Ce communiqué officiel a donné le ton à une campagne de diffamation contre Radi, qui a duré des mois, sur des sites d’information liés aux services de sécurité marocains. Communiqué De Presse - Human Rights Watch réaffirme sa volonté de poursuivre, sur le terrain, son suivi du respect des droits humains au Maroc. Elle avait été poursuivie pour avoir clamé que le procès-verbal de ses déclarations à la police avait été falsifié pour lui faire dire, à tort, qu’elle accusait Bouachrine d’agression sexuelle. La demande de liberté provisoire de #FreeOmarRadi vient d'être rejetée en appel. Cela étant dit, il y a au Maroc des précédents de journalistes indépendants, activistes et politiciens arrêtés, jugés ou emprisonnés suite à des accusations douteuses de délits sexuels. Radi a été placé en détention provisoire le 29 juillet par le juge d’instruction, qui a justifié cette mesure par « le caractère dangereux des actes criminels, l’atteinte à l’ordre public et la présence de moyens de preuve », ont rapporté ses avocats à Human Rights Watch. Maroc: Propositions capitales sur les libertés individuelles. Le témoignage que Stitou a plus tard apporté à la gendarmerie était conforme au récit de Radi, comme le plaignante l’a elle-même reconnu dans une interview. Des lois récentes sur les travailleurs domestiques et la violence à l'égard des femmes avalisent de nouveaux droits et offrent des garanties, dont l’application sera cruciale dans des cas concrets. Cette fondation offre des « fellowships » rémunérés à des journalistes et activistes qui œuvrent en faveur de changements économiques et sociaux. Au Sahara occidental, les autorités ont systématiquement empêché les rassemblements en faveur de l'autodétermination. »  La personne en question s’est exprimée anonymement, par crainte de représailles de ces sites web et de la police, qui selon lui travaillent main dans la main. Le Maroc et l’Algérie s’accordent au moins sur une chose : museler les journalistes, Maroc : Campagne de répression contre les utilisateurs de réseaux sociaux, Maroc : Un journaliste en prison pour un tweet, Ethnicité, discrimination et autres lignes rouges, Maroc: Poursuites à l'encontre d'hebdomadaires indépendants, Le Covid-19 attise le racisme anti-asiatique et la xénophobie dans le monde entier, Des politiques israéliennes abusives constituent des crimes d’apartheid et de persécution, COVID-19 : Dimensions des droits humains dans les réponses gouvernementales, Colombie : Abus policiers contre des manifestants, Arabie saoudite : Dix raisons qui poussent les femmes à fuir, communiqué lu par le porte-parole du gouvernement, rechercher, recevoir et répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, Le dossier d’accusation, et le rapport de police sur lequel il se, le taux de condamnation des agresseurs est faible, un harcèlement judiciaire qui ne saurait qu’être la conséquence du travail d’investigation et d’information de M. Bouachrine, le procès-verbal de ses déclarations à la police avait été falsifié, fait allusion, sans se tromper, à la date d’arrestation future. Accusations d’attentat à la pudeur et de viol. En l’absence de justification conséquente de son placement en détention provisoire, Radi devrait être immédiatement libéré en attendant son procès, a déclaré Human Rights Watch. Cette femme, Radi, et un troisième employé du Desk, le journaliste Imad Stitou, avaient été invités à y passer la nuit, chacun devant dormir sur un canapé distinct dans un grand salon du rez-de-chaussée. En juin, Amnesty International a rapporté que le téléphone cellulaire de Radi avait été infiltré par un puissant logiciel espion qui, d’après son concepteur, n’est vendu qu’aux gouvernements. Le Maroc a été épinglé par l’organisation Human Rights Watch pour ses pratiques répressives à l’égard de la population du Sahara occidental. Selon un article publié le 15 juillet par le site d’information Le Desk, pour lequel travaille Radi, une société britannique de consulting économique avait engagé Radi en juillet 2018 en tant que consultant local en évaluation de risques. Toggle navigation e-L'Economiste (current); économie; entreprises; Analyse; enquête; dbs; finances; régions; Dossiers Après avoir nié que Bouachrine l’ait agressée, Bernani a subi, affirme-t-elle, « de multiples formes de harcèlement et de torture psychologique », y compris son arrestation par la police en dehors de toute procédure, un raid policier au domicile d’une amie chez qui elle demeurait, et des campagnes de diffamation incessantes contre elle dans les médias proches des services de sécurité. Human Rights Watch et Amnesty accusent le Maroc - Découvrez gratuitement tous les articles, les vidéos et les infographies sur liberte-algerie.com » Pour la police, cela signifiait que Radi, sous commande d’une organisation étrangère, avait accepté une tâche dont l’objectif était de susciter, au sein de la population marocaine, un sentiment d’injustice au sujet des expropriations de terrains. L’enquête judiciaire dont il fait l’objet, qui doit démarrer le 22 septembre 2020, laisse craindre une instrumentalisation du système judiciaire par les autorités, pour réduire au silence une des rares voix critiques subsistant encore dans les médias marocains. Le Maroc a connu de nombreux précédents où des journalistes indépendants, des activistes ou des politiciens ont été arrêtés, poursuivis et emprisonnés pour des accusations douteuses d’agression sexuelle ou de relations sexuelles hors mariage. Le juge d'instruction avait fourni une motivation vague et insuffisante à son incarcération -- ce qui est contraire au droit international. Radi, 34 ans, en prison depuis le 29 juillet, risque jusqu’à dix ans de prison s’il est reconnu coupable. En revanche, alors que Radi déclare que la relation était consensuelle, la femme assure qu’elle a été agressée. Ce type d’examen médical, réalisé sans le consentement de la personne, constitue un traitement cruel et dégradant au regard des normes internationales relatives aux droits humains. Human Rights Watch: "Maroc : La liberté d'association mise à mal" (Rabat, 6 octobre 2009) - Le Maroc devrait mettre fin aux manœuvres bureaucratiques généralisées qui minent la liberté d'association, notamment lorsqu'il refuse d'enregistrer des associations citoyennes en violation de ses propres lois, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui. À partir du 26 juin 2020, la police judiciaire, la gendarmerie et des procureurs ont convoqué Radi pour douze séances d’interrogatoire de six à neuf heures chacune pour répondre de multiples accusations, y compris avoir prétendument fourni des « services d’espionnage » à des gouvernements, entreprises et organisations étrangers. Le juge a rejeté la demande de liberté provisoire de Radi le 3 septembre. Il semble que Omar Radi soit aussi accusé de ne pas avoir déclaré ces montants au fisc. Human Rights Watch a appelé le Maroc et le Polisario à adopter des mesures spécifiques pour améliorer la situation des droits humains dans les territoires qui se trouvent, de facto, sous leur contrôle. Les activités de Radi, estime le procureur, permettent également de le poursuivre en vertu de l’article 206 pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État [en recevant] d’une personne ou d’une organisation étrangère [une rémunération pour] une activité ou une propagande de nature à ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple marocain ». Elle assure que son cas est différent de celui de Bernani, et qu’elle est, quant-à-elle, une victime de violences sexuelles qui a porté plainte de son propre chef. Ce n’est pas la première fois que les autorités ont Radi dans leur collimateur. Avant de l’arrêter, les policiers ont également interrogé Radi sur des virements bancaires et des transferts d’espèces qu’il avait reçus de l’extérieur du Maroc en rémunération de divers travaux, dont des articles en freelance pour des médias étrangers. Chouf TV a été mentionné comme faisant partie des « médias de diffamation », un groupe de sites web réputés liés aux services de sécurité. Des lois qui prévoient des sanctions pénales pour avoir «porté atteinte» à la monarchie, à l’islam ou à «l’intégrité territoriale» (dans le cadre de la revendication de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental) restreignent les libertés d’expression et d’association. Les autorités publiques ont exprimé, mardi, leur “rejet catégorique” du chapitre consacré au Maroc dans le rapport mondial 2021 de l’organisation Human Rights Watch (HRW). « Les autorités devraient abandonner toutes les accusations infondées contre lui, le libérer en attente de son procès, et garantir des procédures équitables et transparentes, pour lui et toutes les parties présentes au tribunal. La défense a contesté cette décision le 2 septembre, arguant que la détention provisoire devait être réservée aux cas exceptionnels, conformément à la Constitution et aux lois marocaines, ainsi qu’au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. (Washington) – Les autorités marocaines ont emprisonné un activiste et journaliste indépendant, Omar Radi, pour espionnage et d’autres accusations qui semblent pauvrement étayées, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. D’après l’article du Desk, le contact de Radi pour ce travail dans la société britannique était un officier à la retraite du Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni, dont le nom avait été cité dans une