Cependant, durant cette observation, Galilée ne parvient pas à distinguer Io et Europe en raison de la faible puissance de sa lunette ; les deux sont donc enregistrés comme un seul point de lumière à cette occasion. Une seule autre lune du Système solaire présente des panaches de vapeur d'eau : Encelade, orbitant autour de Saturne[122]. Semblables à des fissures linéaires, celles-ci prennent l'allure d'un vaste réseau de fractures, fossés ou sillons entremêlés, en périphérie desquelles s'accumulent parfois des sulfates hydratés de magnésium et de sodium et/ou de l'acide sulfurique[66]. Cependant, depuis l'observation en 1977 de colonies de vers tubulaires géants et d'autres êtres vivants près de monts hydrothermaux dans les fonds marins des îles Galápagos par le sous-marin Alvin, la possibilité d'une vie sans présence de photosynthèse est connue[167],[168]. Cependant, bien que Simon Marius ne soit pas crédité pour la découverte des satellites galiléens, ce sont les noms qu'il leur a donnés qui restent dans la postérité[186],[190]. En outre, le télescope spatial Hubble détecte l'émission de panaches de vapeur d'eau similaires à ceux observés sur Encelade, une lune de Saturne, qui seraient causés par des geysers en éruption et qui permettraient éventuellement de détecter des traces de vie sans avoir à utiliser d'atterrisseur — aucune sonde n'ayant jamais atterri sur la lune. Les scientifiques s'intéressent depuis longtemps à Europe, la lune glacée de Jupiter, qui avait révélé, en 2016, d'étranges panaches de vapeur. Avec les autres lunes galiléennes, elle est également le décor principal du Rêve de Galilée (2009) de Kim Stanley Robinson[248],[256]. L'énergie thermique fournie permettrait de maintenir liquide l'océan souterrain et servirait aussi de moteur à l'activité géologique de la glace de surface[14],[29]. Sa période de révolution est de 3 j 13 h 14,6 min, la lune orbitant dans le sens direct avec une excentricité de 0,009 4 — l'orbite est donc presque circulaire. Des images supplémentaires prises par le télescope spatial Hubble sont présentées en septembre 2016[128],[129]. Le demi-grand axe de l'orbite d'Europe autour de Jupiter est de 670 900 km par rapport au centre de la planète[3]. Le lendemain, il les voit pour la première fois comme des corps séparés : le 8 janvier 1610 est donc considéré comme la date de découverte d'Europe par l'IAU[186],[1]. ». Les sous-sols d'Europe, un lune de Jupiter, pourrait abriter un océan potentiellement « habitable » 20 Minutes avec agence. Si Europe n’est pas un cas isolé et que son homologue Encelade, l’une des lunes de Saturne et candidate de choix avérée dans les étoiles habitables de notre Système solaire, est son meilleur analogue, leur situation est très différente. Un peu plus tard, en 1940, Europe est représentée comme le lieu de vie d'humanoïdes sur une couverture du magazine pulp Amazing Stories (ci-contre à droite)[248]. La source originelle de cette énergie est la rotation de Jupiter, qui est exploitée par Io à travers les marées qu'elle soulève sur Jupiter et est transférée à Europe et à Ganymède par la résonance orbitale[13],[15]. L'objectif de cette sonde est d'enquêter sur l'habitabilité de la lune et d'aider à sélectionner des sites pour un futur atterrisseur. Elle possède une très mince atmosphère, composée principalement d'oxygène. Le réchauffement par effet de marées se produit par la flexion et le frottement générés par l'accélération par effet de marée : l'énergie orbitale et rotationnelle est dissipée sous forme de chaleur dans le noyau de la lune, l'océan interne et la croûte de glace[49]. Elle ne peut entraîner que la fusion de la glace, avec un renouvellement de la surface rapide, ce qui explique le faible nombre de cratères observés[52]. Au cours du XVIIe siècle, Europe et les autres satellites galiléens sont utilisés de diverses façons, comme pour aider les marins à déterminer leur longitude[199], valider la