Les tiges servent au fourrage, comme la luzerne. La chaîne est issue d'une succession d'événements géologiques : l'orogenèse cimmérienne au Trias, suivie de l'orogenèse alpine avec un raccourcissement crustal entre le Crétacé et le Paléocène, puis un second depuis le Néogène, interrompus par une extension tectonique à l'Éocène. Ils sont à l'origine plutôt grossiers mais, avec le déclin du mode de vie pastoral, les populations semi-nomades ont partagé leur savoir-faire et, avec l'aide des marchands de Téhéran, de Qom ou de Qazvin, en ont fait une source de revenus[6]. Repères Type de lieu: ville. Durant l'Antiquité, la région de l'Elbourz est connue sous le nom d'Hyrcanie[38]. Ces carrières ont favorisé le développement de voies de communication. Le Mouflon rouge de l'Elbourz (Ovis gmelini × vignei), le Cerf élaphe (Cervus elaphus), le Chevreuil européen (Capreolus capreolus)[9],[28], la Chèvre sauvage (Capra aegagrus aegagrus)[9], la Gazelle à goitre (Gazella subgutturosa), le Renard roux (Vulpes vulpes) et la Fouine d'Europe (Martes foina)[28] préfèrent les milieux ouverts de la steppe boisée. L'Elbourz abrite trois des cinq régions glaciaires d'Iran (les deux autres étant dans les monts Zagros)[16]. En Iran, deux parcs se trouvent sur la rive droite de l'Araxe, dans l'extrémité occidentale de la chaîne : le parc national de Kantal, créé en 2011, a une superficie de 70 km2[66],[67], alors que le parc national d'Arasbaran est issu de la requalification en 2012 de 89 km2 dans la partie centrale de la zone protégée du même nom[68], elle-même reconnue réserve de biosphère en 1976[67],[68]. Qazvin ((fa) قزوین, romanisé en Qazvīn, Caspin, Qazwin, Kasvin ou Ghazvin) est une ville d'Iran située à l'ouest de Téhéran et au pied des monts Elbourz.Qazvin est la capitale de la province portant son nom. La période d'attribution de ce nom à la chaîne de montagnes iranienne est inconnue mais il est attesté au XIVe siècle par Hamdallah Mustawfi. Le climat dans la chaîne présente une asymétrie prononcée. Les précipitations y ont lieu tout au long de l'année, un maximum survenant en début d'automne[6],[25], lorsque la mer est encore chaude[24], avec par exemple plus de 300 mm en septembre et en octobre à Bandar-e Anzali[25]. En 875, les Samanides prennent le pouvoir aux Abbassides et restaurent la domination perse[45]. 1 / , recueillies et publiées par J.-J. La transhumance consiste à mener le bétail des étables en hiver à la lisière supérieure des forêts en été, puis aux champs après les récoltes, et les ovins et dans une moindre mesure les caprins des collines boisées aux pâturages les plus élevés[6],[10]. La ville a une altitude de 1 100 m au Sud et 1 200 m au centre à 1 700 au Nord. Hormis l'Araxe, qui longe la chaîne à son extrémité nord-ouest, et le Sefid Roud qui la traverse de part en part entre ses parties occidentale et centrale, le réseau hydrographique vers le nord est généralement constitué de fleuves côtiers[7]. ! Un second pic moins prononcé s'observe autour du mois de mars[25] ; il s'explique en partie, notamment sur le versant sud-ouest, par des perturbations venues de la mer Méditerranée[24]. Au début du XVIe siècle, les Séfévides, d'abord menés par leur fondateur Ismaïl Ier né à Ardabil dans le nord-ouest de la chaîne, reprennent l'ensemble de la Perse aux Timourides turco-mongols à l'est et aux Moutons blancs turcomans à l'ouest. Le circuit proposé d’une heure environ à vélo ou de 2 h 30 à pieds invite le promeneur à reconnaitre 19 essences différentes choisies … Bel immeuble sur la 5e rue de la Pointe, au cœur du centre-ville de Shawinigan. Un nouvel épisode de compression est identifié au Néogène-Quaternaire[4]. Lire la suite, Dans le chapitre « Téhéran capitale bicentenaire » Sur les piémonts jusqu'à 