liste d’agents allégués du MI6, le service de renseignements extérieurs du pays. Arrêtée le 31 aout en compagnie de son fiancé, de son gynécologue et de deux assistants de ce dernier, elle n’est plus ressortie de prison A au moins une occasion, Chouf TV a fait allusion, sans se tromper, à la date d’arrestation future d’un journaliste qui était toujours en liberté. « Où est la justice » pour les femmes transgenres marocaines ? En octobre 2019, le directeur de la publication d’Akhbar Al Yaoum, Taoufik Bouachrine, a été condamné à 15 ans de prison pour agression sexuelle à l’encontre de plusieurs femmes. Le tribunal a également condamné le fiancé de Raissouni et le médecin accusé d’avoir pratiqué l’avortement, respectivement à un et deux ans de prison. Toutes les plaintes pour agression sexuelle doivent donner lieu à des enquêtes sérieuses, et méritent punition si la culpabilité est formellement prouvée. Emprisonnement abusif, accusations fragiles et soupçons de manipulation politique. En mai 2020, le rédacteur en chef du journal, Souleiman Raissouni, a été emprisonné, accusé d’avoir agressé sexuellement un homme. Monjib, qui est resté au Maroc, a été attaqué et insulté à de multiples reprises par des sites web proches des services de sécurité. Pourtant, cette journaliste de 28 ans aurait de quoi. L’évasion fiscale est passible d’amendes au Maroc, quoique les récidivistes encourent de courtes peines de prison. Son procès n’a pas encore démarré. Dans son rapport annuel, l’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, a accusé le Maroc de l’usage « excessif et féroce de la force et des procès non équitables ». Dans une note d’information publiée ce mercredi, l’ONG américaine Human Rights Watch a estimé que le Maroc «devrait immédiatement libérer les personnes détenues pour avoir La peine peut aller jusqu’à cinq ans de prison. Au même titre que Radi, elle a droit à une procédure judiciaire équitable. Human Rights Watch : Réagissant aux mouvements pro-démocratie du Printemps arabe et à des manifestations en faveur de réformes au Maroc, le roi Mohammed VI a proposé en juin des amendements constitutionnels contenant d'importantes garanties en matière de droits humains, mais peu de limites véritables à ses propres pouvoirs en tant que souverain. « Désormais, les poursuites apparemment truquées contre des journalistes critiques figurent en bonne place dans le manuel des autorités marocaines pour étouffer toute contestation », a déclaré Eric Goldstein, directeur par intérim de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. Ils sont apparemment parvenus à la même conclusion en ce qui concerne des services de consulting sur le secteur agricole marocain, fournis par Radi à une autre société britannique, pour lesquels il a été payé environ 450 USD. Le total de ces versements, perçus entre 2012 et 2020, s’élevait à environ 14 000 euros. Comme Mansouri, Erriq a affirmé que la police l’avait piégé et fabriqué les preuves d’adultère, notamment en le déshabillant de force avant de le photographier sur le lieu de son arrestation. Il n’y a apparemment aucun élément prouvant qu’il ait fourni des informations secrètes à quiconque. Human Rights Watch | 350 Fifth Avenue, 34th Floor | New York, NY 10118-3299 USA | t 1.212.290.4700 Human Rights Watch is a 501(C)(3) nonprofit registered in … Raissouni, son fiancé et le médecin ont été libérés le 16 octobre après avoir bénéficié d’une grâce royale. Human Rights Watch est l'ONG la plus puissante de la planète. Dans des articles d’investigation et autres écrits, plusieurs journalistes ont identifié les médias en question comme étant « proches du Palais » ou ayant des liens étroits avec les services de police et de renseignements du Maroc. Fin 2017, alors que des manifestations socio-économiques massives et quasi-totalement pacifiques secouaient le Rif, dans le nord du Maroc, Radi s’est rendu fréquemment dans cette région pour préparer un documentaire sur le mouvement de protestation, connu sous le nom de « Hirak ». Tous ont nié les accusations. Les sociétés de consulting économique britanniques. Des dizaines de personnes au Maroc et au Sahara occidental purgent de longues peines de prison après des procès inéquitables, manifestement basés sur des motifs politiques. Bien que les représentants de Human Rights Watch aient pu opérer de manière relativement libre au Maroc et au Sahara occidental, les autorités ont … Les autorités marocaines déplorent la publication par l'organisation Human Rights Watch (HRW) d'un document dans lequel elle évoque une affaire qui est Ces articles contiennent souvent des insultes vulgaires et des informations personnelles. Dans un post Facebook daté du 25 août, la femme qui accuse Radi de viol