Le mouvement des Narodniks (« populistes », apparu dans les années 1860 et inspiré par Herzen, tente d'adapter les idées socialistes aux réalités russes. Les « Narodniks », quant à eux, passent progressivement à la confrontation violente contre le régime tsariste et, en 1881, l'aile terroriste du mouvement, Narodnaïa Volia (Volonté du peuple), assassine Alexandre II. Biographie courte de Lénine -  Né le 22 avril 1870 à Simbirsk (Russie) et mort le 21 janvier 1924 à Vichnie Gorki (Russie), Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine, est un homme politique et chef d'état russe, fondateur et chef du parti bolchevique, qui dirigea la Russie à partir de 1917. Lénine continue, après la déstalinisation, d'être considéré comme une référence politique et intellectuelle, sa figure étant désormais opposée à celle de Staline dans le discours officiel du mouvement communiste : en 1956, dans son rapport au XXe congrès du PCUS, Nikita Khrouchtchev oppose ainsi la « grande modestie du génie de la révolution, Vladimir Ilitch Lénine » au culte de la personnalité dont s'entourait Staline[304]. L'existence du « testament de Lénine » est alors reconnue par l'URSS, et les remarques de Lénine sur la personnalité de Staline sont rendues publiques[291]. Le 10 août 1922, une commission présidée par Staline est constituée pour élaborer le projet d'État fédératif. Le nouveau régime entreprend également de redéfinir les rapports entre les nationalités de l'ex-empire russe. L'affaire Malinovski contribue à empoisonner le climat au sein du mouvement social-démocrate russe ; Malinovski continue de gérer la trésorerie de la Pravda ; le rédacteur en chef du journal, Tchernomazov, est également un agent double de l'Okhrana. En mai de la même année, il publie son premier texte de quelque importance, un pamphlet contre le chef de file des populistes, intitulé Ce que sont les amis du peuple et comment ils luttent contre les sociaux-démocrates. Ces documents, par la suite censurés durant des décennies et absentes de l'édition de ses œuvres complètes publiée en URSS, ne deviennent publics qu'en 1999[94]. L'héritage Schmidt lui permet d'assurer l'indépendance financière de sa faction. "Le leader communiste Lénine est synonyme de violence, d’oppression, de terreur et de terribles souffrances humaines. Alexandre Oulianov contribue à la rédaction de proclamations appelant au coup de force et censées accompagner l'attentat. Ses deux fils s'étaient convertis au christianisme orthodoxe et avaient choisi de faire carrière dans la médecine, parvenant à des positions sociales enviables. Inspirateur du communisme bolchévique, il en est son théoricien, son guide et son bras armé. Le « testament » insiste notamment sur la rivalité entre Trotski et Staline, soulignant que ce dernier a concentré « un pouvoir immense entre ses mains », dont il n'est « pas sûr qu’il sache toujours en user avec suffisamment de prudence »[274]. Le père d'Ilia travaille comme tailleur à Astrakhan, et Ilia lui-même fait des études supérieures de mathématiques ; diplômé en 1854, il obtient son premier poste d'enseignant à Penza. Staline cherche ensuite par les mêmes procédés à augmenter son prestige en s'associant à la personne de Lénine : voir par exemple, « Le culte de Lénine. Refusant de soutenir le Gouvernement provisoire russe, Lénine perçoit que les soviets, s'ils sont pénétrés et contrôlés par le Parti, sont l'instrument adéquat pour prendre le pouvoir ; s'il adopte désormais le slogan « Tout le pouvoir aux soviets ! Deux jours après la mort de Lénine, le gouvernement soviétique publie la brochure Lénine et le léninisme, Les dirigeants soviétiques s'empressent, immédiatement après la mort de Lénine, de revendiquer l'héritage intellectuel de ce dernier, souvent de manière contradictoire et dans le cadre de leurs rivalités respectives. Il instaure également le parti unique en URSS. Si les Oulianov étaient considérés comme ethniquement russes, Nijni Novgorod connaissait un important brassage de populations et il est probable que la famille ait eu des racines tchouvaches ou mordves. Un certain nombre de monuments en l'honneur de Lénine existent encore cependant en Europe, surtout en Russie, mais également dans des pays ex-communistes d'Europe de l'Est[312]. Lors du second congrès de la Troisième Internationale, l'Indien M.N. Lénine comme Zinoviev continuent d'accorder à Malinovski le bénéfice du doute, et l'agent double sort blanchi de la procédure. Alors qu'il connaît de relatives difficultés matérielles, sa vie privée est également affectée par des décès successifs : la mère de Nadejda Kroupskaïa, qui contribuait beaucoup à l'organisation de la vie domestique du couple, meurt en mars 1915 ; sa propre mère, Maria Oulianova, meurt en juillet 1916[121],[122].