troisième loi de Kepler sur le mouvement des planètes ou encore déterminer le temps nécessaire à la lumière pour voyager entre Jupiter et la Terre[186]. Europe possède la surface la plus lisse de tous les objets célestes connus du Système solaire. Comme les autres satellites galiléens — et similairement à la Lune vis-à-vis de la Terre — Europe possède une rotation synchrone : sa période de révolution est la même que sa période de rotation, impliquant que la lune garde toujours la même face dirigée vers Jupiter[8]. De façon connexe à la flexion, les marées sont également converties en chaleur par les pertes par frottement dans les océans ainsi qu'avec leur interaction avec le fond solide et avec la croûte de glace supérieure. Une autre proposition datant du début des années 2000 consiste en une grande « sonde de fusion » — aussi appelée cryobot — à propulsion nucléaire qui se fraierait un chemin dans la glace par fusion, jusqu'à déboucher dans l'océan subglaciaire[210],[241]. Sa couche de glace doit s'étirer pour s'adapter à ces changements : quand les contraintes deviennent trop grandes, des cassures apparaissent[11]. La présence de sel a été découverte sur le satellite. Cependant un examen détaillé des photos rapportées par les sondes spatiales révèlent que les parties de cette croûte glacée se sont déplacées — voire cassées — l'une par rapport à l'autre à travers les lineae, ce qui rend le mécanisme comparable à une faille transformante terrestre. À partir des années 1970, la majorité des informations sur la lune sont obtenues grâce à l'exploration spatiale. Aussi, si la coquille de glace d'Europe suivait un tel modèle et n'avait une profondeur que de quelques kilomètres, cela impliquerait la présence de contacts réguliers entre l'intérieur et la surface de la lune, notamment par ses lineae ouvertes[36]. L'exploration d'Europe débute avec les survols de Jupiter des sondes jumelles Pioneer 10 et Pioneer 11 en 1973 et 1974 respectivement. L'hydrogène moléculaire — dihydrogène — qui échappe à la gravité d'Europe, avec l'oxygène atomique et moléculaire, forme un tore planétaire à proximité de l'orbite d'Europe autour de Jupiter[161]. En février 2009, la priorité devient cependant le Titan Saturn System Mission et ces projets sont annulés[233],[234]. En 2009, un modèle du planétologue Richard Greenberg de l'Université de l'Arizona propose que l'irradiation par les rayons cosmiques de la glace à la surface d'Europe pourrait saturer sa croûte en oxygène et en peroxyde[176]. Par ailleurs, elle est la sixième plus grande lune du Système solaire avec un diamètre de 3 122 km. Ceci tend à prouver que cette couche de glace pourrait bien recouvrir un océan liquide[114]. Présenté par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) et le Applied Physics Laboratory (APL), il est formellement accepté par la NASA en mai 2015[218]. Cela provoque un courant océanique d'une vitesse de quelques centimètres par seconde dans un sens contraire à celui de la rotation d'Europe. Le télescope spatial Hubble prend une image d'Europe en 2012 qui est interprétée comme un panache de vapeur d'eau produit par un geyser en éruption près de son pôle sud[32],[121],[120]. Plus spécifiquement, il s'agit de la plus petite lune galiléenne et la sixième lune la plus proche de la planète parmi les 79 connues de Jupiter, possédant un demi-grand axe de 671 100 kilomètres et une période de révolution d'environ 85 heures. Nous suivre. A Munich, ... un satellite de Saturne. Cette mission est surtout axée sur l'étude de Ganymède mais comprend deux survols d'Europe[223],[224]. Europe est légèrement plus petit que la Lune. La présence de sel a été découverte sur le satellite. Les caractéristiques à la surface d'Europe obéissent à une nomenclature stricte de la part de l'Union astronomique internationale[145],[80]. Lorsque Europe se rapproche un peu plus de Jupiter, l'attraction gravitationnelle augmente, provoquant un