500 à 1 000 mètres se trouve une épaisse forêt relictuelle fragmentée[27] d'âge tertiaire[6] constituée notamment du Chêne à feuilles de châtaignier (Quercus castaneifolia), de l'Orme du Caucase (Zelkova carpinifolia), du Parrotie de Perse (Parrotia persica), de l'Arbre à soie (Albizia julibrissin)[6],[27], du Ptérocaryer du Caucase (Pterocarya fraxinifolia), du Févier de la Caspienne (Gleditsia caspica)[6], du Buis commun (Buxus sempervirens), du Laurier d'Alexandrie (Danae racemosa), du Plaqueminier lotier (Diospyros lotus), du Houx commun (Ilex aquifolium) et du Fragon d'Hyrcanie (Ruscus hyrcanus)[27]. Le pastoralisme, tourné vers la production de lait et complémentaire des cultures, est aussi remplacé par de l'élevage à plus grande échelle afin d'alimenter Téhéran en lait de vache et en viande ovine. Et 1 grand local commercial de 4800 pieds carrés au rez-de-chaussée avec sous-sol de la même dimension. Le parc national de Kiasar s'étend sur 93 km2 et a été créé en 2003[71]. Carte de localisation de la steppe boisée de l'Elbourz. Le site néolithique le mieux connu de l'Elbourz est Tepe Sang-e Chakhmaq, près de Shahroud. Encyclopædia Universalis - Contact - Mentions légales - Consentement RGPD, Consulter le dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. de Téhéran... Recht. Située dans le nord du pays, au pied des monts Elbourz, la ville donne son nom à la province dont elle est également la capitale. Le fleuve Sefid Roud, qui se jette dans la mer Caspienne, est le seul cours d'eau traversant l'Elbourz de part en part[9], en formant une cluse[7] selon un axe sud-ouest - nord-est, près de la ville de Racht. D […] 6 grands logements (5x 4½ et 1x 3½) tous rénovés. Vers le sud, les cours d'eau se partagent entre le lac Namak à l'ouest et le Dacht-e Kavir à l'est[7]. Le territoire et les paysages iraniens associent trois espaces complémentaires : en amont, des montagnes fraîches ( yeylāq ou sardsir ), enneigées en hiver, réservoirs d'eau en été, en aval de vastes plaines désertiques ( qeshlāq ou garmsir ) aux étés torrides, où se perdent les rivières et, au centre, des piémonts au climat contrasté où se concentrent les cultures, les villes et la population. À l'Éocène, une phase d'extension tectonique engendre un arc volcanique ; l'émission des roches volcaniques de la formation de Karaj, qui surmonte en particulier les conglomérats de l'Elbourz occidental, dépasse 3 000 mètres dans la partie méridionale des monts Talych et perd en épaisseur vers l'est et le nord[4],[5],[17]. Houlagou Khan obtient finalement la reddition de la forteresse en 1256, au cours des invasions mongoles[48]. Le mont Damavand, point culminant de la chaîne à 5 610 mètres d'altitude[1], se trouve à mi-distance entre ces deux cols, à 75 kilomètres d'un côté et de l'autre à vol d'oiseau ; entre les deux, la crête axiale descend rarement en dessous de 3 500 mètres[6]. Schéma structural de l'Iran Ce schéma fait apparaître la localisation et la direction des principales chaînes de montagnes ainsi que les accidents majeurs Il met en évidence le fait que les chaînes iraniennes résultent de mouvements de rapprochement entre l'Arabie et l'Eurasie (représentée... Crédits : Encyclopædia Universalis France, Iran : schéma structuralCrédits : Encyclopædia Universalis France. La plaine côtière avec la mer Caspienne n'excède pas quarante kilomètres et se réduit par endroits à moins d'un kilomètre[6]. de l'Iran, à l'Est de la province de Damghan et à l'Ouest de la province de Chahroud, en bordure du Kavir de sel, et au pied sud de la chaîne de l'Elbourz. Il n'y règne jamais la nuit ni la pénombre, ni de vent chaud ou froid, ni de brouillard ; c'est en revanche la source de l'eau, la rivière Arədvī Sūrā Anāhitā alimentant l'océan Vourukaša[3]. de l'Iran, à l'Est de la province de Damghan et à l'Ouest de la province de Chahroud, en bordure du Kavir de sel, et au pied sud de la chaîne de l'Elbourz. Des plantations de thé et des vignobles se trouvent en outre en Azerbaïdjan[27]. Le pic de précipitations y survient en mars avec 70 à 90 mm, pourtant Gorgan connaît la sécheresse de juin à septembre et à Gonbad-e Qabous, encore plus à l'est, elle perdure environ de mi-avril à octobre ; annuellement, il y tombe respectivement près de 600 et 300 mm[25]. Ville d'Iran, au S.