La technologie pourrait servir à préserver l’humain plutôt qu’à le transformer. L’incapacité de l’humanité à régler les problèmes mondiaux est de plus en plus évidente. Il s’agit d’une fausse dichotomie. La capacité de servir efficacement le système sera la force motrice. Vivre dangereusement deviendrait une entreprise en soi… les proactionnaires cherchant d’importants bénéfices à long terme sur les survivants d’un régime révolutionnaire qui encouragerait bien des préjudices pour y parvenir. L’exemple Américain. Le « transhumanisme » est l’idée que les humains devraient transcender leur état naturel et leurs limites actuels grâce à l’utilisation de la technologie, c.-à-d. que nous devrions adopter une évolution humaine autodirigée. Veille médias Big Tech → technocratie → transhumanisme → zéro vie privée→ monnaie mondiale numérique → contrôle spatial → contrôle absolu, Recherche via Google Il ne fait pas que dévier le système économique vers les élites, mais modifie de manière significative la conception même de la liberté, car l’autorité du pouvoir est à la fois radicalement plus efficace et dispersée. La technologie a longtemps été considérée comme une extension de soi. Plus la transcendance est extrême, plus la décision de se conformer est délibérée et plus il est impératif de le faire. Mais aujourd’hui, ils ont été pour la plupart exilés et survivent à grande distance de leurs oppresseurs… L’« oppresseur » est un système de plus en plus complexe combinant individus, réseaux et machines dont le centre n’est pas défini. Il y a beaucoup à apprendre de ces systèmes hybrides homme/machine en constante évolution. « Nous devrons renoncer à une protection maximale de la vie privée. Intelligence Artificielle et Transhumanisme, Qu’est ce que le Transhumanisme ? … Ils sont tous fondamentalement inégalitaires et reposent sur une notion de non-limitation plutôt que sur le niveau standard de bien-être physique et mental que nous acceptons dans le domaine des soins de santé. qui vise la transcendance de la condition humaine à l’aide, entre Nous pourrions utiliser les interfaces cerveau-ordinateur pour nous connecter à une intelligence artificielle avancée. Aussi, Fuller et Lipinska ergotent qu’ils seront situés de haut en bas plutôt que de gauche à droite : ceux qui veulent dominer le ciel et devenir puissants, et ceux qui veulent préserver la Terre et sa diversité d’espèces. Meilleures montres connectées 2021 : quel modèle acheter . Pour le bioéthicien Julian Savulescu, la raison principale pour laquelle les humains doivent être améliorés est pour que notre espèce survive. Les technologies deviendront plutôt davantage intrusives et s’intégreront parfaitement au corps humain. Intel envisagerait de nommer ses nœuds de gravure différemment, 26/03 Ils nous révèlent imperturbablement le processus de violence et de destruction naissant que ces visées prométhéennes nécessiteraient : « remplacer la nature par de l’artificiel est la clé d’une stratégie proactionnaire… du moins il est sérieusement possible, sinon probable, que cela entraîne une dégradation environnementale de la Terre à long terme. Les limites morales du marché, Deus Ex s'associe à Open Bionics, Razer et Intel. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Nous allons évoluer ensemble à travers (principalement) 3 œuvres littéraires de science-fiction majeures, sinon cultes : Dune de Frank Herbert, Le Monde des non A, de A. E. Van Vogt, et les Cantos d’Hypérion de Dan Simmons. « Vivre 300 ans, ce sera un jour possible », titrait L’Express en 2016, commentant le livre de Luc Ferry, La révolution Si certains ont accès à des pilules qui leur permettent d’obtenir de meilleurs résultats, les autres étudiants peuvent-ils se permettre de ne pas faire de même ? Le transhumanisme est un courant de pensée qui vise la transcendance de la condition humaine à l’aide, entre autres, de technologies qui guérissent des maladies et infirmités dans le but de rendre un jour la mort obsolète. L’âge de la bionique. Ainsi, situer le transhumanisme dans les contextes sociaux, culturels, politiques et économiques plus larges au sein desquels il émerge est essentiel pour comprendre sa portée éthique. Ces technologies soulèvent de nombreuses questions éthiques (eugénisme, clivages augmentés Les masses socialement moribondes pourraient être forcées de servir le super-projet technoscientifique de l’Humanité 2.0, qui utilise l’idéologie du fondamentalisme commercial dans sa quête d’un progrès perpétuel et d’une productivité maximale. Vous serez votre propre robot. Pour refroidir ses serveurs, Microsoft teste le ‘liquide bouillant’, 06/04 Cependant, le plus souvent leur reformulation des politiques tombe dans les mêmes pièges que leur vision globale technocentrique. L’homme bionique n’est pas seulement un rêve de science-fiction, mais un projet universitaire qui se rapproche à grands pas de nos vies. On