a réagi à la tribune de Bernani dans le Washington Post. De plus, des accusations telles que l’« atteinte à la situation diplomatique [d’une nation] » et l’« ébranlement de la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions » sont trop floues et risquent de pénaliser des activités légitimes, comme la libre expression. La bourse faisait partie d’un programme appelé Bertha Challenge, qui soutient les « fellows » de Bertha pour qu’ils répondent à la question suivante : « Comment la collusion entre propriété, profit et politique contribue-t-elle aux injustices foncières et de logement, et que peut-on faire pour y remédier ? La police l’a arrêté le lendemain. Aucun acte de violence n’a eu lieu, ont déclaré les témoins, ajoutant qu’une fourgonnette de police, apparemment garée dans une rue adjacente, était apparue moins d'une minute après le début de la dispute. Les accusations de viol et d’attentat à la pudeur contre Radi, elles, sont fondées sur une plainte déposée le 23 juillet par une femme travaillant pour le même site d’information que lui. https://t.co/OAxnjcf64d, Maroc : 2020, une année assombrie par des violations des droits humains pour HRW https://t.co/UajxAE04Nw, Répression à l’encontre de défenseurs des droits humains en Mauritanie, Human Rights Watch is a 501(C)(3) nonprofit registered in the US under EIN: 13-2875808. Le 2 septembre, les avocats de Radi ont demandé que leur client soit placé en liberté provisoire en attendant son procès. La défense a fait appel de la décision au motif qu’elle était insuffisamment motivée. @hrw_fr parle d''instrumentalisation sans précédent du système judiciaire par les autorités' liée au travail du journaliste sur la corruption. 2 octobre 2020 - 06h00 - Maroc - Par: I.L Le gouvernement s’insurge contre les allégations de “Human Rights Watch” (HRW). Deux témoins de l’incident ont déclaré à Human Rights Watch qu’Alaoui avait attendu à l’extérieur du pub pendant des heures, tandis que Radi était à l’intérieur, puis avait commencé à le filmer à l’instant où il était sorti, vers 23 heures. Certains de ces procès ont été largement dénoncés comme politiques, et dénués de garanties d’équité pour toutes les parties. Dans le passé récent, le Maroc a fait emprisonner d’autres journalistes connus en vertu d’accusations sans lien avec leur travail, de même que plusieurs commentateurs sur Internet, activistes et artistes, condamnés pour des délits d’expression sur les médias sociaux. Cette affaire était probablement motivée par les liens familiaux de Raissouni avec des dissidents connus, et par son travail journalistique à Akhbar Al Yaoum, un quotidien que les autorités ont ciblé à plusieurs reprises pour ses reportages et commentaires indépendants. « Quand tu vois ton nom et tes informations personnelles exposés sur ces sites, tu y réfléchis à deux fois avant de prendre publiquement position à nouveau. Défenseur des droits humains et journaliste d’investigation primé, Radi a publié plusieurs enquêtes sur la corruption dans le milieu politique et les expropriations de terrains par des spéculateurs. Il a aussi collaboré avec divers médias marocains et internationaux, comme correspondant ou pigiste. Cette affaire découle d’une altercation qui a opposé, le 5 juillet à la sortie d’un pub à Casablanca, Radi, Stitou et Karim Alaoui, un caméraman de Chouf TV, un site d’information marocain réputé lié aux services de sécurité. Ils risquent jusqu’à six mois de prison s’ils sont reconnus coupables. Pour l'édition 2017 de son rapport mondial, publié aujourd'hui, Human Rights Watch (HRW) a pris le pouls des droits humains dans 90 pays durant l'année 2016. Stitou et Alaoui sont en liberté provisoire en attendant la première audience au tribunal pour cette affaire, prévue le 24 septembre. Les accusations d’« espionnage » se fondent sur son travail journalistique, ainsi que des recherches qu’il a effectuées à la demande de clients basés à l’étranger. Il a produit un certificat médical, signé par un psychiatre le 28 juillet, attestant que la santé mentale d’Omar nécessitait un arrêt de travail de 30 jours avec effet immédiat. HRW – Human Rights Watch. Ces affaires surviennent dans un contexte où les femmes marocaines font face à des obstacles structurels lorsqu’elles veulent dénoncer des violences sexuelles et demander réparation. Deux mois plus tôt, un membre dirigeant du mouvement islamiste d’opposition Justice et Bienfaisance (Al Adl wa’l Ihsan), El-Mostafa Erriq, ainsi qu’une femme au domicile de laquelle il se trouvait, ont été arrêtés et détenus pendant trois jours. Au Maroc, une campagne de harcèlement en ligne a révélé au grand jour les vies privées d’hommes gays et bisexuels présumés, les exposant à d’éventuelles violences