allongement de la forme de la lune ; tandis que lorsqu'elle s'éloigne légèrement de la planète, la force gravitationnelle de Jupiter diminue, amenant Europe à se détendre dans une forme plus sphérique et à créer des marées dans son océan[12]. Nuage de mots. Plus spécifiquement, il s'agit de la troisième plus grande lune galiléenne et celle ayant l'orbite la plus proche de la planète Jupiter, possédant un demi-grand axe de 421 800 kilomètres et une période de révolution d'environ 42 heures. Plus profondément encore, Europe contient probablement un noyau de fer métallique, supposé être relativement petit[23],[48]. Cela correspond à une surface apparente dans le ciel environ 550 fois plus importante[N 2]. La première observation rapportée des satellites galiléens est faite par Galilée le 7 janvier 1610 à l'aide d'une lunette astronomique ayant un grossissement de 20 à l'Université de Padoue[186],[187]. Observée pour la première fois en janvier 1610 par Galilée avec les autres satellites galiléens, elle est nommée ainsi par l'astronome Simon Marius — celui-ci affirmant par ailleurs avoir découvert l'astre en premier — d'après le personnage de la mythologie grecque Europe, mère phénicienne du roi Minos de Crète et amante de Zeus (Jupiter dans la mythologie romaine). La présence de sel a été découverte, signifiant que de l’eau provenant de l’intérieur du satellite, inonde régulièrement la surface d’Europe. Cette particularité permet de définir le système des longitudes sur Europe : son premier méridien et son équateur se rencontrent au point subjovien[9]. Le côté d'Europe faisant toujours face à la direction dans laquelle elle se déplace sur son orbite est appelé hémisphère avant, tandis que le côté qui fait toujours face à la direction opposée est appelé hémisphère arrière[9]. Dans les deux cas, comme ces matériaux sont incolores ou blancs lorsqu'ils sont purs, un autre matériau doit également être présent pour donner à la surface sa couleur rougeâtre, comme des composés contenant du fer ou du soufre[137]. Dans une grande partie de la littérature astronomique antérieure, Europe était généralement désigné par sa désignation numérique romaine comme « Jupiter II »[191] ou comme « le deuxième satellite de Jupiter »[195], ce qui perd en popularité après la découverte de satellites ayant des orbites plus intérieures comme Amalthée[196]. L'option d'un orbiteur se concentrerait sur l'analyse des océans subglaciaires, tandis que les survols permettraient une étude chimique et énergétique[216]. L'hypothèse la plus probable est que ces lineae soient produites par une série d'éruptions de glace « chaude », au moment où la croûte s'ouvre et s'étend pour laisser apparaître des couches de glaces plus chaudes en dessous[82]. Ce dernier met un doute sur cette affirmation et rejette le travail de Marius comme du plagiat[189]. Du fait de son apparence caractéristique, elle apparaît également dans des niveaux de jeux vidéo tels que Call of Duty : Infinite Warfare (2016) ou Galaga : Objectif Terre (2000)[251]. In addition, the Hubble Space Telescope detected water vapor plumes similar to those observed on Saturn's moon Enceladus, which are thought to be caused by erupting cryogeysers. Légèrement plus petite que la Lune, Europe est principalement constituée de roche silicatée et d'une croûte de glace d'eau ainsi que probablement d'un noyau de fer et de nickel. En 2004, la NASA, après analyse des missions du système jovien, arrive à la conclusion qu'Europe serait défavorable à la vie[164]. Une hypothèse alternative suggère que les lenticulea sont en fait de petites zones de chaos et que les fosses, taches et dômes ne sont que des artéfacts résultant d'une sur-interprétation des images de Galileo à basse résolution. Celle-ci serait ensuite transportée par le processus de renouvellement tectonique dans l'océan intérieur, le peroxyde se décomposant en oxygène et en eau lorsqu'il est combiné avec de l'eau