peut notamment le constater dans la tendance des algorithmes à établir des discriminations raciales et sexistes, lesquelles reflètent déjà nos échecs sociaux existants. C’est la démocratie libérale, en particulier notre nature morale, qui devrait changer. Essentiellement, ce levier est aussi invisible pour la plupart des gens. Il est également difficile de concevoir un aspect de l’humanité dont l’efficacité ne pourrait être « améliorée » pour satisfaire les exigences d’un système concurrentiel. La technologie de l’information tend à interpréter le monde de façons définies : elle privilégie l’information facilement mesurable, comme le PIB, aux dépens de l’information non quantifiable, comme le bonheur ou le bien-être. Allonger la durée de vie, cela ne va-t-il pas mener à une crise de surpopulation ? Si nous voulons la vie éternelle, nous aurons besoin de réécrire notre code génétique truffé de bogues et devenir semblables à Dieu… Seules les solutions de haute technologie peuvent éradiquer les souffrances du monde. Il s’agit bien d’un dilemme. Rejeter une orthodoxie technologique avancée pourrait rendre quelqu’un socialement et économiquement moribond (peut-être même sur le plan de l’évolution), alors que tous ceux qui ont accès aux pilules sont effectivement forcés de la suivre pour garder la cadence. Transhumanists think that disabilities, diseases, aging process and death should be eradicated. Le résultat final serait, d’une manière prévisible, une entité technologique entièrement non humaine – bien que très efficace – issue de l’humanité qui ne servirait pas nécessairement un but que l’homme moderne ne valorise en aucune façon. DARPA (le département de la défense américaine chargé de développer des technologies militaires), qui tente de créer des « soldats métaboliquement dominants » – Metabolically Dominant Soldier ou MDS – est un exemple concret de la façon dont les intérêts particuliers d’un système social donné pourraient déterminer le développement de technologies transformatrices radicalement puissantes à des fins destructrices plutôt qu’utopiques. Dans leur traité sur le transhumanisme, « The Proactionary Imperative », Steve Fuller et Veronika Lipinska allèguent que nous sommes obligés de poursuivre sans relâche le progrès technoscientifique jusqu’à ce que nous accomplissions notre destin semblable à celui de Dieu ou que nous atteignons un pouvoir infini – soit celui de servir Dieu en devenant Dieu. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Certes, ceux-ci ne font pas encore partie intégrante de notre corps, toutefois, ils contribuent déjà à largement nous faciliter la vie. Pourtant, ces trois principes sont incompatibles avec le développement de technologies transformatrices dans le système actuel duquel elles émergent aujourd’hui : le Alors, l’impératif commercial deviendrait le vrai architecte de l’humain futur. Le transhumanisme et le capitalisme avancé sont deux processus qui valorisent avant toute chose le « progrès » et l’« efficience ». La maladie, le vieillissement et même la mort sont autant de réalités humaines auxquelles ces technologies cherchent à mettre fin. Elles peuvent nous permettre de jouir d’une plus grande « liberté morphologique » – nous pourrions prendre de nouvelles formes par le biais de prothèses ou du génie génétique, ou faire progresser nos capacités cognitives. Caché derrière le B de NBIC, il y aussi la Biologie cellulaire régénérative. ». La préservation des derniers est nécessaire à toute réalisation des premiers. Bientôt, semées sous votre peau, les puces feront partie de votre corps. Il est peu probable que nous devenions des transhumains du jour au lendemain. C’est donc le système qui détermine l’évolution de l’humanité, sans avoir de vision sur ce que sont les humains ou sur ce qu’ils devraient être. Cependant, il s’agit plutôt d’une impulsion contraignante d’agir d’une manière déterminée. Pour résumer la FAQ transhumaniste d'Humanity+ développée dans les années 1990, un des documents transhumanistes les plus reconnus[Par qui ? Les limites morales du marché, Paris, Seuil, 2014). Nous n’aurions d’autre scénario que celui d’une petite élite possédant la presque totalité de la richesse et ayant accès à la plus puissante des technologies transformatrices de l’histoire de l’humanité et d’une masse de gens accessoires, ne pouvant suivre le contexte évolutif dans lequel ils se trouvent et dépendant entièrement de la bienveillance de cette élite. Savulescu dit vrai lorsqu’il affirme que les technologies radicales s’en viennent. PORTRAIT-ROBOT Vision, circulation sanguine, articulations, cerveau, tissus, cellules. La préoccupation néolibérale entourant la privatisation s’étendrait alors aux êtres humains. Pour le PDG d’Intel, avec son CPU Grace, NVIDIA suit le mouvement initié par Intel, 13/04 Le transhumanisme est un mouvement qui, en s’appuyant sur les progrès de la biologie et de