-S.-O. Des glaciers sont présents sur les versants nord et est du mont Damavand (glaciers Siuleh, Dubi-sel, Speleh, Khurtabsar et Yakhar), dans le massif de Takht-e Soleyman (glaciers Septentrional — formé par les glaciers Alamchal, Patakht, Takht-e Soleyman — Occidental, Haft-Khan, Khersan et Merjikesh) où ils constituent un champ de glace relativement étendu (7,5 km2)[6],[16], et sur le Savalan (glaciers Septentrional, Herame-kasra, Herame-kasra Sud-Est et Méridional[16]). Il s’est assis sous son portrait, coiffé de son légendaire turban noir. Seul l'Elbourz oriental parvient à maintenir un mode de production traditionnel[6]. Grâce à la très bonne qualité et la forte quantité d’eau qui coule du Mont Fuji , l’économie de la région tourne principalement autour des usines à papier et de la production de thé. Bernard Hourcade, « L'Anti-Alborz : un espace marginal aux portes de Téhéran », Dernière modification le 9 mars 2021, à 15:24, forêts mixtes hyrcaniennes de la Caspienne, Central Asia: Northern Iran into southern Azerbaijan, 10.2305/IUCN.UK.2017-2.RLTS.T107655417A91754884.en, https://doi.org/10.11646/zootaxa.3114.1.6, National Parks of Azerbaijan and their inhabitants (continued), Iranian northwestern national parks share incredible biodiversity, زیرپورتال استان تهران > پارک ملی خجیر و سرخه حصار, A manual of "Khshnoom", the Zoroastrian occult knowledge, Iran's Wolf Wall, Second-longest in the World, is Still Shrouded in Mystery, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Elbourz&oldid=180703644, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Sunnites[46], ils défont en 900 puis en 928 les Alavides, qui se réfugient pour nombre d'entre eux dans l'Elbourz occidental ; Mardavij ben Ziyar rejoint les rangs samanides[44]. Dans cette même épopée, le prince Zal, né albinos et abandonné en pleurs au pied de l'Elbourz, est recueilli puis élevé dans son nid perché dans les montagnes par le Simorgh ; l'oiseau magique lui apporte sa sagesse et finit par le convaincre de rejoindre son père vieillissant, empli de regrets et parti retrouver son fils dans les montagnes[3],[90]. Toutefois, le pastoralisme est longtemps resté ancré avec la présence de populations semi-nomades et les vallées demeurent des lieux d'échanges de productions agricoles d'un versant à l'autre. L'accrétion des terranes, composés de séries de roches sédimentaires datant du Précambrien au Trias moyen, entraîne l'orogenèse cimmérienne[4]. L'aridité du climat a entraîné le développement de grands systèmes d'ergs dans la péninsule arabique, Néfoud au nord du socle rocheux du Nedjd, Roub al-Khali dans le sud de la péninsule. La chaîne forme une barrière topographique et climatique entre les côtes méridionales de la Caspienne, d'où proviennent les précipitations, et le plateau Iranien, induisant une importante disparité végétale entre les forêts mixtes des versants septentrionaux et les steppes boisées semi-arides des versants méridionaux. Le renversement a lieu en 1789 avec Agha Mohammad Chah[50]. Parmi toutes ces installations, seule celle de Siah Bishe, fonctionnant par pompage-turbinage, est entièrement consacrée à la production d'électricité, essentiellement pour la métropole de Téhéran. Elles trouveraient leur origine