liquide[177]. Le volume des océans d'Europe serait donc de 3 × 1018 m3, soit deux à trois fois celui des océans terrestres[42],[43]. Les taches lisses et sombres — formellement appelées maculae — pourraient être formées par l'eau de fonte libérée lorsque la glace chaude perce la surface puis regèle[110],[111]. Les tholins ont des implications astrobiologiques importantes, car elles peuvent jouer un rôle dans la chimie prébiotique et l'abiogenèse[140],[141],[142]. Les lenticulea brutes et confuses appelées chaos ont l'apparence d'un puzzle de pièces et de morceaux, entouré de glace lisse ; comme des icebergs dans une mer gelée. 11/03/20 | ASTRONOMIE, Une étoile qui ne « pulse » que d’un côté découverte par des chercheurs, 17/07/18 | ESPACE, Des scientifiques découvrent un étrange satellite autour de Jupiter, 10/06/20 | DECOUVERTE, Dans l’Espace, un sursaut radio rapide au cycle bien précis, Choix de consentement © Copyright 20 Minutes - La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM, Planètes habitables, vie extraterrestre… Les scientifiques visent les étoiles, Les astronomes découvrent un nouveau trou noir, le plus proche de la Terre jamais détecté, Les sous-sols du satellite Europe pourraient abriter un océan « habitable », L’étendue d’eau souterraine est plus riche en chlorure de sodium que les chercheurs ne le pensaient et sa composition est donc plus proche de celle des océans terrestres, - La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM. Cela indique une surface jeune et active : sur la base d'estimations de la fréquence des bombardements cométaires subis par Europe à partir de son nombre de cratères d'impact, la surface a entre 20 et 180 millions d'années grâce à son activité tectonique[40], l'ordre de grandeur de 100 millions d'années étant généralement retenu[32]. Inprimis autem celebrantur tres fœminæ Virgines, quarum furtivo amore Iupiter captus & positus est... Europa Agenoris filia... à me vocatur... Secundus Europa... [Io,] Europa, Ganimedes puer, atque Calisto, lascivo nimium perplacuere Jovi. Le satellite Europe est-il habitable ? Le plan de l’orbite d’Europe est faiblement incliné de 0,47° par rapport à l’écliptique[3]. La vie sur Europe pourrait exister autour des évents des monts hydrothermaux au fond de l'océan subglaciaire ou sous le fond de l'océan, là où les endolithes sont connus pour habiter dans les grands fonds marins sur Terre — soit au sein de la roche, soit dans des fissures naturelles, soit dans des trous qui se sont creusés par voie chimique[172],[173]. La croûte est mise en mouvement par les forces de marée exercées par Jupiter, dues à la faible excentricité non nulle de l'orbite d'Europe. Cette résonance s'est avérée plus tard avoir un effet profond sur les géologies des trois lunes[28]. Parmi les lunes galiléennes, Europe est de loin la plus petite et la moins massive de toutes[3]. Faisant partie des lunes galiléennes, Europe a toujours été un décor propice à la science-fiction depuis, entre autres, Redemption Cairn (1936) de Stanley G. Weinbaum[249]. Elle ne serait pas en orbite autour d'Europe, mais plutôt autour de Jupiter et effectuerait 45 survols à basse altitude d'Europe au cours de sa mission envisagée[219],[220],[221]. Home Les planètes habitables Satellite Europe. »[193],[N 5]. En effet, l'immense réseau de fissures entrecroisées d'Europe archive les contraintes causées par les marées massives dans son océan. La dissipation de cette énergie pourrait donc être la principale source d'énergie thermique de l'océan même si le bilan énergétique entre formation des ondes et leur dissipation sous forme thermique reste inconnu[57]. L'image suggère que le panache pourrait s'élever jusqu'à 200 km de la surface, soit 20 fois la hauteur du mont Everest[122],[123],[124],[125]. Europe, ou Jupiter II, est un satellite naturel de Jupiter. Les autres caractéristiques présentes sur Europe — dites endogènes, parce que d'origine interne — sont des lenticulea circulaires et elliptiques (latin pour «taches de rousseur»)[105],[106]. Celui-ci est cependant moins populaire[31]. Europe, l’un des 67 satellites naturels de Jupiter, disposerait sous sa couche de glace d’un environnement favorable à la vie. The International Space Station (ISS) is a modular space station (habitable artificial satellite) in low Earth orbit.It is a multinational collaborative project involving five participating space agencies: NASA (United States), Roscosmos (Russia), JAXA (Japan), ESA (Europe), and CSA (Canada). Plus spécifiquement, il s'agit de la plus petite lune galiléenne et la sixième lune la plus proche de la planète parmi les 79 connues de Jupiter, possédant un demi-grand axe de 671 100 kilomètres et une période de révolution d'environ 85 heures. Aussi, l'acide provient de l'océan supposé sous la couche de glace et sa concentration peut provenir d'un volcanisme sous-marin, qui apporte le soufre. Jupiter, abriteraient un océan que des scientifiques jugent potentiellement « habitable » et « compatible avec la vie ». Beaucoup sont des dômes, d'autres des dépressions et certaines juste des taches lisses et sombres, parfois rugueuses[107],[108]. Cependant, la plupart des planétologues concluent que ce modèle ne prend en compte que les couches supérieures de la croûte d'Europe, celles-ci se comportant de manière élastique sous l'effet des marées[36]. — Mis à jour le 28/06/20 à 20h04. Comme la lune est en rotation synchrone par rapport à Jupiter, elle maintient toujours approximativement la même orientation vers la planète. D'autres études de ces images révèlent des preuves de subduction à la surface d'Europe suggérant que, tout comme les failles sont analogues aux dorsales océaniques, les plaques de croûte glacées sont analogues aux plaques tectoniques sur Terre et se recyclent[87],[85]. Afin de générer des tholins colorés sur Europe, il doit y avoir une source de matériaux (carbone, azote et eau) et une source d'énergie pour provoquer ces réactions. L'inclinaison de l'axe d'Europe pourrait suggérer que ses fissures seraient récentes à l'échelle géologique. Ceci est une précaution pour éviter que la sonde, a priori non stérile, ne vienne heurter par le futur Europe et ne la contamine avec des microorganismes terrestres[200]. De même, si l'océan est trop salé, seuls des halophiles extrêmes pourraient survivre et, s'il est trop froid, les processus chimiques et biologiques semblables à ceux qui se déroulent sur Terre ne pourraient pas avoir lieu[164]. Une rotation non synchrone est envisagée, où Europe tournerait plus vite qu'elle n'orbite ou, du moins, que sa rotation se serait fait ainsi dans le passé. Europe est en résonance orbitale 1:2 avec Io et 2:1 avec Ganymède : quand Europe parcourt une orbite, Io en parcourt deux ; similairement, Europe deux orbites pour une seule de Ganymède — comme il y a plusieurs objets en résonance, on parle également de résonance de Laplace[4],[5]. Le consensus scientifique est qu'Europe possède une couche externe d'eau d'une épaisseur de l'ordre de la centaine de kilomètres — les dimensions exactes des structures internes sont inconnues — composée d'une partie gelée comme croûte puis une partie liquide sous la glace comme océan subglaciaire[22],[23]. Ce mécanisme, ainsi que le calcul du réchauffement par les marées, conduisent à penser que la couche de glace d'Europe serait épaisse de 10 à 15 km — confortant le modèle dit de la « glace épaisse »[103]. En 2015, il est annoncé que le sel de l'océan souterrain pourrait probablement recouvrir certaines caractéristiques géologiques d'Europe, suggérant que l'océan interagit avec le fond marin[27]. En 2018, la NASA propose Europa Lander en tant que mission conceptuelle d’atterrisseur à l'étude[228]. Jupiter et ses satellites Les sondes Voyager, Galileo et maintenant Juno ont étudié les satellites galiléens de Jupiter. Les deux autres sondes jumelles Voyager 