l’intelligence artificielle, défend l’idée de transformer ou dépasser l’homme pour créer un post-humain, ou un transhumain, aux capacités supérieures à celles des êtres actuels pour promettre l’abolition de la vieillesse, des maladies et de la mort. En tant que transhumaniste, Savulescu exalte le progrès technologique et le considère comme inévitable et infreinable. Comme l’affirme le philosophe Michael Sandel : « les marchés ne font aucune distinction entre le bien et le mal » (Michael J. Sandel, Ce que l’argent ne saurait acheter. Le transhumanisme est un mouvement radical qui favorise la transformation de la condition humaine. Souvent présenté comme un désir de rupture, une volonté de puissance ou d’immortalité, le transhumanisme pourrait prendre le contre-pied de cette présentation. Au cœur de cet état se trouve le remplacement des droits fondamentaux de « l’Humanité 1.0 », terme de Fuller pour définir les êtres humains non augmentés modernes, par des obligations envers l’Humanité 2.0 augmentée future. Dans une société où une vaste majorité de la population dépendra d’aumônes pour survivre, les forces du marché feront en sorte que le manque de sécurité sociale poussera les gens à prendre plus de risques pour peu d’avantages, alors les « proactionnaires réinventeraient le système d’assistance sociale en tant que véhicule favorisant la prise de risque en tant qu’instrument du marché » pendant que « l’état proactionnaire serait exploité en tant qu’énorme capital-risque ». Le transhumanisme est un courant de pensée né dans les années soixante de la nouvelle gauche et le mouvement des droits civiques, et de la contre-culture beatnick. Si le monde prenait la forme de ce que l’IA la plus puissante est programmée (ou s’est reprogrammée) à obtenir, son évolution pourrait prendre un tournant pour le tout banal – une IA pourrait-elle détruire l’humanité parce qu’elle désire produire le plus de trombones possible par exemple? Je pense que je reviendrai pour un commentaire plus long et plus personnel. ». Ils le voient comme un outil contrôlable et malléable qui, avec la bonne logique et la rigueur scientifique, peut être tourné vers n’importe quelle fin. Un autre monde est déjà au travail. 15/04 Politique de confidentialité Si l’histoire du progrès technologique peut être considérée comme la tentative de l’humanité de dompter la nature pour mieux répondre à ses besoins, le transhumanisme est la suite logique : la révision de la nature de l’humanité pour mieux servir ses fantasmes. Le transhumanisme prône alors une éthique utilitariste, selon laquelle un calcul coût/bénéfice où la technologie doit être développée si elle permet de maximiser les bénéfices (augmenter l’espérance de vie/exemple… Les progrès dans un domaine créent souvent de nouvelles possibilités dans d’autres secteurs, et cette « convergence » peut entraîner des changements radicaux dans notre monde à court terme. L’un des problèmes réside dans le fait qu’un contexte social hautement concurrentiel ne se prête pas à diverses façons d’être. Ils allègent généralement que les nouveaux pôles politiques ne seront plus de droite ou de gauche mais plutôt technoconservateur ou technoprogressiste (et même technolibertaire ou technoseptique). Le développement rapide des technologies dites NBIC – la nanotechnologie, la biotechnologie, les technologies de l’information et la science cognitive – donne lieu à des possibilités qui ont longtemps été du domaine de la science-fiction. Dans la disruption. Ainsi la kalachnikov n’est-elle pas neutre : elle est conçue pour tuer et, comme tout les outils bien pensés d’un point de vue ergonomique, elle porte en elle une invitation à s’en servir . Un domaine où la recherche et le développement technologique ont le plus grand potentiel transhumaniste est celui de la défense. La position que nous prenons concernant les questions de justice sociale et de durabilité environnementale n’a jamais été aussi cruciale. Passer outre les limites quotidiennes suggère une sorte de libération. de L’Humanisme Au Transhumanisme, Du Transhumanisme Au Post-Humanisme ? On pourrait dire que leur mort est due à la marginalisation systématique. L’association française transhumaniste a intitulé sa lettre de juillet dernier « La mort de la mort » et si le désir d’immortalité ne date pas d’hier, la possibilité de sauter le « croche-pied » (Desproges) de la faucheuse est aujourd’hui un rêve à nos portes. Le MIT commence a élaborer des systèmes intégrés humain machine, qui consistent à la fabrication de pieds, genoux, hanches et autres prothèses capables d’imiter les mouvements biologiques naturels. L’inverse est aussi vrai : nos politiques n’ont jamais été aussi importantes. La fragilité économique à laquelle les humains devront bientôt faire face et son chômage automatisé se révéleront probablement extrêmement utiles aux buts proactionnaires. Je ne doute point que notre