dans l'existence de la muraille de Gorgan, dont la construction est pourtant initiée au Ve siècle sous les Sassanides[93]. Carte du bassin aralo-caspien et de ses sous-bassins principaux en Iran. Située au pied des monts Elbourz dans le nord du pays, Téhéran a une histoire relativement jeune comparée à ses consœurs iraniennes ayant parfois des existences millénaires. Cette pratique est progressivement abandonnée[6], d'autant plus que la création de zones protégées a restreint les zones de pastoralisme et déséquilibré l'économie des petits villages de montagne[10]. une ville au pied de l'elbourz Téhéran La province de Téhéran, d'une superficie de 19 195 km2, contient une population de 12 millions, est l'une des plus grandes villes d'Asie occidentale et la vingt-septième plus grande ville du monde. Il pourrait être lié à un point chaud en lien avec une délamination lithosphérique sous l'effet d'un panache magmatique[22]. Les trois premières sont inscrites dans un cercle de cinq kilomètres de rayon, situé à une heure de route de Téhéran[53],[54]. Un nouveau mouvement de résistance s'organise et Alamut, dans l'ouest de l'Elbourz central, devient le siège d'une communauté religieuse ismaélienne nizârite régie par une organisation militaire[6],[48]. Le déclin des Séfévides pousse le tsar Pierre Ier à occuper tout le versant caspien de l'Elbourz dès 1723, et ce jusqu'en 1734[50]. Entre 3 000 et 4 000 mètres d'altitude, il fond toutefois en une quinzaine de jours, laissant place à des processus périglaciaires[23],[26]. L'écorégion des forêts mixtes hyrcaniennes est constituée par plusieurs étages de végétation[6],[9]. ), ainsi que l'étage de 1 800 à 3 000 mètres caractérisé par des peuplements peu denses de Genévrier grec (Juniperus excelsa)[6],[28]. (Structure et milieu) - Géographie physique, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Ses entreprises fabriquent des textiles, du ciment, des produits alimentaires et des médicaments. Les jeunes ont tendance à abandonner les villages traditionnels au profit de l'installation d'exploitations pérennes en altitude tournées vers la culture ou d'élevage[6]. À la chute de la dynastie sassanide, au milieu du VIIe siècle, les populations zoroastriennes de l'Elbourz sont parmi les dernières à céder à la conquête arabo-islamique de la Perse après plus d'un siècle de résistance[6]. Chute au pied de l'arbre - Livre de la Genèse, 3. Au cœur de l'Elbourz central, à 2 200 mètres d'altitude, les moyennes mensuelles estivales sont comprises entre 17 et 18 °C avec des maximales moyennes à 26 °C. Vos pieds ne sont pas supposés vous faire mal. Le parc national de Paband a une superficie de 183 km2 au sein de la forêt hyrcanienne de l'Elbourz oriental ; il a été créé en 2003[72]. De l'hydroélectricité est produite, d'ouest en est, par les barrages de Sefid Roud (ou Mandjil), de Taléghan, de Karadj (ou Amir Kabir), de Siah Bishe, de Latyan, de Mamlou, de Lar et Shahid Rajaee (ou Soleyman Tangeh). La chaîne abrite en effet plusieurs stations, parmi lesquelles Dizin, Darbandsar, Shemshak et Tochal à proximité de la capitale. Rousseau -- 1761 -- livre En dehors de ce volcan topographiquement isolé, les plus hauts sommets de l'Elbourz central, dont l'Alam Kuh à 4 850 mètres d'altitude[1],[6], se trouvent dans le massif de Takht-e Soleyman[9], à un nœud orographique au nord-ouest du col Kandevan[6]. L'attitude de l'homme et de la femme après avoir mangé de l'arbre défendu est une belle histoire à contempler.Lorsque l'homme et la femme entendirent les pas de Yahvé-Dieu ils se cachèrent tous deux devant Yahvé-Dieu derrière les arbres. La riziculture tient aussi une place importante grâce à un système d'irrigation. Le refuge faunique de Kiyamaki, déclaré en 1975, entoure sur 900 km2[85] le