Eux aussi malheureusement touchés de près par le suicide dans leur entourage. Le progrès galopant est prometteur, mais exigeant. Le film d'Edouard Bergeon, inspiré de sa propre vie, connait un succès énorme, surtout loin de Paris, Mis à jour le 20/11/2019 | 10:11publié le 20/11/2019 | 10:08. Le film « Au nom de la terre » creuse son sillon en Anjou, Actualité sportive nationale et internationale, Cet établissement est nouveau sur maville.com. "A part certains films à gros budget, ou récemment le phénomène 'Le grand bain', c'est du jamais vu une telle affluence", constate M. Bohuon. Même s'il est situé à la fin des années 1990, les spectateurs font immédiatement le lien avec l'actualité : 372 suicides de paysans en 2015, soit plus d'un par jour, contre 150 cas en moyenne par an entre 2007 et 2011, selon les statistiques les plus récentes de la sécurité sociale agricole, la MSA. "En milieu rural, rares sont les gens qui ne connaissent pas de près ou de loin un cas de suicide", souligne Claire Ruault. Les cinémas ruraux sont remplis d’agriculteurs, ou plutôt de couples d’agriculteurs, qui veulent voir ce film. Un record réalisé loin de Paris, dans des villes plus moyennes que grandes, des cinémas associatifs, des clubs citoyens. Chez Solidarités Paysans, le bilan tracé par Henri Roullier ne sera pas pour rassurer : « Le nombre de dossiers ne baisse pas. Edouard Bergeon, qui a projeté son film à l'Assemblée nationale et à l'Elysée, pose la question de l'évolution d'un système où des hommes et des femmes chargés de nourrir le pays sont poussés au suicide. Vingt ans plus tard, le fiston a du matériel plus gros, des bâtiments plus grands, des traitements plus chers, des productions plus diversifiées, et du boulot plein les bottes. Saisis ci-dessous l'adresse e-mail associée à ton compte. Au nom de la terre Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. "C'est de la non-assistance à personne en danger" : Guillaume Canet alerte sur la détresse des agriculteurs, "Au nom de la terre" : grande émotion lors de la projection du film d'Edouard Bergeon avec Guillaume Canet, Coronavirus : des films brutalement interrompus auront une deuxième chance à partir du 22 juin. Association loi 1901, nous nous adressons aux personnes célibataires ayant vécu une séparation, un divorce ou un veuvage, et qui souhaitent trouver une bande de copains pour sortir de la solitude. Les charges augmentent, pas les recettes. Finalement, sous les yeux d’un père qui n’arrive pas à comprendre cette cauchemardesque dérive, le fils sombre et toute sa famille avec. Fait notable, le film est sur les écrans au moment où les agriculteurs défilent dans les rues, lassés de se voir « accusés de tous les problèmes du monde ». Oui, c’est le cas. Angers (49) Cinéma : Au nom de la terre Cinéma / concert / théâtre / spectacle activité organisée par katia bulles ! Du coup, "le bouche-à-oreille a fonctionné à plein" pour voir le film, note Michel Bohuon, qui exploite le cinéma associatif La Bobine à Bréal-sous-Montfort (Ille-et-Vilaine) en lisière de l'agglomération rennaise. Parmi les films français qui ont réalisé le plus d'entrées, Au nom de la terre se place juste derrière Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu 2 (6,7 millions de spectateurs) et Nous finirons ensemble (2,8 millions) réalisé par... le même Guillaume Canet. L’histoire du film se déroule à deux pas de l’Anjou, dans l’Est de la Mayenne. « Forcément, ce n’est qu’une histoire », argumente Maurice, qui a fait plus de vingt kilomètres pour venir voir le film aux Ponts-de-Cé. L’occasion de parler avec deux éleveurs d’Aubrac qui sont venus défendre leur situation et leur travail trop peu récompensé! Jusqu'au suicide. Selon Michel Bohuon, le film peut servir à "sortir" de l'actuel climat de dénigrement des agriculteurs, notamment autour de la question de l'utilisation des pesticides ou du bien-être animal. Du classique, hélas.