grande société de consommation, notre économie capitaliste saturée de médias et nos forces commerciales parviendront à leur fin. Transhumanisme : Les NBIC. Il est difficile de concevoir une façon où tous pourront jouir de ces possibilités. Les phrases souvent amphigouriques des marchands de rêves sont très amusantes si on prend le temps de les disséquer. Cette phrase semble avoir été taillée pour qualifier le transhumanisme et sa clientèle. C’est un mouvement (de pensée) né en Californie dans les années 80, qui soutient que grâce à la technologie, l’Homme pourra accroître ses capacités, s’améliorer. Les exclus englobent les 60 000 migrants et plus qui ont perdu leur vie dans des trajets mortels au cours des 20 dernières années et les victimes du profilage racial de la population carcérale grandissante. Aujourd'hui, le transhumanisme est implanté dans plusieurs domaines tels que la médecine, l'armée ou encore la vie quotidienne. Tom’s Hardware : actualités matériels et jeux vidéo, GTC 2021 : les principales annonces de NVIDIA, Les 50 meilleurs jeux et franchises d’action-aventure de tous les temps, AMD Radeon RX 6700 XT : tout pour jouer en 1440p, Les 50 meilleurs free-to-play sur PC et Mac, à savourer sans dépenser un centime, GeForce RTX 3060 : pour goûter à la nouvelle génération, Les 50 meilleurs jeux de rôle (RPG) de tous les temps, Les 50 meilleurs FPS de tous les temps, jeux et franchises, Intel détaille le fonctionnement d’un CPU à travers deux vidéos, Pour refroidir ses serveurs, Microsoft teste le ‘liquide bouillant’, Diapo : 55 projets géniaux créés avec un Raspberry Pi, L’iPhone 12 128 Go est en promo chez Amazon, Le chargeur Samsung Pad est gratuit chez Boulanger, iPhone 13 : prix, date de sortie, fiche technique, tout ce que l’on sait déjà sur les futurs téléphones Apple, Google Project Zero va retarder la publication des failles de sécurité. GTC 2021 : les principales annonces de NVIDIA, 08/04 Certains transhumanistes commencent à comprendre que les plus sérieuses limites aux objectifs des humains sont sociales et culturelles, et non techniques. En fait, tout comme les avancées technologiques dépendent et tiennent compte de l’environnement dans lequel elles s’accomplissent, elles se répercutent dans la culture et créent de nouvelles dynamiques, souvent imperceptiblement. Et si les pilules deviennent plus puissantes, ou si les améliorations font appel au génie génétique ou à la nanotechnologie intrusive qui offre des avantages concurrentiels encore plus grands, alors quelle est la suite ? L'argument Terminator est le plus courant : développer la technologie comporte le risque de garantir notre propre extinction (via des robots réplicateurs détruisant l'écosystème ou des robots prenant le contrôle d'armes de destruction massive). En Grande-Bretagne, ces exclus sont les 30 000 personnes dont la mort en 2015 était liée aux coupures dans les soins de santé et l’aide sociale et tous les autres qui ont péri dans l’incendie de la Tour Grenfell. La technologie ne nous permet pas de nous soustraire à ces questions, elle ne permet pas la neutralité politique. La notion de Foucault selon laquelle nous vivons dans une société panoptique – où le sentiment d’être perpétuellement surveillé instille la discipline – s’étend maintenant au point où la machinerie incessante d’aujourd’hui a été appelée « superpanopticon ». Les possibilités du transhumanisme nécessitent urgemment une politique ayant des valeurs humaines davantage délimitées et explicites pour procurer un environnement sécuritaire à ceux qui favorisent ces changements profonds. De vastes pans de la société pourraient devenir productivement et économiquement excédentaires. Mais Savulescu néglige de situer nos faiblesses morales dans leur contexte culturel, politique et économique général, croyant plutôt que les solutions se trouvent dans notre composition biologique. Dans une société où l'innovation technique est continue avec un impact considérable de la technologie dans nos quotidiens, le transhumanisme a le mérite de poser les questions sur l'Homme de demain. Le transhumanisme : la vie éternelle numérique ? Attention, si vous ne les avez pas lus, vous risq… Par contre, il a tort de penser qu’elles corrigeront nos valeurs morales… elles les refléteront. Dans le capitalisme avancé, maximiser notre pouvoir d’achat maximise notre capacité à nous épanouir – par conséquent, acheter pourrait être considéré comme un impératif moral primaire de l’individu. Au sein d’une ère de pouvoir technologique radical, les masses pourraient même représenter une importante menace pour la sécurité de l’élite, ce qui pourrait justifier des mesures agressives et autoritaires (et peut-être d’autres mesures plus radicales grâce à une culture de la surveillance). Une telle surveillance permet aux entreprises et aux gouvernements d’accéder à des informations extrêmement précieuses et de les utiliser.