parc national de Kantal, dont il a été détaché[66], et comprend le Kiyamaki Dagh[85]. Capitale de l’Iran située au nord du pays, au pied des monts Elbourz et de la mer Caspienne, Téhéran est la plus grande ville du pays avec, en 2015, environ 9 millions d’habitants et plus de 15 millions de personnes dans toute l’aire urbaine. Elle est caractérisée par une croissance lente en raison de précipitations plus faibles, de vents violents, du froid plus intense et de sols plus pauvres[6]. Cette dernière s'étend sur 400 kilomètres[9] et n'excède pas 120 kilomètres de large[5],[9],[10]. C’est en effet lors du changement de dynastie en 1786 que la ville est devenue capitale. Toutefois, en 930, une rébellion au sein de l'armée permet aux Ziyarides de s'emparer du Tabarestan[44], repoussant les Samanides dans l'Elbourz oriental. Depuis lors, sa population a … Dans les textes du Bundahishn, c'est « le chef des sommets »[3]. Ainsi, à la fin du Crétacé, une importante compression d'arrière-arc affecte l'Elbourz, en particulier sa partie méridionale, en lien avec une double subduction de la Néo-Téthys et de sa mer de Nain-Baft, correspondant à la formation du Massif central iranien et des monts Zagros[4],[5]. La marge continentale présente toutefois déjà l'orientation ouest-est qui caractérise actuellement l'Elbourz[17]. La montagne se trouve à proximité de la côte sud de la mer Caspienne, dans le département d'Amol, province du Mazandéran. De Bandar-e Anzali à l'ouest jusqu'à Gorgan à l'est, les températures croissent légèrement mais restent relativement homogènes : les moyennes mensuelles sont comprises entre 6 et 9 °C en hiver et entre 25 et 28 °C environ en été. Les vallées proches de Téhéran connaissent des séjours centrés sur le week-end, au point de devenir la base de loisirs de la capitale, tandis que les vallées plus éloignées voient l'essor de résidences secondaires[6]. L'Hyrcanie puis le Tabarestan sont des régions qui ont reflété ces particularités historiques et religieuses, avec une mythologie très développée ; elles ont bénéficié de degrés d'autonomie relativement avancés. Des traces de l'homme moderne ont été découvertes sur un site près d'une rivière portant le nom de Garm Roud, dans la province du Mazandéran, daté de 30 000 ans environ[35]. Cette arboriculture était auparavant cantonnée au sud de la chaîne[6],[10]. Dizin compte 18 kilomètres de descentes[55] répartis en 23 pistes[56] entre 2 600 et 3 600 mètres d'altitude environ[55],[56], ainsi qu'un vaste domaine hors-piste, et 16[56] à 18[55] remontées mécaniques ; la station date des années 1960[56]. Des carrières de calcaire pour le ciment, de craie pour les fours à chaux et de gypse pour le plâtre présentent en revanche des dimensions importantes[6]. Ainsi, les provinces du sud de la Caspienne sont conquises en 1536-1537. La rupture des barrages naturels constitue un risque pour les populations en aval[15]. Recherche - Solution Recherche - Définition. Des tribus semi-nomades parlant lori (Hedāvand), arabe (Kōti), guilaki (Ali Kay), turc (Hosanlu), persan (ʿArab) ou encore sangsari (Sangsari) pratiquent le pastoralisme ou l'agriculture sur les versants méridionaux. L'Elbourz, en persan البرز, aussi écrit Alborz ou Elburz, est une chaîne de montagnes au nord de l'Iran, s'étendant des frontières de l'Arménie au nord-ouest, à la mer Caspienne au nord, jusqu'à l'est aux frontières du Turkménistan et de … Sa rapide fonte au printemps alimente des cours d'eau, sur lesquels ont été construits des barrages pour l'approvisionnement ménager, pour l'irrigation et, dans une moindre mesure, pour l'hydroélectricité, essentiellement vers la capitale. Posez vos questions et parcourez les 3 200 000 messages actuellement en ligne. Les échanges sont intenses entre les