En revanche à Paris, coeur battant du cinéma, le film a fait moins de 200.000 entrées. #aunomdelaterre #aubrac #eleveurs #agriculteurs #agriculture @solidaritepaysans #solidaritepaysans, Une publication partagée par Guillaume Canet (@guillaumecanetofficiel) le 6 Nov. 2019 à 3 :06 PST. Cinéma "Au nom de la terre" : les raisons de l'incroyable succès d'un film sur le monde agricole. Sans fioriture, sans complaisance, il ne cache rien, pas même le plus dur à avouer : le maire, pourtant paysan lui aussi, y va de ses ragots ; dans les charges insupportables de l’exploitation entrent des palettes de nourriture industrielle pour les bêtes et des tonnes de produits chimiques très coûteux, balancés à qui mieux mieux sans protection. "Parmi les spectateurs, beaucoup se sentent légitimés par le fait que le cinéma montre leur détresse et la rende accessible au grand public", ajoute-t-il : "C'est une manière de les déculpabiliser". Aujourd’hui, ils n’y croient plus ». © 2001 / 2020 • Association Française des Solos |, En poursuivant la navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour, Cette information est réservée aux adhérents, Le fil de discussion est réservé aux adhérents. Alors qu’il ne connaît qu’un succès d’estime à Paris, « Au nom de la terre » enregistre un grand succès en province, surtout en milieu rural. Basé sur l'histoire vraie du père du réalisateur, le film montre un Guillaume Canet habité par la passion de son métier d'éleveur, qui plonge dans l'enfer du surendettement et de la dépression. De cette histoire personnelle, Jérôme Bergeon a fait un film, « Au nom de la terre », où Guillaume Canet insuffle une grande émotion. Comédie dramatique (1h43) de Edouard Bergeon Avec Guillaume Canet, Veerle Baetens, Anthony Bajon Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Comédie dramatique (1h43) de Edouard Bergeon
« Au nom de la terre », cette semaine encore jusqu’au mardi 13 novembre : Angers à 18 heures et 20 heures (Cinépathé), à 16 h 25 et 20 h 45 (Cinéville) ; Cholet à 13 h 45 et 18 heures (Cinémovida) ; Saumur à 15 h 45 et 21 heures (Grand Palace) ; Segré lundi 11 novembre à 14 heures, Les applications mobiles Ouest-France disponibles en téléchargement, merci d'indiquer une note pour l'ambiance, Cinéma. Ce succès n'est pas un hasard, voici les raisons qui peuvent peuvent l'expliquer. Non seulement il est toujours à l’affiche à Angers, Cholet, Saumur ou encore Segré, mais les projections se multiplient dans les bourgs, « et donnent lieu à des débats », relate Henri Roullier, président de l’association SOS Solidarité Paysans 49. le premier film d'Edouard Bergeon, un drame rural déchirant, Beaucoup de spectateurs ou spectatrices sortent en pleurs, le film montre un Guillaume Canet habité par la passion de son métier d'éleveur, Cinéma : "Joker", "Hors normes" et "Au nom de la terre", trois succès pour des antihéros, Rufus, comédien infatigable, amoureux du Luberon depuis 40 ans, VIDEO. Investissements, intérêts bancaires, factures, pression, dépression, dérive… La ferme implose et la famille explose. "Au cours des débats qui ont suivi les projections, il y avait toujours une personne ou deux pour dire +c'est de votre faute si vous en êtes là+, mais ils étaient immédiatement isolés : le film contribue à assainir le débat, car on a besoin des paysans, et cela ne sert à rien de leur taper dessus", tranche-t-il. Vingt ans plus tard, l'exploitation s'est agrandie, la famille aussi. Malgré l'amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu
Construit comme une saga familiale, et d'après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l'évolution du monde agricole de ces 40 dernières années. Au début des années 1980, un fils achète la ferme de son père, qui élève 200 chevreaux. AU NOM DE LA TERRE - En salles mercredi 25 septembre, Au nom de la terre décrit la détresse d'un agriculteur, incarné par Guillaume Canet. « Les séquences sont un peu brutales et hachées », admet Denis, « on est presque dans le documentaire. Au nom d’une société qui sombre dans la folie du matérialisme et de la fuite en avant. [3] Il est présenté au festival du film francophone d'Angoulême 2019. « Trois ont déjà eu lieu à Vihiers, Chemillé, Segré, c’est l’affluence. Mais il y a pire. Dans les années 1980 et 1990, les agriculteurs qui