1 et Voyager 2 traversent le système jovien en 1979 et réalisent 33 000 photos de Jupiter et de ses satellites. Le plan très ambitieux Jupiter Icy Moons Orbiter (JIMO), un orbiteur des lunes glacées de Jupiter utilisant un réacteur à neutrons rapides, est approuvé en 1999 mais annulé en 2005 à cause de son coût[210],[235]. La sonde doit être lancée en 2022. Les modèles développés par Mohit Melwani Daswani et son équipe montrent également que des océans similaires sont susceptibles d’exister sur Ganymede, une autre lune de Jupiter, et sur Titan, un satellite de Saturne. Le 13 janvier 2014, un financement de 80 millions de dollars est dédié à la poursuite d'études sur le concept d'une mission vers Europe[226],[227]. Elles fournissent des images plus détaillées de la surface jeune et glacée d'Europe, laissant suspecter une activité tectonique en cours. Ce « nuage neutre », détecté par les sondes Cassini et Galileo, possède une plus grande teneur en molécules que le nuage neutre entourant la lune intérieure Io. La lune possède une forme d'ellipsoïde de révolution, son plus grand axe étant dirigé vers Jupiter, en conséquence de sa rotation sur elle-même et de sa rotation synchrone[19]. Un exemple est l'analyse des flexions de marées, dans laquelle la croûte est modélisée comme un plan ou une sphère chargée et fléchie par un poids. Plutôt, le rayonnement solaire ultraviolet et les particules chargées (ions et électrons) de l'environnement magnétosphérique jovien entrent en collision avec la surface glacée d'Europe, divisant l'eau en composants oxygène et hydrogène et formant l'atmosphère par radiolyse — la dissociation de molécules par rayonnement[155]. Pendant les deux siècles et demi suivants, Europe demeure un point lumineux non résolu de magnitude 5 à l'opposition dans les télescopes des astronomes[198]. Des structures d'impact multi-anneaux, non classifiées comme des cratères, sont également présentes[100]. Europe, officiellement Jupiter II Europe (en abrégé J II Europe, internationalement J II Europa) est un satellite naturel de Jupiter, le sixième par la distance et le deuxième parmi les satellites galiléens. Par exemple, une mission connue sous le nom d'Ice Clipper utiliserait un impacteur d'une façon similaire à Deep Impact : un impact contrôle à la surface d'Europe serait réalisé, créant une gerbe d'éjecta ensuite collectés par une petite sonde afin de rechercher des biosignatures potentiellement situées dans le sous-sol peu profond[238],[239],[240]. La lune gelée de Jupiter pourrait être habitable. Depuis que la surface a été observée pour la première fois de près par Voyager 1, l'UAI reconnaît 122 toponymes pour les formations caractéristiques de la surface d'Europe[145]. Les sous-sols d’Europe, une des lunes de la
Les observations de la surface de la lune révèlent qu'une partie de du dioxygène produit par radiolyse n'est cependant pas éjecté de la surface. À partir de 1995 et pendant huit ans, la sonde spatiale Galileo est mise en orbite autour de Jupiter. Cette présence possible d'eau liquide en contact avec le manteau rocheux d'Europe est une motivation à l'envoi d'une sonde[184]. « Tout d'abord, trois jeunes femmes qui ont été captivées par Jupiter pour un amour secret seront honorées, [à savoir] Europe, la fille d'Agenor (...) La deuxième [lune] est appelée par moi Europe (...) Io, Europe, le garçon Ganymède, et Callisto ont fait le bonheur du luxurieux Jupiter. … Des scientifiques viennent de faire une découverte particulièrement intéressante sur ce que nous qualifions de lune pour Jupiter, le satellite Europe. En 1614, dans son Mundus Jovialis, Simon Marius prétend avoir découvert ces objets fin 1609, quelques semaines avant Galilée[186]. Europe planete habitable Europe (lune) — Wikipédi . Des expériences et une modélisation de la glace publiées en 2016 indiquent que la dissipation par flexion des marées pourrait générer un ordre de grandeur de la chaleur dans