vallées et les versants septentrionaux jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, comme en attestent les nombreux caravansérails[6],[50]. Les adorateurs zoroastriens font des sacrifices pour le ciel, la terre, le vent et le pic de Harā, qu'ils surnomment mont Hukairya, « le bienfaiteur, celui qui mérite toutes les prières ». De plus, la sécheresse ralentit la météorisation de la roche-mère. Dans l'Elbourz central, la ligne de partage des eaux principale, séparant le bassin de la mer Caspienne du plateau Iranien, a généralement la particularité de passer non pas par la crête axiale de la chaîne mais le long de l'Anti-Elbourz[6]. C’est une ville tentaculaire qui s’étend au pied de la montagne avec ses immeubles modernes et ses quartiers délabrés et qui apparaît peu attractive (contrairement à son environnement proche : l’Elbourz et la Caspienne qui sont des lieux de villégiatures importants pour les habitants de Téhéran) Pour les amateurs de randonnée pédestre, trekking, alpinisme ou ski de randonnée, de rares refuges parsèment la chaîne : le refuge Bargah sur le versant méridional du mont Damavand, le refuge Sarchal au nord-est de l'Alam Kuh et le refuge-mosquée du Savalan sur son versant nord-est[51] ; une cabine se trouve au sommet du Tochal[52]. En hiver, les précipitations se produisent sous forme de neige et apportent un important manteau neigeux[6]. Les minimales moyennes sont de 3 à 4 °C et les maximales moyennes sont de 29 à 33 °C[24],[25]. Entre 1 000 et 2 000 à 2 200 mètres se trouve la forêt de montagne caspienne, domaine du Hêtre d'Orient (Fagus orientalis)[6],[27]. Le nom de l'Elbourz dérive de Harā Bərəzaitī, une montagne légendaire que traverse le Soleil et autour de laquelle gravitent les étoiles, selon l'Avesta, un ensemble de textes sacrés dans le zoroastrisme. L'Elbourz absorbe actuellement 30[5] à 40 %[19] de la convergence entre les deux plaques, qui s'élève à près de 22 mm/an[5],[19],[21]. Le paysage urbain havrais offre une large place au végétal, avec près de 750 ha d’espaces verts et 24 000 arbres sur le domaine public. D'après lui, Fereydoun, fils d'Abtine et de Faranak, et un des descendants de Djamchid et de Tahmouras, est contraint de se réfugier dans l'Elbourz de l'âge de 3 à 16 ans pour fuir le roi Zahhak ; il rejoint ensuite la révolte lancée par Kaveh contre le tyran et finit par le vaincre dans les montagnes, puis l'enchaîne dans une grotte du mont Damavand en attendant la fin des temps, avant de régner pendant 500 ans en tant que roi légitime[3],[90]. Une raffinerie de pétrole se situe non loin de la ville. Sur la bordure septentrionale de l'Elbourz central, les strates supérieures de roches principalement carbonatées, produites dans une mer peu profonde après le Dévonien, sont partiellement recouvertes par la formation de Shemshak, composée de roches essentiellement siliciclastiques (majoritairement des grès) accumulées dans un bassin d'avant-pays de la fin du Trias au Jurassique. Pendant 166 ans[48], elle tisse un réseau de défense en s'emparant de forteresses dans l'ensemble de la chaîne[6], parmi lesquelles Lambsar, Rud-khan, Gerdkûh ou encore Saru, et jusqu'en Syrie[48]. À la chute de la brève dynastie des Afcharides, Gorgan et sa forteresse deviennent dès 1750 le fief de l'opposition turkmène des Kadjar dans les provinces caspiennes au pouvoir central des Zand[50]. Dominant les −29 mètres d'altitude de la mer Caspienne, les versants septentrionaux sont plus abrupts et ont un relief plus acéré que les versants méridionaux bordés par le plateau Iranien et ses 1 500 mètres en moyenne[5],[6],[7],[10]. Elle dispose, par exemple, de nombreuses villes idéales pour passer des vacances, dont l’une des plus fascinantes est Téhéran. Les glaciations ont été relativement importantes dans l'Elbourz au Quaternaire et l'érosion associée a laissé des cirques[23], de larges vallées en auge et des gorges épigénétiques[6], c'est-à-dire surcreusées dans les sédiments fluvio-glaciaires. L'Elbourz abrite quelques gisements miniers en faible quantité : charbon, plomb, zinc, barytine.  : […] Iranodon persicus et Iranodon gorganensis sont des amphibiens présents respectivement dans la moitié occidentale de l'Elbourz et dans l'Elbourz oriental[31]. Cette stabilité sociale et politique se reflète dans les particularités linguistiques de la chaîne, qui est repeuplée depuis ses versants septentrionaux, malgré l'influence de tribus semi-nomades turques et kurdes arrivées au XVIIe siècle[6]. Les monts Talych font exception avec un plissement nord-sud sur leur frange orientale[19]. La Panthère de Perse, le Chat de jungle, le Loup des Indes, le Chacal doré, l'Ours brun de Syrie et le Sanglier d'Eurasie y étendent leur aire de répartition[28]. La zone de suture est en revanche bien visible dans l'Elbourz oriental, au sud de Gorgan, où la formation de Shemshak, des calcaires crétacés fortement plissés et des conglomérats paléocènes recouvrent avec une discordance prononcée des stacks de schistes d'âge paléozoïque[4]. La circulation atmosphérique se faisant généralement du nord-ouest au sud-est en été[6] et du nord-est au sud-ouest en hiver[6],[24], elle est en grande partie bloquée par les crêtes orientées perpendiculairement, ainsi que par le climat continental plus stable et plus sec qui règne au-dessus de 2 200 à 2 500 mètres d'altitude[6],[24]. Les autres mammifères de cette écorégion sont représentés notamment par l'Ours brun de Syrie (Ursus arctos syriacus), le Sanglier d'Eurasie (Sus scrofa)[9],[27], le Loup des Indes (Canis indica), le Chacal doré (Canis aureus), le Blaireau européen (Meles meles) et la Loutre d'Europe (Lutra lutra)[27]. Le refuge de Semeskandeh est reconnu en 1935 et s'étend en banlieue sud-est de Sari sur le piémont septentrional[87]. Maison de ville au pied de la Montagne Noire - Mazamet - 10 photos, 209 avis d'utilisateurs. Lire la suite, Dans le chapitre « L'Elbourz » Le Tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) a longtemps constitué l'animal emblématique des forêts mixtes hyrcaniennes de la Caspienne, jusqu'à son éradication complète à la fin du XXe siècle[9],[27]. Pendant ce temps, nous allons imaginer de nouvelles recettes et autres gourmandises … On a hâte de vous retrouver ! Les habitants des versants septentrionaux et des hautes vallées parlent essentiellement guilaki, dans les gorges du Sefid Roud et la plaine de Racht, et mazandarani au centre et à l'est de l'Elbourz central[6].  : […] Ainsi, les zones de formation d'un sol évolué sont rares, à l'exception des vallées latérales des versants méridionaux et des colluvions argileuses des versants septentrionaux humides[26]. Les routes 81, à l'ouest de Damghan, et 83, au nord de Shahroud, ainsi que des routes secondaires, franchissent l'Elbourz oriental[6]. Celle-ci ralentit fortement au cours de l'Oligocène[5]. Le Tochal domine Téhéran, située à une altitude moyenne de 1 300 mètres, de ses 3 942 mètres[6]. Le petit-fils de l’imam Ruhollah Moussavi Khomeyni, fondateur de la République islamique d’Iran, nous a donné un rendez-vous discret dans la résidence de son terrible grand-père, au pied de l’Elbourz, le massif qui domine Téhéran. Elle pourrait avoir pour facteurs déterminants une différence dans l'angle de convergence des plaques ou un changement climatique lié à l'isolement de la mer Caspienne et un abaissement de son niveau de base d'une cinquantaine de mètres[5]. Située dans le nord du pays, au pied des monts Elbourz, la ville donne son nom à la province dont elle est également la capitale.