physiques, à des poursuites judiciaires et à des mesures discriminatoires. Accusations d’espionnage et d’atteinte à la sûreté de l’État. Mais parce qu’elles ont choisi ce moyen, universel, de conjurer l’angoisse du confinement et du Coronavirus, une jeune Marocaine est aujourd’hui en prison, et une Tunisienne risque de l’y rejoindre. Ils divulguent par exemple des documents bancaires ou fonciers, des captures d’écran de messages électroniques privés, des allégations sur des relations sexuelles (ou des menaces à peine voilées de les exposer), l’identité de colocataires et des détails biographiques remontant parfois jusqu’à l’enfance, sans oublier des informations sur les parents des personnes ciblées. Maroc/Tunisie : Interdit de rire ! Mais dans le principe, le fait de recueillir des informations qui ne sont pas classées secrètes sur des situations sociales, des actions du gouvernement ou des activités commerciales, et de les transmettre à d’autres parties, via n’importe quel canal, est protégé par le droit internationalement reconnu à rechercher, recevoir et répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, d’après le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Maroc en 1979. En septembre 2019, un tribunal de Rabat a condamné une journaliste, Hajar Raissouni, à un an de prison pour avortement et relations sexuelles hors mariage. » « [Ces médias] attaquent souvent des opposants et annoncent leur arrestation imminente », a déclaré à Human Rights Watch une personne parmi celles qui ont été ciblées. Le Maroc a réprimé des activistes indépendantistes au Sahara occidental suite à un incident à un poste frontière survenu le 13 novembre 2020. Un procureur a divulgué publiquement des détails extrêmement personnels sur sa vie sexuelle et reproductive, obtenus par un examen gynécologique de Raissouni réalisé sans son accord, alors qu’elle était en détention. Les policiers ont interpellé Radi et Stitou, laissant Alaoui en liberté. En 2015, les autorités avaient accusé un professeur d’histoire, Maati Monjib, ainsi que quatre activistes de la liberté de la presse – Hicham Mansouri, Hicham Khreibchi (connu sous le nom de Hicham Al-Miraat), Samad Aït Aïcha et Mohamed Essaber – d’avoir violé l’article 206 après avoir reçu des financements d’une organisation non gouvernementale hollandaise visant à organiser des ateliers de formation pour journalistes citoyens. Maroc: Propositions capitales sur les libertés individuelles Les lois portant atteinte à la vie privée et à la liberté de conscience doivent être abrogées (Tunis) – Le Parlement marocain devrait adopter les propositions novatrices et audacieuses émises par une instance étatique en vue d’ancrer les libertés individuelles dans la loi, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. C’est apparemment sur cela qu’ils se fondent pour accuser Radi de violer l’article 191 du code pénal, qui punit de cinq ans de prison l’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État [en entretenant] avec des agents étrangers des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation diplomatique du Maroc ». Radi, qui est détenu à la prison d’Oukacha à Casablanca depuis son arrestation le 29 juillet, comparaîtra devant un juge d’instruction le 22 septembre, sous les accusations d’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État [en entretenant avec des agents étrangers] des intelligences ayant pour objet de nuire à la situation diplomatique du Maroc », d’« atteinte à la sûreté intérieure de l’État [en recevant une rémunération étrangère] pour [...] ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l’État et aux institutions du peuple marocain », d’« attentat à la pudeur avec violences », de viol, d’infraction au code général des impôts marocain et d’évasion fiscale. Human Right Watch defends the rights of people in 90 countries worldwide, spotlighting abuses and bringing perpetrators to justice. L ’ONG Human Rights Watch (HRW), a publié son dernier rapport le 12 janvier sur la situation des droits humains dans le monde. « Les accusations d’espionnage, ainsi qu’une cascade d’autres charges, semblent concoctées pour faire tomber Omar Radi. Au Maroc, si le tableau s'est éclairci par certains endroits, reste que d'autres zones se sont assombries. Le directeur du Desk, qui a relaté l’incident, l’a qualifié de « parfait guet-apens ». Droite sur le banc des accusés du tribunal de première instance de Rabat, au Maroc, ce lundi 16 septembre 2019, Hajar Raissouni ne se laisse pas abattre par la situation. Human Rights Watch a estimé, ce lundi, que les soupçons d’espionnage pour lesquels Omar Radi est poursuivi «se fondent sur son travail journalistique, ainsi que des recherches qu’il a effectuées