la glace d'Europe supérieur à ce que les scientifiques avaient supposé auparavant[50],[55]. Les buts de ces missions se sont étendus de l'étude chimique d'Europe jusqu'à la recherche de vie extraterrestre dans son océan subglaciaire[174]. Cette résonance est stabilisée par les forces mutuelles de gravitation entre Jupiter, Io, Europe et Ganymède[6],[7]. Cette orbite se situe entre celles de Io et de Ganymède ; Europe est le 6e satellite le plus proche de Jupiter. La longue orbite en boucle de la sonde autour de la planète et de la lune permettra de découvrir si la planète Europe, qui est aquatique, est capable d’abriter la vie. Pour espérer trouver de la vie ailleurs que sur Terre, il faut qu’on ait de l’eau liquide et de la matière organique. Ils seraient formées à partir de nombreux petits fragments de croûte incrustés dans un matériau sombre et bosselé, apparaissant d'une façon similaire aux domes mais sur une plus grande largeur en brisant et morcelant la surface au moment de leur émergence[113]. Europe, ou Jupiter II, est un satellite naturel de Jupiter. Cependant, suite à la destruction planifiée de Galileo dans l'atmosphère de Jupiter en septembre 2003[200], les observations d'Europe viennent de télescopes terrestres ou spatiaux. Ainsi, les modèles de contraintes et les paramètres de la marée sont connus, impliquant que les banquises devraient présenter un schéma de dislocations distinctif et prévisible[83]. Le modèle prédominant suggère que le réchauffement par effet de marée dû à son orbite légèrement excentrique — maintenue par sa résonance orbitale avec Io et Ganymède — permet à l'océan de rester liquide et entraînerait un mouvement de glace similaire à la tectonique des plaques, la première activité de ce type constatée sur un autre objet que la Terre. Galilée décide en tant que découvreur de nommer ces satellites d'après ses mécènes, la famille Médicis, comme les « étoiles médicéennes »[186],[187]. Si de tels panaches existaient bel et bien, ils devraient être épisodiques et seraient susceptibles d'apparaître lorsque Europe est à son aphélie autour de Jupiter, en accord avec les prévisions de modélisation des forces de marée[126],[127]. Sous la couche d'eau d'une épaisseur de l'ordre de 100 km, la densité d'Europe suggère qu'elle présente une structure similaire à celle des planètes telluriques et est donc constituée principalement de roches silicatées[22],[8]. Search for Habitable Worlds Joined by New European Space Telescope The Cheops orbiter will give a closer examination to stars already known to host exoplanets. Sol gelé contenant de l'argile, impacts de météorites, vaste océan... L'une des lunes de Jupiter, Europe, cumule les facteurs propices à la vie. Par exemple, l'existence de taches couvertes d'eau oxygénée ou d'acide sulfurique concentré, tous deux extrêmement actifs dans la dégradation de molécules complexes, est un facteur limitant. En 2006, Robert T. Pappalardo, professeur assistant au laboratoire de physique atmosphérique et spatiale de l'université du Colorado à Boulder, dit à ce sujet : « Nous avons dépensé pas mal de temps et de travail pour essayer de savoir si Mars a jamais été un habitat possible. Les différents modèles estimant l'épaisseur de glace au-dessus de l'océan donnent des valeurs comprises entre quelques kilomètres et des dizaines de kilomètres[36],[31]. Les sommets des dômes ressemblent à des morceaux des plaines plus anciennes qui les entourent, ce qui suggère que les dômes se sont formés lorsque les plaines environnantes se sont affaissées[109]. Elle est striée de craquelures et de rayures, mais comporte peu de cratères. Europe, l’un des 67 satellites naturels de J upiter, disposerait sous sa couche de glace d’un environnement favorable à la vie. Ces données indiquent qu'il existe sous la surface d'Europe une couche conductrice de l'électricité, confortant l'hypothèse de l'existence d'un océan souterrain d'eau salée[163],[26].