entamaient des ateliers pour en sortir affichaient de l’espoir. « Mais il y a des bribes dans lesquelles on se reconnaît, des épisodes qui sont arrivés à des voisins. "Beaucoup de gens, touchés par les grandes difficultés que connaît le milieu agricole, veulent comprendre", explique à l'AFP Claire Ruault, sociologue spécialisée dans l'évolution du monde agricole au Gerdal (Groupe d'expérimentation et de Recherche : développement et actions localisées) à Angers. Vingt ans plus tard, l'exploitation s'est agrandie, la famille aussi. Il n’y a plus de lien, plus personne ne se comprend, il y a rupture ». Nous t'y enverrons un nouveau mot de passe ! "Pour les Parisiens, ça n'a aucun intérêt ce paysan qui a un grand poulailler industriel et qui se suicide parce qu'il ne s'en sort pas", dit à l'AFP le sociologue Jean Viard. Le film « Au nom de la terre », tourné en Mayenne, veut rafler des César. Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Pour l'acteur, l'année 2019 restera un bon cru. Au nom de la terre marche très bien, mais plus en province qu’à Paris, c’est bien cela ? Les Parisiens sont de plus en plus compliqués dans leur pratique du cinéma. Ça sent le vécu et ça rend triste ». Rencontre avec la délégation agro alimentaire ! Au nom de la terre est un drame français réalisé par Édouard Bergeon et produit par Nord-Ouest Films, sorti le 25 septembre 2019 [1] et le 4 février 2020 en DVD [2].Le film est construit comme une saga familiale d’après la propre histoire du réalisateur et de celle de sa famille. Avec Guillaume Canet, Veerle Baetens, Anthony Bajon
Beaucoup de spectateurs ou spectatrices sortent en pleurs. Moins de deux mois après sa sortie en salles le 25 septembre, Au nom de la terre, le premier film d'Edouard Bergeon, un drame rural déchirant, a rassemblé 1,85 million de spectateurs, le plaçant en troisième position sur le podium des films français les plus vus de l'année, et au 20e rang des entrées toutes catégories confondues. De cette histoire personnelle, Jérôme Bergeon a fait un film, « Au nom de la terre », où Guillaume Canet insuffle une grande émotion. Le scénariste et metteur en scène y raconte une aventure familiale, passant du bonheur à l’horreur, de l’espoir à la mort. Sélectionne un département ci-dessous et fais connaissance avec les autres adhérents se trouvant près de chez toi . Rejoins-nous vite ! Le scénariste et metteur en scène y raconte une aventure familiale, passant du bonheur à l’horreur, de l’espoir à la mort. Merci Yves pour l’échange ! Ce que j’en retiens au-delà de l’histoire, c’est que le ravin entre ville et campagne est devenu abyssal. "Il y aura un avant et un après": Pour Michel Bohuon, exploitant d'une salle de cinéma près de Rennes, le succès du film Au nom de la terre sur le suicide agricole a créé une onde de choc qui impose désormais de parler "autrement" de l'agriculture. document.addEventListener('lazyloadlight::ready',function(){FTVi.lazyLoadLight([FTVi.Conf.player.info],function(){var showAd=false;if(typeof utag!=='undefined'){var sourceCampagne=_.getPath(utag,'data.source_campagne');showAd=(sourceCampagne==='regie');} var Magnetoscope=window.magnetoscope;var player=new Magnetoscope(document.getElementById('player-video-id-5ee75c6fa4d5f'),{intro:false,origin:'franceinfo',showAd:showAd,autostart:false,preload:false,showTitle:false});player.load({src:'7102b4ed-6aba-46ef-9b0e-90603c9a309b'});});}); A la Bobine, le film a été reprogrammé trois fois, et il a des réservations pour un quatrième passage en décembre. Une autre se déroulera bientôt à Chalonnes ». "Alors que pour les gens de la campagne, ce paysan se bat pour vivre, développer son entreprise (...) ils se vivent de son côté", ajoute-t-il.
C'est le temps des jours heureux, du moins au début
Les dettes s'accumulent et Pierre s'épuise au travail. L'acteur Guillaume Canet s'est investi à bloc dans son rôle, allant à la rencontre des agriculteurs, assistant aux débats dans les régions, partageant la cause des agriculteurs sur les réseaux sociaux. D'autant qu'il permet aux spectateurs d'entrer dans l'intimité réaliste d'une famille d'agriculteurs, de voir le fardeau de la reprise d'une exploitation et ses tensions générationnelles, d'assister aux pressions de la coopérative locale. Les projections sont souvent assorties de débats.