soif et de faim, il rencontre une vieille femme aborigène qui le nourrit. Question 1/8. C’est ce mélange des genres qui me parait particulièrement problématique voire dangereux en raison des stéréotypes qui sont véhiculés dans le roman de Garde, et ce malgré son talent d’écrivain et le souffle qu’il donne à ses personnages. Ce qu'il advint du sauvage blanc est un livre de 384 pages paru en 2013 de François Garde 5.0/10. Ce qu'il advint du sauvage blanc, François Garde, Belin Éducation. «Ce qu'il advint du sauvage blanc» de François Garde, Gallimard, 328 p., 21,50 €. Anne Mikaere explique que les Anglais partaient du principe « naturel » que les femmes n’avaient aucune importance dans la société maorie, les excluant ainsi spontanément des échanges pour ensuite affirmer que les Maoris ne prenaient pas en compte les femmes! Edité par Gallimard - paru en impr. Il paraissait sensible, sinon à la douleur de ces héros, du moins au rythme des alexandrins et à la noblesse de la langue.» Son optimisme, aussi, force l'admiration, car, en vérité, il y eut peu d'avancées dans cette entreprise de civilisation qui n'est pas sans rappeler L'Enfant sauvage. Les chapitres de Narcisse me passionnaient pour cet aspect ethnologique et j’avais hâte de pouvoir en lire un décryptage, de comprendre enfin à quoi correspondait tel et tel geste, ou encore ce qui est important pour cette tribu. La démarche de François Garde va même plus loin : il dit n’avoir pas consulté les archives concernant l’abandon de Narcisse Pelletier et n’avoir pas lu son récit publié au 19e siècle, pire n’avoir pas « souhaité le lire » et même ignorer s’il en existe une réédition moderne! C’est l’énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l’homme providentiel qui recueille à Sydney celui qu’on surnomme désormais le "sauvage blanc". Cette réflexion est d’autant plus problématique qu’il semble trouver étonnant qu’une diffusion de la culture européenne et chrétienne n’ait pas suffi à faire disparaitre cette « étrangeté » qui n’est intéressante que par rapport à nos habitudes occidentales : « Ces étrangetés n’ont d’intérêt romanesque qu’en tant qu’elles déstabilisent Narcisse (à son arrivée) et font réagir ses contemporains (à son retour) » (vu ici). 4. En réutilisant des stéréotypes répandus, François Garde instille dans l’esprit du lecteur un sentiment de légitimité par rapport à l’idée de « non-civilisation » ou de « primitivité » des tribus du Pacifique. La réaction d’horreur du héros et son premier réflexe d’aller porter secours à la jeune femme suggèrent en effet que dans les cultures « primitives » (comme celle des aborigènes) le viol serait accepté tandis que dans les cultures « plus civilisées » (comme celle des Européens), il serait perçu comme un crime.
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